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Communication ( et Presse)

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  • 29-04-2021
    -Le Conseil de l'Europe a exhorté jeudi 29 les gouvernements européens à faire preuve d'une “volonté politique plus engagée” afin d'enrayer “la détérioration de la liberté de la presse”, à l'occasion de la publication de chiffres records sur les atteintes aux médias. “Le respect de la liberté de la presse est en recul dans de nombreux pays. Ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation des cas de violences et d'intimidations contre des journalistes”, a déploré, dans un communiqué, Marija Pejcinovic Buric, la secrétaire générale du Conseil de l'Europe. Elle a dénoncé la “censure et les représailles subies par des journalistes qui émettaient des doutes quant aux politiques suivies par les gouvernements dans le cadre de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19”. “Il est temps de rappeler que les États ont l'obligation de veiller à ce que les journalistes puissent faire leur travail (...) et qu'ils puissent remplir leur rôle de +sentinelles+ publiques, ce qui implique de pouvoir questionner les décisions et l'action des autorités publiques”, a-t-elle ajouté. Ces déclarations interviennent à l'occasion de la publication du rapport annuel de la Plateforme du Conseil de l'Europe pour la protection du journalisme et la sécurité des journalistes, qui réunit 14 organisations dont Reporters sans frontières (RSF), la Fédération européenne des journalistes ou encore Article 19. Le rapport recense “201 incidents menaçant gravement la liberté de la presse” survenus en 2020 dans les 47 pays membres du Conseil de l'Europe, “chiffre le plus important jamais enregistré en une seule année”, depuis le début des activités de la plateforme en 2015. Des nombres records d'agressions physiques (52 cas) ou de harcèlement (70 cas) ont été enregistrés. “La France, la Pologne, la Turquie et l'Ukraine comptent le plus grand nombre de cas d'intimidation et de harcèlement de journalistes”, soulignent les auteurs. Le rapport déplore également que “les lois et règlements d'exception largement adoptés dans le cadre de la lutte contre la pandémie aient également mis à mal l'exercice du journalisme libre et indépendant, notamment par des refus systématiques de donner accès à des informations publiques sur la pandémie ou de pénétrer dans des structures sanitaires. La plateforme a enregistré en 2020 en Europe les décès de deux journalistes et acteurs des médias “probablement liés à leurs activités”, et rappelle que “24 cas de meurtres de journalistes restent impunis à ce jour”.
  • 28-04-2021
    -L'agence officielle APS connait ces jours-ci une fronde en sourdine entre la rédaction et la direction, une situation qui empoisonne le climat. En cause , la désignation des futures correspondant à l'étranger quia mis le feu aux poudres, selon des journalistes qui s'expriment sous le sceau de l'anonymat pour dénoncer ces désignations faite selon eux "non pas selon les critères de compétence et d'expérience, mais de copinage, de népotisme et de régionalisme" Les journalistes de l'APS en appellent au ministre de la Communication pour intervenir pour exiger des responsables de l'APS de revoir la liste des correspondants désignés en tenant compte des strictes considérations professionnelles et techniques, surtout s'agissant de certaines grandes capitales.
  • 26-04-2021
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a procédé, ce lundi à Alger, à l'installation de la nouvelle directrice générale de l'Etablissement public de la télédiffusion d'Algérie (TDA), Boumeridja Fadhila, en remplacement de Boudjemadi Saïd. La cérémonie d'installation s'est déroulée au siège du ministère de la Communication. A.Belhimer a indiqué, lors de cette installation, que la promotion des femmes sur une base paritaire était un principe et une condition du progrès social dans tout pays, relevant qu'aucun pays n'avance s'il n'y a pas de parité homme-femme. Il a assuré que la feuille de route du ministère était "claire", celle d'assurer une double transition, le rapatriement technique et technologique, qui passe par la réhabilitation de TDA dans certaines fonctions fondamentales, notamment d'être l'interface entre les chaines privées et les fournisseurs de service radiotélévision étrangers. L'amendement du statut de TDA, a poursuivi le ministre, permet à toutes les chaines privées d'opérer en toute légalité, en passant par les canaux financiers nationaux, en bancarisant la totalité des opérations, loin du marché informel. "C'est le rapatriement technique et technologique qui impose le TDA comme interface inévitable. On poursuit dans ce sens, avec une autre mission, qui est urgente, à savoir la possession d'un transpondeur qui permet justement de réaliser cette transition, le rapatriement technique sur Eutelsat", a-t-il expliqué, signalant que cela devient une "urgence" et qu'il "faut que ça se soit conclu d'ici la fin de la semaine". A.Belhimer a fait savoir que le deuxième chantier était le rapatriement juridique de ces chaines privées, avec l'amendement de la loi 2014 (audiovisuelle)". "On va installer cette après-midi, un comité au niveau du ministère conjointement avec l'ARAV, qui associera, dans une deuxième phase, tous les experts en la matière, pour adapter et mettre à jour la loi de 2014 sur l'audiovisuel. Nous avons deux chantiers urgents à terminer, à mon avis, avant la fin de l'été", a-t-il affirmé.
