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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 30-05-2021
    -Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont suspendu le Mali du bloc sous-régional jusqu'à la restauration d'un régime démocratique dans ce pays, a annoncé, dimanche, Shirley Ayorkor Botchway, cheffe du conseil des ministres de l'organisation. S'adressant à la presse au nom des chefs d'Etat après leur sommet extraordinaire d'une journée au Ghana, elle a indiqué que le Mali avait pour tâche de respecter le calendrier de transition et de rétablir un régime démocratique avant février 2022. "Les chefs d'Etat ont décidé, conformément au traité de démocratie et de bonne gouvernance, de suspendre le Mali de la CEDEAO avec effet immédiat", a dit Mme Botchway. Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, la direction du bloc sous-régional travaillera avec le Mali pour s'assurer que la transition reste en bonne voie vers l'objectif final de ramener le pays au régime démocratique d'ici février 2022. Mme Botchway, qui est également ministre ghanéenne des Affaires étrangères, a précisé que les chefs d'Etat avaient aussi demandé que, "dans les prochains jours, le Mali devrait désigner un Premier ministre civil pour guider le processus de transition". Ils demandent aussi à la communauté internationale de continuer de dialoguer avec le Mali "pour s'assurer qu'il ne fasse pas dérailler le processus de transition. Le coup au Mali est quelque chose que la CEDEAO désapprouve parce qu'il a des répercussions sur le reste de l'Afrique de l'Ouest", a-t-elle ajouté. Ce sommet extraordinaire a été convoqué par le président ghanéen Nana Akufo-Addo, qui exerce la présidence tournante de la CEDEAO, pour prendre une décision sur l'impasse au sein du gouvernement de transition malien. Etaient présents les présidents du Nigeria, de la Côte d'Ivoire, du Liberia, du Burkina Faso, de la Sierra Leone, de la Guinée Bissau, du Togo, de la Gambie et du Niger. Le Sénégal et le Bénin étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs. L'ex-président nigérian Goodluck Jonathan, chef de l'équipe de médiation de la CEDEAO au Mali, était également présent pour informer les chefs d'Etat des résultats de sa mission d'enquête dans le pays sahélien.
  • 29-05-2021
    -La Cour constitutionnelle malienne a déclaré vendredi 28 mai 2021 le colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat et président de la transition, censée ramener les civils au pouvoir, indique un arrêt de la Cour, parachevant le deuxième coup de force conduit par l’officier et les militaires en neuf mois. L’arrêt stipule que le vice-président de la transition, le colonel Goïta, « exerce les fonctions, attributs et prérogatives de président de la transition pour conduire le processus de transition à son terme », et qu’il portera « le titre de président de la transition, chef de l’Etat ». La Cour constitutionnelle en arrive là après avoir constaté la « vacance de la présidence » consécutive à la démission de celui qui était jusqu’alors le président de la transition, Bah Ndaw..................................................................................................... --Le Chef du Gouvernement d'unité nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah a entamé samedi une visite officielle de deux jours en Algérie, à la tête d’une importante délégation ministérielle. Dbeibah a été accueilli, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et du ministre du Commerce, Kamel Rezig.
  • 27-05-2021
    -Le président syrien Bachar al-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 95,1% des voix, a annoncé jeudi le président du Parlement. Les deux autres candidats qui se présentaient face à lui, Abdallah Salloum Abdallah, ex-ministre et parlementaire, et Mahmoud Mareï, membre de l’opposition, ont obtenu respectivement 1,5% et 3,3% de voix. Dans un pays ravagé depuis 2011 par la guerre, 14,2 millions de personnes ont participé au scrutin, sur les 18,1 millions appelés à voter, soit un taux de participation de 76,64% selon le président du Parlement. Il s’agit de la deuxième présidentielle en Syrie depuis le début en 2011 d’une guerre contre le terrorisme ayant fait plus de 388.000 morts. En 2014, M. Assad avait obtenu plus de 88% des voix selon les résultats officiels.
