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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 11/03/2021

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- Le gouvernement du Maroc, pays qui continue d'être le premier producteur de cannabis dans le monde, a validé jeudi un projet de loi légalisant l'usage de cette drogue à des fins thérapeutique, rapportent des médias locaux. D'après ces sources, le texte, qui doit encore être entériné par le Parlement, prévoit la création d'une "agence nationale de régulation" des activités liées au cannabis, un organe qui sera chargé de "développer un circuit agricole et industriel" dans les régions "autorisées à produire" cette plante. Une étude de l’"Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée" (un réseau indépendant) publiée en 2020 évalue la production marocaine annuelle de cannabis à plus de 700 tonnes, pour une valeur de 23 milliards de dollars. Dans son dernier rapport publié en 2020, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a indiqué que le Maroc continue d'être le premier producteur de cannabis dans le monde avec 47.500 ha de culture de cette substance en 2018. Les chiffres officiels dévoilés cette semaine à Rabat font état de "55.000 hectares cultivé en 2019". Selon l'ONUDC, le Maroc est cité dans un cinquième des cas de saisie de résine de cannabis opérées à travers le monde au cours de la période 2014-2018. Le rapport intitulé "2020 World Drug Report" souligne, en outre, que la plupart des résines de cannabis d’origine marocaine destinées à l’Europe sont d’abord expédiées vers l’Espagne avant d’atteindre les autres pays européens. Par ailleurs, un rapport du département d’Etat américain, publié en 2017, avait révélé que le trafic de drogue a représenté près de 23% du PIB du Maroc en 2016, soit l’équivalent de 23 milliards de dollars. Ainsi, le département d’Etat américain s’inquiète de l’ampleur du blanchiment d’argent au Maroc issu du trafic de cannabis et du transit de la Cocaïne destinée à l’Europe. Le même rapport avait indiqué que les fonds sont facilement blanchis grâce aux transactions immobilières et l’acquisition de produits de luxe comme les bijoux ou les véhicules haut de gamme. D'après la même source, les banques offshore situées dans la zone franche de Tanger sont devenues "un véritable trou noir de la finance marocaine".