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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Samedi 04/10/2020

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-Le Premier ministre,Abdelaziz Djerad effectue, ce dimanche, en tant que représentant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une visite à l'Etat du Koweït, à la tête d'une délégation ministérielle pour présenter les condoléances, suite au décès de l'Emir du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. "Le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad effectue, en tant que représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une visite à l'Etat du Koweït frère, à la tête d'une délégation ministérielle composée des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des Affaires religieuses et des Wakfs pour présenter les condoléances au nom du gouvernement et du peuple algériens, suite au décès de l'Emir de l'Etat du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah", lit-on dans le communiqué………………………………………………………………………………………………….. -Le non à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie arrive en tête, selon des résultats encore partiels du deuxième référendum d’autodétermination dans cet archipel stratégique du Pacifique-Sud, marqué par une mobilisation sans précédent, rapporte l’AFP. Selon des résultats portant sur 70% des bulletins dépouillés, le non à l’indépendance l’emporte avec 53,3% face au oui qui est en progression par rapport au référendum du 4 novembre 2018. Il y a deux ans, le non l’a emporté à 56,7%, contre 43,3% pour le oui. Ce territoire, situé à 18 000 km de Paris, représente l’un des derniers bastions de souveraineté européenne dans la zone après le Brexit. «Je ne suis pas satisfait de la tendance que nous avons ce soir, qui met en évidence à nouveau le clivage profond qui sépare la société calédonienne sur cette question fondamentale de l’indépendance», a déclaré le président du gouvernement, Thierry Santa (droite, loyaliste). En revanche, le maire de Houaïlou et membre de l’union calédonienne (FLNKS), Pascal Sawa, s’est réjoui de la forte participation. «Si ce n’est pas aujourd’hui (que l’indépendance l’emporte, ndlr), ce sera au troisième référendum. On respecte le résultat de ce soir», a-t-il déclaré. En cas de victoire du non, un troisième référendum est possible d’ici à 2022. Une option que refusent déjà les loyalistes, mais que les indépendantistes disent vouloir mettre en œuvre. En 1853, la France occupe la Nouvelle Calédonie. En 1863, elle la déclare colonie pénitentiaire (jusqu’en 1931). En 1878, l’insurrection kanake est déclenchée. En 1887 est institué le régime de l’indigénat (jusqu’en 1946). En 1969 sont créés les Foulards rouges, une association politique d’étudiants kanaks qui contestent l’autorité française. En 1984, est fondé le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) dirigé par Jean-Marie Tjibaou. Ce référendum, comme le premier, s’inscrit dans un processus de décolonisation entamé en 1988 par les accords de Matignon, signés par l’indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou et le loyaliste Jacques Lafleur, après plusieurs années de quasi guerre civile entre Kanaks, peuple premier, et Caldoches ((la population d’origine européenne ou métissée). Ces affrontements ont culminé avec la prise d’otages et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988 (25 morts). Ces accords, consolidés dix ans plus tard par l’accord de Nouméa, ont institué un rééquilibrage économique et géographique en faveur des Kanaks et un partage du pouvoir politique, même si les inégalités sociales restent importantes