  • 25-05-2021
    -L’Algérie a exprimé, ce mardi, son "ferme rejet" de toute action visant à changer le gouvernement au Mali par la force, appelant les acteurs maliens à privilégier le dialogue pour un déroulement paisible de la transition, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "L’Algérie suit avec une très grande préoccupation les derniers développements intervenus en République du Mali et souligne son ferme rejet de toute action de nature à consacrer un changement de Gouvernement par la force, en violation du principe cardinal de l’Union Africaine en la matière", souligne le ministère. Elle " appelle tous les acteurs concernés à faire preuve d'un sens de responsabilité et à privilégier le dialogue afin de préserver le déroulement paisible et pacifique de la transition et de maintenir la paix et la stabilité dans le pays ", relève-t-il. " L’Algérie réaffirme son soutien aux autorités maliennes de transition, sous le leadership du Chef de l’Etat M. Bah N’Daw, auxquelles elle n’a cessé d’apporter un appui multiforme en vue d’aboutir au retour définitif de l’ordre constitutionnel, sur la base des engagements souscrits aux termes de la Charte de transition adoptée le 12 septembre 2020, et entérinée par l’ONU, l’UA et la Cédéao ", ajoute le communiqué. Au Mali, la situation est tendue depuis l’annonce lundi du nouveau gouvernement. Le président et le premier ministre de la transition, Bah Ndaw et Moctar Ouane, ont été conduits sous la contrainte par des soldats au camp militaire de Kati, prés de Bamako dans un apparent coup de force après la formation du nouveau gouvernement. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a appelé à la "libération immédiate et inconditionnelle du Président et du Premier ministre" maliens, conduits "sous contrainte" par les forces militaires à la base de Kati (à 15 km de Bamako). Le président congolais, président en exercice de l'Union africaine (UA), Félix Tshisekedi a "fermement" condamné "toute action visant à déstabiliser le Mali", appelant "tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu'au respect de la Constitution". Le Comité local de suivi de la transition au Mali composé notamment de la Cédéao, de l’Union Africaine, de la MINUSMA, et de l'Union européenne, a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation au Mali marquée par "la conduite sous contrainte" du président de la transition, du Premier ministre par des soldats au camp militaire de Kati, près de Bamako.
  • 21-05-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, participe ce jeudi à la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra au siège de l'ONU à New York pour examiner les derniers développements en Palestine et les crimes commis contre le peuple palestinien dans les territoires occupés, notamment à El-Qods et à Ghaza, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors de la réunion, M. Boukadoum prononcera un discours au nom du Groupe arabe, dont la présidence est assurée par l'Algérie durant le mois de mai, et rencontrera de hauts responsables de l'ONU, à leur tête son secrétaire général, Antonio Guterres, et le président de l'Assemblée générale, Volkan Bozkir, ainsi que nombre de ses homologues devant prendre part à la réunion. Devant l'échec du Conseil de sécurité à mettre fin à ces graves pratiques, l'Algérie, au nom du Groupe arabe, et le Niger, au nom du groupe de l'Organisation de la coopération islamique, ont pris l'initiative de demander la tenue d'une réunion de l'Assemblée générale en vue d'amener l'ONU à assumer la responsabilité qui lui incombe pour faire cesser les agressions commises par les forces d'occupation contre les Palestiniens et employer tous les moyens disponibles pour les protéger et protéger leurs lieux sacrés