  • 25-04-2021
    -Depuis dimanche 18, les journalistes et les employés du Centre International de presse (CIP) organisent des sit in au sein de la maison de la presse Kouba pour dénoncer la situation critique que vit le centre depuis des mois et cela suite à la mauvaise gestion des responsables et surtout après la désignation d’une seule responsable avec plein de pouvoirs et prérogatives a la tête de plusieurs départements . En effet, ces derniers temps, le CIP dont le statut est une entreprise publique économique (EPIC) connaît une crise financière dont le non paiement des salaires, ce qui a poussé les employés à vivre une situation critique. Les journalistes sont se retrouvent limiter dans leurs tâches par contre le centre de formation se donne le droit à donner des formations en “hijama” “en esthétique” en coiffure et de cuisine, ce qui est contraire aux missions pour lesquelles a été créé le dit CIP. Les employés du centre dénoncent l’incompétence et la non qualifications de certains responsables et l’échec dans leur mission. Une employée a affirmé que cette situation touche à l’image de marque et surtout sa réputation du CIP qui est connue même à l’étranger, sans parler des dégradation qu’à connu le matériel dont dispose le dit centre et qui a été mal entretenu. Parmi leurs revendications des journalistes ainsi que les employés, le départ du Directeur Général et son staff et l’intervention du ministère tutelle et le lancement d’une enquête par les autorités compétentes sur la mauvaise gestion au sein du centre. Il faut rappeler que le Centre International de Presse a été créé en 2002 pour répondre aux exigences du monde audiovisuelle et sa mission principale est de faire les prestations techniques au profits des institutions étatiques et autres lors des événements importants comme les élections et les conférences internationales……………………………………………………………….. -Plusieurs sites électroniques connus pour défendre les intérêts de l'Algérie ont été la cible de tentatives de piratage, notamment lors de l’opération de transfert ou d’hébergement de contenu en Algérie, a fait savoir le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement. Dans une interview accordée aux sites électroniques elhadath.dz et Eldjzaireldjadida.dz, A. Belhimer a fait état de la détection de tentatives de piratage ciblant actuellement plusieurs sites électroniques connus pour défendre les intérêts de l’Algérie, notamment lors de l’opération de transfert ou d’hébergement de contenu en Algérie, que l’Entreprise de télédiffusion d’Algérie (TDA) œuvre à contrecarrer. Concernant les "entraves" rencontrées par les propriétaires de sites web avec les entreprises chargées de l’hébergement dans le domaine dz, le ministre a rappelé que le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST) est la seule partie en Algérie concernée et habilitée à accorder cet hébergement. Cet établissement public souverain jouit des prérogatives de passation de contrats avec des entreprises de sous-traitance, en l’occurrence des start-up offrant des services en matière de création et d’hébergement des sites web. En plus des entreprises de sous-traitance, le ministre a souligné l’existence d’entreprises publiques disposant des capacités techniques et humaines nécessaires les habilitant à offrir un service d’hébergement des sites web quelles que soient leur taille, à l’instar de la TDA, Algérie presse service (APS) et Algérie télécom, outre les entreprises privées assurant les mêmes missions. A cet effet, A. Belhimer a estimé "qu’il est tout à fait normal que la jeune expérience des sites web réglementés ne dépassant pas encore quatre mois, les expose à certains problèmes", affirmant néanmoins que les concernés "ne ménageront aucun effort, chacun dans son domaine de compétence, pour la prise en charge des préoccupations soulevées"............................................................................................................ --Rym Fettouche , directrice de l a Communication à