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Journée du Lundi 08/09/2020

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-Comme cela avait été exprimé plusieurs fois par ses hauts responsables, l'Algérie n’est pas très chaude à l’idée de donner son OK pour l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange (ZLE) avec l'UE et souhaite renégocier certaines dispositions de l’accord d’association. En effet, le porte-parole de la Commission européenne a révélé hier à l’AFP que l’Algérie a demandé «oralement» à l’Union européenne de reporter l’achèvement de la zone de libre-échange entre les deux régions, initialement prévue le 1er septembre. L’entrée en vigueur de la zone de libre- échange devait intervenir le 1er septembre 2020, c'est-à-dire depuis une semaine déjà, conformément aux dispositions de l’accord d’association entre Alger et Bruxelles, entré en vigueur au 1er septembre 2005. Mais le porte–parole de la commission soutient que «les dernières données disponibles confirment que les autorités algériennes n’ont pas démantelé les derniers droits de douane prévus, ce qui aurait dû être fait avant le 1er septembre 2020». Une perspective qui, si elle se confirmait», constituerait d’après lui t «une violation de l’accord », a-t-il ajouté. Pourtant, l’Algérie à demandé là moult reprises et depuis des années aux responsables de l’UE de renégocier l’accord d’association jugé à juste titre, nettement défavorable à son économie alors qu’il était censé garantir une partenariat «gagnant-gagnant». Le responsable de la commission européenne ne ferme tout de même pas la porte et concède que celle-ci est prête a «écouter d’éventuelles propositions algériennes» «Toute révision de l’accord (…) devrait faire l’objet d’une décision mutuelle au sein du Conseil d’association UE-Algérie, a-.t-il précisé. En creux, l’UE invite les responsables algériens à faire une demande de report de la ZLE en bonne et due forme et solliciter la renégociation de l’accord d’association qui, il est vrai fait consensus contre lui en Algérie. Celui-ci prévoyait, faut-il le rappeler, une période de transition de douze ans, (soit jusqu’en 2017), avant que l’Algérie n’élimine progressivement ses droits de douane sur des produits industriels et qu’elle applique une libéralisation sélective de ses produits agricoles. Cette période a par la suite été prolongée de trois ans, jusqu’au 1er septembre dernier, pour certains produits comme l’acier, les textiles, les produits électroniques et l’automobile. Le fait que l’Algérie n’ait pas encore démantelé les derniers droits de douanes prévus, est signe qu’elle n’est pas bien préparée à cette ZLE qui induirait un flux massifs des produits européens et pourront être fatale à son économie qui subit gravement les contrecoups de la double crise financière et sanitaire.