  • 20-05-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, participe ce jeudi à la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra au siège de l'ONU à New York pour examiner les derniers développements en Palestine et les crimes commis contre le peuple palestinien dans les territoires occupés, notamment à El-Qods et à Ghaza, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors de la réunion, M. Boukadoum prononcera un discours au nom du Groupe arabe, dont la présidence est assurée par l'Algérie durant le mois de mai, et rencontrera de hauts responsables de l'ONU, à leur tête son secrétaire général, Antonio Guterres, et le président de l'Assemblée générale, Volkan Bozkir, ainsi que nombre de ses homologues devant prendre part à la réunion. Devant l'échec du Conseil de sécurité à mettre fin à ces graves pratiques, l'Algérie, au nom du Groupe arabe, et le Niger, au nom du groupe de l'Organisation de la coopération islamique, ont pris l'initiative de demander la tenue d'une réunion de l'Assemblée générale en vue d'amener l'ONU à assumer la responsabilité qui lui incombe pour faire cesser les agressions commises par les forces d'occupation contre les Palestiniens et employer tous les moyens disponibles pour les protéger et protéger leurs lieux sacrés........................................................................................................... --Ancien médiateur de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura a été proposé par le secrétaire général de l'ONU pour être le cinquième émissaire de l'organisation onusienne pour ce territoire non autonome. Le Front Polisario a donné son accord concernant la désignation du Suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire des Nations-Unies pour le Sahara Occidental, en remplacement de l'Allemand Horst Kohler, qui a démissionné de ce poste en 2019, a déclaré, ce jeudi, l'ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar. M. Taleb Omar a précisé que le Front Polisario a donné son accord le 29 avril dernier, notant que si le nom de Staffan de Mistura n'a toujours pas été annoncé officiellement par l'ONU, c'est certainement en raison de blocages que le Maroc aurait dressés face à la nomination de ce diplomate. Ancien médiateur de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura a été proposé par le secrétaire général de l'ONU pour être le cinquième émissaire de l'organisation onusienne pour ce territoire non autonome. L'ONU a déjà nommé quatre médiateurs pour tenter de régler, en vain, ce conflit vieux de quarante-six ans. Il s'agit des deux Américains James Baker et Christopher Ross, de l'ancien Président allemand Horst Kohler et du Néerlandais Peter Van Walssun. Récemment, le SG de l'ONU, par la voix de son porte-parole Stéphane Dujarric
  • 19-05-2021
    -Le président américain Joe Biden a durci le ton ce mercredi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, appelant à une désescalade «aujourd'hui» en vue d'un cessez-le-feu, rapporte l’AFP, reprenant un compte-rendu de La Maison Blanche de l'échange téléphonique entre les deux hommes «Le président a indiqué au Premier ministre qu'il s'attendait à une désescalade significative aujourd'hui vers un cessez-le-feu» surligne le compte-rendu. Il convient de souligner que La Maison Blanche revendiquait une approche diplomatique «discrète» depuis le début de ce nouveau cycle de violences, mais de nombreuses voix s'élèvent au sein du parti démocrate pour appeler le président à se montrer plus ferme vis-à-vis de Netanyahu, relève l’AFP.
  • 16-05-2021
    -L'Algérie a affirmé, ce dimanche, que la paix ne saurait se réaliser en Palestine en l'absence d'une position "ferme et courageuse" de la communauté internationale, notamment du Conseil de sécurité, qui permette de relancer le processus de règlement politique pour mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens et permettre au peuple palestinien d'établir son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale. Dans une allocution lors des travaux de la réunion extraordinaire des ministre des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue par visioconférence, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réitéré la "ferme condamnation par l'Algérie des actes barbares auxquels se livrent les forces d'occupation contre le peuple palestinien", réaffirmant sa "position de principe immuable en faveur de la juste cause palestinienne et des frères palestiniens dans cette conjoncture difficile". S.Boukadoum a appelé la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à "assumer ses responsabilités historique, juridique et morale dans la protection du peuple palestinien", soulignant la nécessité "d'œuvrer sans délai à mettre fin à la machine qui sème la mort et la destruction, faire face aux atteintes barbares à la vie et aux biens de ce peuple frère et garantir le respect des règles du droit international". ……………………………………………………… -L'Algérie a plaidé, ce dimanche16 , devant le Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la