Sanofi/Algérie est classée par les 40 femmes « les plus inspirantes des métiers de la communication et des médias en Afrique francophone et de sa diaspora » par le magazine Naole Media (mars 2021) .www.naole media.com.............................................................................................. --Les fake news ont tendance à déboussoler les Algériens jusqu’à leur empoisonner la vie. En ce sens, les Algériens ne savant plus qui croire et à quel Saint se vouer. En 24 heures, ils ont été assaillis par de fausses informations relayées à travers les réseaux sociaux et, pis encore, par des titres de la presse nationale. A ce titre, plusieurs quotidiens nationaux sont tombés dans le panneau puisqu’ils ont repris la rumeur faisant état d’une grève déclenchée à compter de ce dimanche dans plusieurs établissements scolaires. Il s’avère que c’est une fake news lâchée dans les réseaux sociaux et largement reprise pour faire la Une de certains titres de la presse nationale. A ce titre, les membres de l’Intersyndicale du secteur de l’Education nationale étaient en réunion ce dimanche pour “tirer au clair cette affaire”, soulignant qu’aucun syndicat relevant du secteur n’avait appelé à une grève. C’est à se demander qui a lancé cette rumeur ! Le faux décès de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a également fait le tour des réseaux sociaux. L’infirmation a été donnée par un faux site internet du journal Echorouk. Encore une fois, il s’est avéré qu’il s’agit d’une fausse mort de Bouteflika. Il en est de même pour les supporters du MC Alger qui sont sortis dans la rue jeudi dernier. Il s’agirait d’une manipulation dans la mesure où les appels à descendre dans la rue demeurent anonymes.
  • 21-04-2021
    -La télévision publique a dénoncé mercredi soir dans un communiqué sur son site les premiers sondages publiés par les instituts de sondages qui placent en premières positions les chaînes privées Echourouk et El Djazairia One. L’ENTV a indiqué les chiffres des sondages des instituts de sondages sont faussés puisqu’ils ont été réalisé sur la base d’un échantillon de 500 personnes. En contre partie, l’ENTV a affirmé qu’elle est la véritable leader de l’audience, puisque la majorité de ses productions ont remporté un grand succès sur les réseaux sociaux et notamment sur youtube. L’ENTV évoque notamment le grand succès de Achour Acher, du sitcom Timoucha 2 ou encore du feuilleton Liyam, dont les vues sur youtube et dont les chiffres ont dépassé les 1,5 millions de vues pour chaque programme.
  • 20-04-2021
    -Comme chaque année, Reporters sans frontières (RSF) vient de publier l’édition 2021 de son classement des pays selon la liberté de la presse. Globalement, la situation des journalistes semble s’être dégradée. « Jamais la zone blanche de la carte de la liberté de la presse, qui indique une situation d’exercice du journalisme, sinon optimale, du moins très satisfaisante, n’a été aussi réduite depuis 2013. Seuls 12 pays sur 180, soit 7 % (contre 8 % en 2020), peuvent encore se targuer d’offrir un environnement favorable à l’information », explique l’ONG. Selon RSF, l’Afrique est le continent le plus violent pour les journalistes. « Entre le 15 mars et le 15 mai 2020, RSF a enregistré trois fois plus d’arrestations et d’agressions de journalistes en Afrique subsaharienne que sur la même période un an plus tôt. De nombreux pays, y compris parmi les démocraties les plus avancées du continent, ont eu recours à la force et à la loi pour empêcher les journalistes de travailler. La couverture des mesures de confinement aura valu une jambe cassée à un journaliste de RDC des tirs de balles en caoutchouc contre l’une de ses consœurs en Afrique du Sud et 11 mois de prison au directeur d’une webtélé du Rwanda, finalement relaxé en mars dernier », explique RSF. Cela s’est ressenti au niveau des classements des nations africaines dans ce rapport où même la Namibie et le Ghana, considérés comme les meilleurs garants de la liberté de la presse sur