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Vie politique

Journée du Dimanche 28/09/2020

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-Le président du MSP, Abderrazak Makri est revenu ce lundi sur la décision de son parti de voter «Non» au référendum saur la révision de la constitution le 01 novembre prochain. Dans une conférence de presse qu’il a animée au siège du MSP, Makri a motivé la décision du Majliss Echoura (conseil consultatif) par le fait que la mouture finale de la constitution «n’est pas consensuelle» et que la commission qui l’a élaborée n’est pas représentative». Et pour boucler al boucle, Makri rappelle que le projet a été adoptée par «les députés de la majorité favorable au pouvoir». Abderrazak Makri argué également du fait que les propositions de son parti n’ont pas été prises en considération, notamment a-t-il précisé, «celles relatives à la nature du régime et la désignation d’un chef du gouvernement issu de la majorité». Aussi, le chef du mouvement islamiste, relève l’existence de «disposition empoisonnées qui menacent l’identité nationale à l’instar de la neutralité de l’école» Makri a en outre dénoncé le maintien de l’article 67 régissant les fonctions supérieurs de l’Etat et qu’il a qualifié de «blague» Pour autant et malgré ses réserves, le MSP par la voix de son président appelle les algériens à se rendre «massivement» aux urnes pour…rejeter le projet de loi de révision de la constitution...........................................................................................................; - Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rappelé lundi que la sensibilisation des citoyens, dans le cadre de la campagne électorale pour le référendum du 1er novembre, qui débutera le 07 octobre, est du seul ressort de son instance. Un rappel qui sonne comme une sorte de mise au point à certains partis politiques, soucieux de gagner les bonnes grâces de pouvoir, qui se proposent de faire un travail de sensibilisation et de pédagogie pour convaincre les citoyens à voter en masse. La campagne électorale pour le référendum sur la révision constitutionnelle débute officiellement le mercredi 7 octobre 2020. « Il y a un vide juridique à propos de l’organisation d’une campagne électorale pour un référendum. Je ne sais pourquoi cela n’a pas été prévu auparavant. Nous allons combler ce vide. J’ai pris une décision, qui sera prête dans 48 heures, pour prendre en charge tous les aspects liés à la la campagne électorale. Cette décision aura la même force qu’un décret exécutif », a annoncé Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), à la chaine Une de la radio nationale, ce lundi 28 septembre. Il a précisé que la campagne se déroulera sans la tenue de meetings électoraux en salle en raison de la pandémie de la Covid-19. « La campagne sera adaptée à la situation dans le pays. Il y aura des activités qui seront organisées en concertation avec les partis et les associations. Rien n’a été négligé », a ajouté Mohamed Charfi qui annoncera les détails du programme de la campagne plus tard. Corps électoral en baisse Mohamed Charfi a, par ailleurs, annoncé la baisse du corps électoral après l’assainissement du fichier électoral. « L’opération a été sérieuse cette fois-ci. Nous avons trouvé des personnes décédées depuis quinze ou vingt ans dans le fichier. Près de 300.000 noms ont été supprimés », a-t-il précisé. Avant l’élection présidentielle de décembre 2019, l’ANIE avait annoncé que le corps électoral était de 24.474.161 électeurs inscrits. « Il est aujourd’hui de plus de 23.000.000 électeurs, nous allons poursuivre l’opération, probablement avant les élections législatives, si la date n’est pas trop rapprochée », a indiqué Mohamed Charfi.