souffrance du peuple palestinien, notamment dans la bande de Ghaza, où l'armée sioniste mène une agression contre les Palestiniens qui a fait jusqu'ici plus de 200 morts, dont plusieurs enfants. Lors de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la "situation au Moyen Orient, y compris la question palestinienne", l'ambassadeur Sofiane Mimouni, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies et président du groupe Arabe pour le mois de Mai, a appelé le Conseil de sécurité, à "assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires et à mettre immédiatement fin à l'agression des forces d'occupation et à fournir une protection internationale au peuple palestinien". A ce titre, M. Mimouni a affirmé au nom du groupe arabe que "les crimes commis par la puissance occupante contre les Palestiniens, notamment les habitants d'El Qods occupée, visant à les évincer de leurs propriétés, sont les principales causes de cette escalade de la violence". Il a souligné que "les Palestiniens en général, et les habitants d'El Qods occupée en particulier, ont été soumis à des campagnes de violence tout au long du mois de Ramadan, dans une indifférence de la communauté internationale, ce qui a permis à la puissance occupante de poursuivre son projet de colonisation, sans aucun respect du droit international et de la légalité internationale, mettant ainsi toute la région au bord d’un conflit sans précédent". M.Mimouni a réitéré "la condamnation, sans équivoque, des crimes commis par la puissance occupante contre les Palestiniens, qui affectent leurs lieux saints, islamiques et chrétiens, et leur droit à la liberté de culte garanti par toutes les lois et les religions". L'ambassadeur a mis "un accent particulier sur la nécessité de préserver le statu quo juridique et historique de la ville d'El Qods occupée et des lieux saints islamiques et chrétiens, y compris la mosquée Al-Aqsa". Condamnant l'agression contre la bande de Ghaza, le représentant permanent de l'Algérie a affirmé que "toute tentative d'imputer la responsabilité de cette escalade de la violence aux palestiniens est inacceptable et sera vouée à l'échec", rappelant que celle-ci "est le résultat direct de la politique d'occupation qui sape les chances de la paix et de l'établissement d'un Etat palestinien". Sofiane Mimouni a appelé le Conseil de sécurité à "prendre des mesures pratiques pour mettre immédiatement un terme à la violence et à utiliser tous les moyens diplomatiques afin d’annuler toutes les mesures illégales prises par la puissance occupante". Il a soutenu que le cessez-le-feu devrait être une première étape et a appelé le Conseil de sécurité, le Quatuor pour le Moyen Orient et le secrétaire général des Nations Unies, à "s'engager résolument pour répondre favorablement à l'appel du président palestinien, Mahmoud Abbas, à tenir une conférence internationale pour relancer le processus de paix, et trouver une solution juste et durable au conflit qui permettrait d'établir un Etat palestinien souverain avec El Qods-Est occupée comme capitale conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU".
  • 15-05-2021
    -Des milliers de manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés ce samedi 15 mai à Paris, malgré l’interdiction. Les premiers manifestants se sont réunis à Barbès à 15h. Encerclés par les forces de l’ordre, ils ont été immédiatement dispersés avec un canon à eau. Selon la préfecture de police de Paris, 4 200 policiers et gendarmes sont mobilisés. Ils ont pour consigne la « dispersion immédiate » dès que des manifestants tentent de se regrouper. L’interdiction de manifester dans la capitale a été prise le 13 mai au soir par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, à la demande du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin pour des « risques de troubles ». A été mis en avant le précédent de 2014, lorsqu’une manifestation pro-palestinienne à Paris avait dégénéré en violences urbaines. Saisi en référé-liberté par l’Association des Palestiniens en Île-de-France, le tribunal administratif a confirmé cette interdiction. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes françaises. 22.000 personnes se sont rassemblés ce samedi en France lors de manifestations pro-Palestine, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. À Nancy, à Strasbourg, à Lille, à Clermont-Ferrand………..