le continent, ont vu leur classement baisser. Top 10 des pays africains en matière de liberté de la presse • Namibie (24e mondial) perd 1 place par rapport à 2020/ Cap-Vert (27e mondial) perd 2 places par rapport à 2020/ Ghana (30e mondial) stable par rapport à 2020/ Afrique du Sud (32e mondial) perd 1 place par rapport à 2020/ Burkina Faso (37e mondial) gagne 1 place par rapport à 2020/ Botswana (38e mondial) gagne 1 place par rapport à 2020/ Sénégal (49e mondial) perd 2 places par rapport à 2020/ Seychelles (52e mondial) perd 3 places par rapport à 2020/ Madagascar (57e mondial) perd 3 places par rapport à 2020/ Niger (59e mondial) perd 2 places par rapport à 2020………………………….L’Algérie a été classée 146ème sur 180 pays étudiés….Maroc : 136ème ..................................................................... -L’édition 2021 du classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) révèle que le journalisme est "totalement ou partiellement bloqué" dans 73% des pays évalués, selon son dernier rapport. Selon l'association, la pandémie de Covid-19 a dégradé les conditions de travail des journalistes. "L’exercice du journalisme, principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 États du classement établi par RSF et restreint dans 59 autres, soit au total 73 % des pays évalués", détaille le rapport. "Ces chiffres correspondent au nombre de pays classés rouge ou noir sur la carte mondiale de la liberté de la presse, c’est-à-dire ceux dans lesquels le journalisme est dans une 'situation dif?cile', voire 'très grave' et à ceux classés dans la zone orange, où l’exercice de la profession est considérée comme 'problématique'." "Ce sont des pays dans lesquels, finalement, quand on regarde les choses, où ce vaccin contre la désinformation qu'est le journalisme est soit partiellement, soit complètement bloqué", explique sur france info Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières (RSF). "Par exemple, en Amérique latine, où des présidents comme Bolsonaro au Brésil, Maduro au Venezuela, ont eux-mêmes propagé de fausses informations, y compris sur la pandémie, y compris au péril des vies de leurs concitoyens." "Heureusement, il s'est trouvé dans ces pays des journalistes pour faire le boulot, pour prouver la fausseté des assertions de ces chefs d'État et de gouvernement et pour rétablir la vérité sur la pandémie, y compris sur le nombre de morts." Christophe Deloire, directeur général de RSF à franceinfo RSF note une dégradation liée à la crise sanitaire du Covid-19. "Les journalistes sont confrontés à une 'fermeture des accès' au terrain comme aux sources d’information, du fait ou au prétexte de la crise sanitaire", explique l’association. "L’étude montre une difficulté croissante pour les journalistes d’enquêter et de faire des révélations sur des sujets sensibles, en particulier en Asie et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Europe." RSF cite plusieurs exemples : "En Iran, les autorités ont renforcé leur contrôle sur l’information et multiplié les condamnations de journalistes pour mieux minimiser le nombre de décès liés à la Covid-19. En Egypte, le pouvoir du président al-Sissi interdit tout simplement la publication de chiffres sur la pandémie autres que ceux du ministère de la Santé." Les pays les mieux notés en ce qui concerne la liberté de la presse sont en Europe du Nord : "Pour la cinquième année consécutive, la Norvège est classée au premier rang, même si les médias ont mis en exergue un manque d’accès aux informations publiques sur la pandémie. La Finlande conserve sa place de deuxième, tandis que la Suède (3e, 1) retrouve sa place de troisième, perdue l’année dernière au pro?t du Danemark (4e, -1)." Seuls 12 pays sur 180, soit 7 %, "peuvent encore se targuer d’offrir un environnement favorable à l’information", poursuit le rapport. La France est 34e, RSF rappelant que "les agressions contre les journalistes et les interpellations abusives s’y sont multipliées", tout comme en Allemagne ou en Italie.
