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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 11/04/2024

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-Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, jeudi, un projet de communiqué de presse sur initiative de l'Algérie, Guyana et la Slovénie concernant les questions de la famine et de la sécurité des travailleurs humanitaires dans la bande de Ghaza qui subit depuis le 7 octobre dernier une agression sioniste sans précédent. Dans le document approuvé par consensus, les membres du Conseil de sécurité expriment leur "inquiétude" suite aux frappes sionistes ayant tué, il y a deux semaines, sept membres de l'ONG World Central Kitchen. "Cette attaque effroyable a porté le nombre d'employés humanitaires tués à Ghaza, au cours du conflit, à 224, soit plus de trois fois le nombre d'employés humanitaires tués dans n'importe quel conflit répertorié en une année", lit-on dans le texte. Les membres du Conseil de sécurité, qui s'étaient réunis vendredi dernier avec comme ordre du jour la famine et la sécurité des travailleurs humanitaires à Ghaza, affirment qu'il est nécessaire que des "comptes soient rendus", exigeant une enquête transparente. Ils exigent, en outre, que les employés humanitaires soient protégés, de même que les infrastructures et les opérations menées sous la protection du droit international. D'autre part, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur "profonde préoccupation" concernant le bilan humain de l'agression sioniste en cours à Ghaza, la situation humanitaire catastrophique et la menace d'une famine imminente dans l'enclave palestinienne. Ils appellent à la levée immédiate du blocus sioniste et à faciliter la livraison de l'aide humanitaire. Le document appelle, par ailleurs, au respect total du droit international, du droit humanitaire international et de la législation internationale sur les droits humains, exigeant un cessez-le-feu durable dans la bande de Ghaza. Le Conseil exprime, d'un autre côté, son total soutien à la Coordinatrice de l'action humanitaire et de reconstruction pour Ghaza, "dans le cadre de la résolution 2720 (2023)" ainsi qu'aux efforts de tous les personnels et des agences de l'ONU dont l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) "qui travaillent pour assurer une assistance humanitaire aux civils à Ghaza". Il condamne, enfin, tous les actes de violence ciblant les civils. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi jeudi à 33.545 martyrs et 76.094 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon les autorités palestiniennes à Ghaza. Lors de ses opérations criminelles, l'armée sioniste n'hésite pas à cibler les travailleurs humanitaires et les journalistes.................................................................................................................... ; -Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont pas parvenus à un consensus jeudi pour recommander une adhésion de l’Etat de Palestine aux Nations unies, a annoncé l’ambassadrice maltaise, qui préside le Conseil en avril. « Il n’y a pas eu de consensus » sur l’admission d’un Etat palestinien, a déclaré Vanessa Frazier à l’issue d’une réunion à huis-clos, mais cette absence de consensus n’empêche pas un Etat membre de soumettre la question à un vote du Conseil. Elle a assuré que « deux-tiers » des membres du Conseil étaient en faveur de cette adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine, sans les nommer. Mais ce comité ne peut prendre de décisions que par consensus. Cela ne marque pas pour autant la fin de la démarche palestinienne. Suite au rapport du comité, n’importe quel Etat membre du Conseil peut en effet mettre au vote une résolution sur cette adhésion. Selon des sources diplomatiques, un vote pourrait avoir lieu le 18 avril au sein du Conseil. En septembre 2011, le président Palestinien Mahmoud Abbas avait lancé la procédure demandant « l’adhésion de l’Etat de Palestine à l’ONU ». En 2012, la Palestine a obtenu le statut « d’Etat non membre observateur». La semaine dernière, la Palestine a relancé sa demande d’adhésion dans un courrier adressé au Conseil de sécurité qui a enclenché lundi le processus d’examen. « Tout ce que nous demandons, c’est de prendre notre place légitime au sein de la communauté des Nations », a plaidé cette semaine l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour. Cette question est évoquée au moment où l’armée sioniste commet un véritable génocide dans la bande de Ghaza depuis le mois d’octobre dernier.