  • 14-05-2021
    -Israël bombarde ce 14 mai la bande de Gaza avec des frappes aériennes et des tirs d’artillerie dans cette enclave palestinienne densément peuplée. On compte 119 morts dont 31 enfants depuis lundi dont 31 enfants
  • 12-05-2021
    -L'armée israélienne a indiqué mercredi matin avoir mené une nouvelle série de frappes sur la bande de Ghaza, détruisant le siège de la police. Les forces de l'armée sioniste ont indiqué avoir "achevé une série de raids, frappant des maisons qui appartenaient à des membres de haut rang" du Hamas. Hamas a de son côté indiqué que ces frappes successives avaient détruit le quartier général de la police. A noter que les frappes de l'aviation de l'entité sioniste sur l'enclave ont fait au moins 35 morts, dont 12 enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé palestinien à Ghaza. Par ailleurs, plus de 1.000 roquettes ont été tirées par la résistance palestinienne à partir de la bande de Ghaza contre les villes israéliennes depuis lundi soir, toujours selon l'armée du régime sioniste. ........................................................................................... -Les Etats-Unis se sont, à nouveau mercredi, opposés à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une déclaration conjointe sur les derniers développements survenus dans la situation en Palestine marqués par les frappes meurtrières de l'armée israélienne. Selon plusieurs sources, 14 des 15 membres du Conseil de sécurité étaient en faveur d'un texte visant à faire baisser la tension, proposé par la Tunisie, la Norvège et la Chine. "Les Etats-Unis sont activement engagés en coulisses sur un plan diplomatique avec toutes les parties et dans la région en faveur d'une désescalade. Actuellement, une déclaration du Conseil serait contre-productive", a indiqué, en réclamant aussi l'anonymat, une source au fait des discussions. A Washington, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé simultanément l'envoi d'un émissaire au Proche-Orient pour exhorter Israéliens et Palestiniens à la "désescalade". Signe de leur frustration, quatre membres européens du Conseil de sécurité- Norvège, Estonie, France et Irlande - ont tenu mercredi à publier un communiqué. "Nous condamnons les tirs de roquettes à partir de Gaza sur des populations civiles en Israël par le Hamas et d'autres groupes militants, qui sont totalement inacceptables et doivent s'arrêter immédiatement", indique leur communiqué. "Le grand nombre de victimes civiles, dont des enfants, dues à des frappes aériennes israéliennes à Gaza et les morts israéliennes causées par des roquettes lancées de Gaza sont à la fois inquiétants et inacceptables", ont ajouté les Européens. "Nous appelons Israël à cesser les activités de colonisation, de démolition et d'expulsions (de Palestiniens), y compris à Jérusalem-Est", affirme aussi leur communiqué, en allusion à l'un des vecteurs à l'origine du nouveau conflit. Interrogé sur l'incapacité à s'exprimer sur les affrontements israélo-palestiniens de l'instance chargée de la paix dans le monde -singulière sur la scène internationale depuis ce week-end -, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a espéré un revirement prochain. "Nous espérons que les membres du Conseil trouveront, auront la capacité de publier une déclaration", a-t-il dit. "Toute situation internationale bénéficiera toujours d'une voix forte et unifiée du Conseil de sécurité". Lors de la visioconférence du Conseil de sécurité, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a souligné que "la situation s'était détériorée depuis lundi", et a mis en garde contre "une spirale de violences", a rapporté une source diplomatique. Lors de la première réunion d'urgence lundi du Conseil de sécurité, les Etats-Unis avaient déjà refusé l'adoption d'un texte conjoint proposé par la Tunisie, la Norvège et la Chine, appelant les deux parties à s'abstenir de toute provocation. Les affrontements meurtriers entre les groupes armés de la bande de Gaza et l'Etat hébreu n'ont donné mercredi aucun signe d'apaisement, l’agression israélienne devenant de plus en plus sauvage et détruisant, à coups de missiles tirés des bombardiers, des immeubles de civils et causant des morts par dizaines devant une communauté internationale muette et des gouvernements arabes incapables d’élever la moindre voix.