  • 18-04-2021
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué que son département mobilisera toutes ses forces pour faire du scrutin législatif du 12 juin prochain, un «rendez-vous marquant» dans la construction de la nouvelle Algérie. Pour ce faire, M. Belhimer, qui s’exprimait dans un entretien accordé au site électronique «Algerie54.com», a précisé que «deux grands chantiers mobiliseront toutes nos forces d’ici les élections législatives du 12 juin prochain, à savoir l’accompagnement de l’Autorité indépendante des élections (ANIE), d’une part, et l’intensification et la diversification du contenu national produit dans le cyberespace (presse électronique), d’autre part». Pour ce qui est de l’ANIE, il a fait savoir que son département agit conformément aux attributions que lui confère la loi, lesquelles sont «expressément rattachées à la promotion, la consolidation de la démocratie et de la liberté d’expression, ainsi qu’au développement de la communication», ajoutant que «les mises en garde récurrentes et confraternelles du ministère contre les atteintes aux règles d’éthique et de déontologie ne peuvent occulter l’attachement, large et profond, de l’écrasante majorité de nos journalistes à un exercice sain et paisible du métier». À ce titre, M. Belhimer a précisé qu’il est, encore une fois, fait appel «aux nobles valeurs de civisme et de patriotisme, au professionnalisme et au sens de responsabilité, au demeurant fortement enracinées parmi nos confrères, afin de faire du rendez-vous du 12 juin, un rendez-vous marquant dans la construction de la nouvelle Algérie». Pour sa part, l’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel) assumera la mission que lui fixe la loi relative à l’activité audiovisuelle de «veiller, par tous les moyens appropriés, au respect de l’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion dans les programmes des services de diffusion sonore et télévisuelle, notamment sur des émissions d’information politique et générale», a-t-il dit. Il a ajouté que l’ANIE, «en tant que maître-d’œuvre, est en charge de leur préparation, de leur organisation, de leur gestion et de leur supervision, ce qui comporte à toutes les étapes, une charge évidente de communication qu’elle assume en toute souveraineté, hors de toute interférence exécutive ou autre». Au sujet du «chantier» des sites électroniques, M. Belhimer a fait observer que «70% des Algériens consultent la presse électronique, et que, plus important encore, la lisibilité de notre contenu national passe forcément par les réseaux, la transition numérique revêtant un caractère existentiel pour l’État-nation». Pour le ministre, «la sécurisation des plateformes web et sites électroniques est un enjeu fondamental, comme l’atteste un audit récent des sites web institutionnels, réalisé par l’Observatoire du groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN)». À une question relative à la survie de la presse nationale, liée à la publicité institutionnelle, M. Belhimer a indiqué que l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) a engagé «un assainissement du secteur, en instituant de nouvelles règles du jeu en matière de distribution de sa manne publicitaire représentant 60% du marché national». Il a expliqué que l’ANEP a entrepris de renouveler ses conventions avec les médias, en fixant de nouvelles règles, notamment les 15 critères transitoires auxquels doit obéir tout média aspirant à bénéficier de la publicité institutionnelle. «Outre les documents administratifs d’usage, ces médias doivent respecter l’éthique, ne pas faire l’objet d’une condamnation infamante, notamment pour diffamation, chantage, faux-usage de faux ou corruption», a-t-il détaillé. Dans le même sillage, M. Belhimer a rappelé qu’il y a un an, «le 12 avril 2020, nous mettions en garde contre +les financements étrangers+ de la presse nationale (tous supports confondus), de quelque nature que ce soit et de quelque provenance que ce soit», précisant qu’ils sont «absolument interdits». Répondant à une question sur «l’implication de certains médias algériens et certains journalistes affidés à certains agendas étrangers», M. Belhimer a relevé que «toute cette haine déversée par les trolls sionistes, du makhzen et d’autres résidus de l’ordre colonial contre le courant patriotique et son épine dorsale l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, est un indicateur fort que nous sommes dans la bonne direction». «Ce microcosme qui réunit, contre-nature, +des milieux séparatistes et des mouvances illégales proches du terrorisme, qui exploitent les marches hebdomadaires+, comme l’a signalé le communiqué du Haut Conseil de sécurité du 6 avril dernier, déploie un art consommé de combler le vide du vendredi après-midi et de monter en mayonnaise des mensonges qui viennent alimenter le palmarès déjà fleuri des +fakenews+ et des +deepfakes+», a commenté M. Belhimer. ..................................................................................................... --Le quotidien "Liberté" annonce ce lundi dans un communiqué l’incarcération de son correspondant à Tamanrasset, Rabah Karèche. "Rabah Karèche a été placé sous mandat de dépôt, après avoir passé la nuit dans les locaux du commissariat central, puis présenté, ce matin, devant procureur de la république, et ensuite le juge d’instruction près le tribunal de Tamanrasset" précise la même source. "La convocation du journaliste Rabah Karèche, hier, par les services de police, provient après la publication dans l’édition du dimanche 18 avril de Liberté, d’un article sur une manifestation contre le nouveau découpage", souligne le même document. En recul dans le monde, selon RSF, la liberté de la presse est également un défi de taille en Afrique. Depuis quelques années, le continent est le théâtre de nombreuses violences contre les journalistes.
