Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Tourisme (et Loisirs)

Journée du Vendredi 22/08/2020

<< août 2020 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 31 1 2 3 4



-Le Club des Pins, fermé au public depuis presque 30 ans, était devenu, au fil du temps, un lieu symbolisant le système de privilèges instauré par les pouvoirs successifs et qui a profité à une catégorie de la société. La plage de la résidence d’Etat de Club des Pins a connu, ce samedi, une grande affluence, après l’annonce, la veille, sur des médias télévisuels, de sa réouverture au grand public, une décision prise par la présidence de la République, depuis le 15 août apparemment. Si certains n’y ont pas vu une «décision importante», étant donné que seule la plage a été rouverte, d’autres, par contre, ont estimé que c’est une victoire pour les citoyens. Club des Pins, fermé au public depuis presque 30 ans, était devenu, au fil du temps, un lieu symbolisant le système de privilèges instauré par les pouvoirs successifs qui a profité à une petite partie de la société. D’ailleurs, plus d’une fois, lors des manifestations du hirak, des manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles ils réclamaient la réouverture de ce lieu. «Club des Pins, territoire libéré», ont commenté, avant-hier soir, des internautes sur les réseaux sociaux. C’est ce qui a fait que la réouverture au public de ce «lieu des privilégiés» est un «événement» largement commenté par beaucoup d’Algériens. «Je pense que si nous n’étions pas sortis dans la rue, cette plage ne serait pas ouverte au public en ce moment», nous dira un jeune rencontré sur place. A cet effet, vendredi déjà, en fin de journée, des centaines de personnes se sont dirigées vers le lieu après avoir pris connaissance de la mesure. Et hier, l’affluence était encore plus importante. «On n’a jamais travaillé comme ça. Les gens commencent à arriver à 6h, juste après la fin du confinement», déclare un agent de sécurité.