  • 10-05-2021
    -Au moins 20 personnes, dont neuf enfants, sont mortes lundi soir dans des frappes attribuées à l’armée israélienne, menées dans la bande de Gaza en riposte à désormais des dizaines de roquettes tirées depuis l’enclave palestinienne, après de nouveaux affrontements ayant fait plus de 500 blessés sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam nommé Mont du Temple par les Juifs, à Jérusalem-Est
  • 09-05-2021
    -L’Algérie a condamné ce dimanche 09 mai 2021, « dans les termes les plus sévères les attaques racistes et extrémistes » de l’occupant israélien contre les Palestiniens à El-Qods occupée et leur privation d’accomplir leurs rites religieux dans la Mosquée d’El-Aqsa, en violation flagrante des résolutions de la légalité internationale. Le ministère des Affaires étrangères a également fustigé dans un communiqué « des tentatives répétées de légitimation de la logique de spoliation des terres d’autrui par la force et d’imposition de la souveraineté sur la ville Sainte, en violation flagrante des résolutions de la légalité internationale ».
  • 08-05-2021
    -Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté, ce samedi, les accusations "sans fondement" du gouvernement marocain selon lesquelles l'Iran mène des activités de déstabilisation en Afrique du Nord et de l'Ouest, assurant que de telles accusations " contribuent aux complots américain et israélien dans la région". "En raison de son incapacité à résoudre ses problèmes régionaux, le gouvernement marocain, tout en soutenant le régime criminel sioniste, a une fois de plus répété ses accusations fausses et sans fondement contre la République islamique d'Iran", a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh dans un communiqué relayé par l'agence de presse iranienne (IRNA). Selon le porte-parole iranien, "de telles accusations non fondées contre l’Iran ne font que contribuer aux complots américains et israéliens dans la région et travaillent contre les partisans de la juste cause palestinienne". "Il est dommage que le gouvernement marocain, qui occupe actuellement la présidence du Comité Al-Qods (de l’OCI), détourne l'attention du principal problème du monde islamique, à savoir la lutte contre la nouvelle agression à El Qods et la défense des droits de la nation palestinienne, alors que le monde musulman a plus que jamais besoin d'unité et de solidarité", a-t-il ajouté. La déclaration de Khatibzadeh intervient après les accusations proférées par le ministre des affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, devant "American Israel Public Affairs Committee" (AIPAC), un lobby américain pro-sioniste.
  • 05-05-2021
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu le ministre des Affaires étrangères, ministre d'Etat aux affaires du Conseil des ministres du Koweït, Cheikh Ahmed Nasser Al-Mohammed Al-Sabah, qui lui a remis une lettre de l'Emir du Koweït, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a indiqué ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République.
  • 04-05-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s'est entretenu mardi au téléphone avec son homologue égyptien Sameh Shoukry sur les relations de coopération entre les deux pays, affirmant leur attachement à les renforcer davantage. "Nous avons noté, avec mon frère Sameh Shoukry, ministre des Affaires étrangères de la République d'Egypte, avec satisfaction le niveau des relations de coopération entre nos deux pays marquées par l'entente et le respect mutuels, affirmant notre attachement à les renforcer et les hisser à un plus haut niveau concrétisant ainsi la volonté commune et les ambitions et aspirations des deux peuples", a tweeté le chef de la diplomatie algérienne
  • 03-05-2021
    -Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum a annoncé lundi à Alger que sur décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le siège du ministère des Affaires étrangères sera baptisé du nom du diplomate, Mohamed Seddik Benyahia. "En hommage au parcours du défunt et à ses luttes, et en reconnaissance de Mohamed Seddik Benyahia en tant que symbole pour les générations passées et futures, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé de baptiser le siège du ministère des Affaires étrangères du nom du défunt, Mohamed Seddik Benyahia", a déclaré Sabri Boukadoum lors d'une cérémonie commémorative du 39e anniversaire du décès de l'ancien ministre des Affaires étrangères. La cérémonie a été marquée notamment par la présence du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, du Conseiller du président de la République, Abdelhafid Allahoum, de membres du gouvernement et de cadres du