  • 13-04-2021
    -Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a révélé, ce mardi que des parties extérieures instrumentalisent "le nouveau Hirak" dans leur guerre contre l’Algérie, précisant que les autorités algériennes œuvrent à "sensibiliser ceux qui sont entraînés involontairement par les appels aux actes subversifs". "Ce n’est un secret pour personne que certaines parties extérieures instrumentalisent ce pseudo Hirak, appelé nouveau Hirak, dans leur guerre contre l’Algérie", a souligné M. Belhimer dans un entretien accordé au journal El Maouid El Yaoumi. Ces parties, a-t-il dit, "recourent à des moyens malsains, en tentant notamment de tromper l’opinion publique et de falsifier les faits, mais ces méthodes ont été mises à nue". Les autorités algériennes "tentent de sensibiliser les personnes qui sont entraînées involontairement par les appels aux actes subversifs" et ceux qui sont victimes ou ont été trompés par de faux slogans, a-t-il précisé, ajoutant que "les médias nationaux jouent leur rôle dans ce sens". A une question sur les élections législatives du 12 juin prochain, il a indiqué que les autorités publiques "ont apporté toutes les facilitations et les garanties susceptibles d’ouvrir la voie à une nouvelle élite politique, notamment celle issue du Hirak authentique béni" outre "les garanties de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui sont à même de garantir la régularité et la transparence de ce scrutin". Concernant le projet de fabrication du vaccin russe "Spoutnik V" en Algérie, le ministre de la Communication a indiqué que l’Algérie a fait "un choix stratégique et avant-gardiste pour la fabrication du vaccin russe, à partir de septembre prochain, dans les usines de l’entreprise publique Saïdal", ajoutant que "l’Algérie aura ainsi franchi de grands pas dans ce domaine, en application de la décision du président de la République relative à la production du vaccin anti-Covid-19 pour surmonter la pandémie". Quant au dossier de la relance économique, le ministre a estimé que "les données actuelles et les engagements pris par le président de la République montrent que nous avançons à pas sûrs vers la diversification de l’économie et le développement, voire la promotion des exportations", arguant que l’Algérie "mise aujourd’hui sur ses potentialités, notamment les jeunes qui ont prouvé leurs grandes capacités et potentialités innovantes exceptionnelles". Evoquant le montage des véhicules, M. Belhimer a rappelé les déclarations du président de la République qui a affirmé à maintes reprises l’importance d’un engagement sérieux et transparent de la part de ces usines pour éviter les scandales et les erreurs du passé. Concernant le dossier de la mémoire, le porte-parole du gouvernement a souligné que l’Algérie "poursuit ses démarches à haut niveau avec les autorités françaises", précisant que "les négociations avec la partie française avancent à pas sûrs en dépit des tentatives de blocages menées par des parties connues". "Elles constituent un crime contre l'humanité", a-t-il dit au sujet des séquelles des essais nucléaires dans le Sud algérien, imputant à l'Etat français la responsabilité de "l'indemnisation telle que reconnue en 2010 où les membres de l'armée française participant aux essais ont été indemnisés". A propos de la 32e session du sommet arabe prévue en mars 2020 à Alger, le ministre a indiqué que "l'Algérie s'est bien préparée mais l'apparition de la Covid-19 a perturbé l'agenda du sommet, d'où son report jusqu'à l'amélioration de la situation sanitaire à l'échelle mondiale et arabe". Il a émis "le souhait" de voir le sommet se tenir dans les plus brefs délais. "Les questions d'ordre politique seront au cœur du sommet au regard des derniers développements dans la région du monde arabe, outre la réforme et le développement de la Ligue arabe et de l'action arabe commune. La lutte antiterroriste, l'immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de drogue figureront également à l'ordre du jour", a rappelé M. Belhimer. Le sommet examinera aussi "d'autres thèmes et projets liés aux domaines économique, social et culturel qui seront soumis aux dirigeants arabes par le Conseil économique et social de la Ligue arabe et les conseils ministériels ad hoc".
