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Vie politique

Journée du Lundi 27/10/2020

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-La campagne référendaire sur le projet de révision de la Constitution a atteint, mardi , sa vitesse de croisière, à la faveur notamment du meeting du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, organisé à l’auditorium de l’Université es sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar (Alger) Parlant de la symbolique du 1er Novembre 1954, il a rappelé que le peuple s’était soulevé comme un seul homme contre le colonisateur, qui a tenté de détruire nos valeurs et repères socioculturels, et pour mettre le pays sur les rails du progrès. Et de faire le parallèle avec le référendum sur la Constitution : «Le 1er novembre 2020 est une étape, non moins importante qui représente une passerelle entre le passé et le futur. La constitution de 2020 n’est pas une rupture avec notre passé glorieux, mais une nette coupure avec la bande, la corruption et l’injustice.» S’agissant du projet de l’amendement de la loi fondamentale du pays, Djerad l’a qualifié «d’affirmation d’une ambition, celle de commencer à écrire une nouvelle histoire». Il ne s’est pas privé de ringardiser certaines réalisations ou pratiques de l’ancien système. «Il faut tout changer», a-t-il déclaré, salué par un tonnerre d’applaudissements. S’attardant sur la «relation naturelle» entre la déclaration du 1er Novembre et la nouvelle Constitution, il a rappelé que le projet fait partie des engagements phares du Président……… A noter que pour Abdelaziz Djerad, ceux qui pourfendent ce texte veulent, en fait, que l’on «demeure dans la situation passée et que l’on ne sorte pas de la crise». Et de poursuivre que ceux-là ne veulent pas de la démocratie et des libertés, invitant à faire «bloc» pour faire passer ce projet, afin de faire échec à ce projet……………………………. ; -Les meetings organisés dans le cadre de la campagne référendaire auront permis aux ministres de s’exprimer en dehors de leur domaine de compétences, de déraper et même de se faire des mises au point. À la veille du silence électoral imposé avant le référendum, ils étaient nombreux à animer des meetings. C’était le cas du garde des Sceaux qui, dans son intervention, a fait une allusion à peine voilée aux récents propos tenus par son jeune collègue du département des Sports. Visiblement offusqué, Zeghmati s’est demandé «Comment en est-on arrivé là ? Ne sommes-nous donc pas en mesure de garder nos enfants chez nous ? Est-ce qu’une mère peut se séparer de ses enfants ?», ajoutant que l’Algérie, c’est la mère qui a enfanté des cadres. Comment peut-elle aujourd’hui leur demander de partir ? Que nous est-il arrivés ? Que s’est-il passé pour qu’on en arrive là ?» Avant de finir son intervention sur ce qui s’apparente à une sentence : «Si les martyrs revenaient aujourd’hui, ils nous condamneraient tous, sans exception !». S’il n’a fait aucune référence au récent discours du ministre de la Jeunesse et des Sports, il est difficile de ne pas voir en ce coup de gueule, une réponse indirecte à Khaldi, qui avait soulevé un tollé, en affirmant que les personnes qui n’étaient pas d’accord avec les référents auxquels s’adosse la Constitution, pouvaient «changer de pays». Il a dû, le lendemain, «clarifier» sa pensée et présenter ses excuses pour avoir été «mal compris».