ministère des Affaires étrangères…………………………………………………………………… -L'ambassade des Etats-Unis à Alger a rendu, ce lundi, un vibrant hommage à l'ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Seddik Benyahia, décédé le 3 mai 1982 dans un tragique accident d'avion à la frontière irano-turque . « Aujourd'hui marque l'anniversaire de la mort tragique du ministre algérien des Affaires étrangères Mohamed Seddik Benyahia en 1982, lorsque son avion a été abattu alors qu'il travaillait pour trouver une solution pacifique à la guerre Iran-Irak", écrit l'ambassade américaine sur son compte Facebook "L'Amérique restera à jamais reconnaissante à Benyahia et à ses collègues diplomates algériens pour avoir facilité la libération des 52 diplomates américains retenus en otage pendant 444 jours après que les manifestants ont pris d'assaut l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran", ajoute le texte………………………………………………….. -L'ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a rappelé, ce lundi, que le soutien constant de l’Algérie à l'autodétermination du peuple sahraoui trouvait sa source dans le cheminement historique marqué par le recouvrement de l’indépendance après une longue et glorieuse guerre de libération nationale ayant permis au peuple algérien d'exercer son droit à l'autodétermination. Dans une mise au point adressée à la direction de la publication de Jeune Afrique au sujet de l’infographie intitulée : "Front Polisario : une république ensablée" , parue dans le numéro 3100 du mois de mai 2021 de l’hebdomadaire, M. Antar souligne que "le soutien constant de l'Algérie aux peuples sous le joug de l'occupation et leur droit à l’autodétermination, en particulier pour les causes justes palestinienne et sahraouie, trouve sa source dans le cheminement historique marqué par le recouvrement de l’indépendance après une longue et glorieuse guerre de libération nationale ayant permis au peuple algérien d’exercer son droit à l'autodétermination". Le diplomate s'indigne notamment du contenu du texte introductif de cette infographie qui laisse suggérer que l’Algérie, partie intéressée et non concernée à l’instar de la Mauritanie, soutient une cause vaine, qualifiant de "mirage la perspective de l’indépendance du Sahara occidental". L'ambassadeur relève que l'infographie en question fait ressortir l'utilisation par la rédaction d'une carte du continent africain intégrant le territoire du Sahara occidental dans les frontières internationales du royaume du Maroc, et ce, en contradiction avec les faits établis par la légalité et le droit internationaux. Et d'ajouter: "Nonobstant la ligne éditoriale de votre magazine, connue de tous pour, être défavorable au processus de décolonisation du territoire non-autonome du Sahara occidental et à l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, tel que prévu par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et celles de l’Assemblée générale des Nations unies, les exigences de la profession de l’information commandent l’objectivité et la rigueur quant à l’utilisation de supports, notamment les cartes géographiques qui doivent refléter les frontières internationalement reconnues". A ce titre, il rappelle que les territoires du royaume du Maroc et celui du Sahara occidental sont deux territoires bien distincts et séparés, une réalité réaffirmée par différents instances internationales et régionales, à l'instar de la Cour internationale de justice (CIJ) de l'Union africaine (UA) et de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Ainsi, "toute illustration ne prenant pas en compte cette réalité est de nature à induire en erreur le lecteur", explique le diplomate. L'ambassadeur s'interroge sur la persistance de Jeune Afrique, pourtant média d'essence panafricaine, à se faire héraut de l'occupation marocaine qui foule au pied d’un des principes fondateurs de l’UA et de l'ONU, à savoir, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il note, par ailleurs, que cette mise au point " n'a d’autres objectif que le souci de voir prévaloir une information complète, reposant sur des données factuelles irréfragables et susceptibles de permettre un échange sur la nature de cette question qui concerne la dernière colonie d’Afrique". Cela dit, "je demeure persuadé que vous ne manquerez pas de prendre en compte, à l’avenir, ces éléments d’information que j’estime neutres et objectifs, permettant non seulement de garantir aux lecteurs une information fiable et authentique, mais également d’éviter d’induire l’opinion publique en erreur en employant des supports illustratifs altérés ne reflétant point la réalité du conflit", conclut l'ambassadeur d'Algérie à Paris