  • 10-04-2021
    -Dans un entretien accordé au site électronique HuffPost Arabi, A. Belhimer a évoqué le soutien de l'Algérie aux questions justes à travers le monde, à l'instar de la question palestinienne qui, a-t-il dit, constitue «une position constante qui ne se soumettra à aucun chantage ni à aucune pression quelles que soient la nature et la source». S'agissant du refus par l'Algérie de la normalisation, A. Belhimer a rappelé que le Président Tebboune «est un homme de positions et de principes qui ne négocie pas les questions décisives, avec à leur tête la question palestinienne (...), refusant de chevaucher la vague de la normalisation». Cette décision «souveraine et constante» reflète «la profonde conviction du peuple algérien» qui «ne se laissera pas influencer par celui qui a choisi la normalisation ni par celui qui en fait la promotion», poursuit le Porte-parole du gouvernement. S'agissant de l'ouverture de la voie à Israël qui prend pied dans le Maghreb arabe suite à la normalisation de ses relations avec le Maroc, A. Belhimer a tenu à préciser que cette normalisation est établie depuis des années. Ce qui s'est produit récemment n'est autre qu'une officialisation de cette relation. Pour ce qui est de l'Algérie, le ministre de la Communication a indiqué que ceux qui revendiquent la normalisation «sont conscients qu'ils ne sont pas capables d'exercer un chantage ou de l'affaiblir, aussi bien par la normalisation que par toute autre manœuvre malhonnête», et ce «tant que ce grand pays détient une armée nationale en accord avec les institutions restantes de l'Etat et en parfaite harmonie avec le peuple qui la soutient inconditionnellement», a-t-il dit. Le ministre a réitéré le soutien de l'Algérie à la cause sahraouie, envers laquelle sa position demeure «claire». «L'Algérie n'a eu de cesse de réaffirmer son soutien à tout accord convenu entre les parties au conflit dans le Sahara occidental en vue de mettre un terme à la guerre dans la dernière colonie en Afrique», a-t-il précisé. A une question sur les demandes incessantes du Maroc pour la réouverture des frontières entre les deux pays, A. Belhimer a tenu à rappeler que l'Algérie n'était pas responsable de cette situation. «La demande de la réouverture des frontières par les responsables marocains ne suffit pas, car ces derniers doivent avoir de bonnes intentions et prendre les mesures nécessaires pour cesser les atteintes et les crimes à l'encontre de l'Algérie aux frontières, notamment le trafic des armes et de la drogue». A propos des agriculteurs et paysans marocains exploitant des terres algériennes dans la wilaya de Béchar, auxquels l'Algérie a demandé d'évacuer les lieux, A. Belhimer a mis en avant que l'Algérie «possède un droit souverain absolu pour disposer de ses terres, dont la récupération des régions exploitées illégalement par des étrangers». Quoique les frontières communes entre les deux pays soient transformées en «des issues préférées pour la contrebande», «des mesures ont été prises à cet effet pour mettre fin à ces pratiques dangereuses visant la sécurité et la stabilité de l'Algérie», a soutenu le ministre, rappelant que «ces citoyens marocains, bien qu'ils exploitent des terres algériennes depuis des années sans la moindre contrepartie, ils payent, en revanche, les impôts pour leur pays». Concernant les relations algéro-françaises, notamment sur le dossier de la Mémoire, A. Belhimer a salué les résultats obtenus jusqu'à présent, mais, poursuit le ministre, «quand bien même nous apprécions les pas franchis dans ce sens, ils reste par contre en deçà des attentes, car impossible de se contenter de parties discontinues et dispersées de cette affaire de principe et fédératrice dont nous renoncerons pas et qui ne doit pas être utilisée comme fonds de commerce pour d'autres fins». Affirmant la poursuite des différentes mesures prises dans le cadre de la satisfaction des revendications du hirak, A. Belhimer a fait savoir qu'«en parallèle avec les initiative de bonne volonté et ces mesures prises en cette difficile conjoncture, nous avons constaté des mouvements suspects et dangereux n'ayant aucun lien avec les revendications et les objectifs du Hirak». A ce propos, le Porte-parole du Gouvernement a souligné que «l'Etat est à l'affût des manœuvres, des actes de provocation et de déviations cautionnés par des parties séparatistes ainsi que des mouvements illégaux dont la référence est proche du terrorisme qui tentent d'exploiter les marches hebdomadaires». Qualifiant le lien entre l'Armée nationale populaire et son peuple de «garant de l’immunité du pays», le ministre de la Communication a rappelé les multiples expériences qu'avait connue l'Algérie prouvant ainsi que «nul ne peut entamer le lien solide entre l'Armée et la partie ni entre l'Armée et les différentes institutions à l'image de la Présidence de la République». S'agissant des prochaines législatives du 12 juin et le boycott annoncé par certains partis politiques, A. Belhimer a rappelé, «le grand nombre de citoyens désirant y participer», ajoutant que «les règles de la démocratie consistent à ce que nous respections les décisions et la liberté de ce nombre infime de partis». Estimant que «les prochaines élections seront organisées conformément aux normes de régularité et de transparence absolue grâce à la nouvelle loi électorale», A. Belhimer a souligné que «les urnes seront la seule voie pour l'élection des représentants du peuple».
  • 07-04-2021
    -Dans un communiqué à la tonalité sévère, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a condamné, hier mardi, «la diffamation médiatique et l'exploitation immorale» des enfants via les réseaux sociaux, appelant les utilisateurs des médias audiovisuels et les usagers des médias alternatifs au respect de la loi. «L'Autorité de régulation de l'audiovisuel a suivi avec une vive inquiétude la question de la diffamation médiatique et l'exploitation immorale, via les réseaux sociaux, de l'enfant Chetouane Saïd qui a été mêlé à des marches de protestation et poussé à brandir des slogans politiques qu'il n'est pas en mesure de saisir vu son jeune âge", condamnant de telles pratiques qui visent essentiellement à tromper l'enfant et à manipuler ses sentiments et ses émotions», écrit le communiqué. L'ARAV fustige, ainsi, «plusieurs dérapages dangereux exercés sur les mineurs en les impliquant dans des mouvements de protestation à caractère politique», poursuit- elle dans son communiqué, rappelant médias audiovisuels et alternatifs et parents au respect de la loi 15-12 «qui garantit à l'enfant son droit à la protection de tous les préjudices», a-t-elle souligné.
  • 06-04-2021
    -L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a condamné, mardi dans un communiqué, "la diffamation médiatique et l'exploitation immorale" des enfants via les réseaux sociaux, appelant les utilisateurs des médias audiovisuels et les usagers des médias alternatifs au respect de la loi. "L'Autorité de régulation de l'audiovisuel a suivi avec une vive inquiétude la question de la diffamation médiatique et l'exploitation immorale, via les réseaux sociaux, de l'enfant Chetouane Saïd qui a été mêlé à des marches de protestation et poussé à brandir des slogans politiques qu'il n'est pas en mesure de saisir vu son jeune âge", condamnant de telles pratiques qui visent essentiellement à tromper l'enfant et à manipuler ses sentiments et ses émotions". Dans ce contexte, l'autorité a rappelé le communiqué rendu public le 02-06-2020 dans lequel elle a appelé à protéger l'enfant de toute forme d'atteinte qu'il pourrait subir du fait de contenus médiatiques qui ne prennent pas en compte sa spécificité. L'ARAV a indiqué poursuivre le constat de plusieurs dérapages dangereux exercés sur les mineurs en les impliquant dans des mouvements de protestation à caractère politique", appelant les médias audiovisuels et alternatifs ainsi que les parents à respecter la loi 15-12 qui garantit à l'enfant son droit à la protection de tous les préjudices". Après avoir plaidé pour "le respect des lois de la République et la convention internationale sur les droits de l'enfant", l'ARAV a tenu à rappeler aux parents la nécessité "de veiller à la protection de leurs enfants de toute forme d'exploitation et à ne pas les engager dans des questions et sujets quelque que soit leur forme ou contenu, afin de garantir leur bonne éducation et élever une génération imprégnée de valeurs qui inculquent en eux le véritable sens de patriotisme". L'ARAV a appelé à "préserver l'enfant de toute forme d'atteinte contre son intégrité physique et morale", exprimant sa détermination à réguler la scène médiatique audiovisuelle tant à travers les chaînes audiovisuelles que par internet.