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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Samedi 17/03/2024

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-L'Algérie a condamné ce dimanche, "dans les termes les plus énergiques", le projet de confiscation des prémices de l’Ambassade de l’Etat algérien au Maroc, affirmant que le gouvernement algérien "répondra à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera appropriés". "Le Royaume du Maroc s’est engagé dans une nouvelle phase escalatoire dans ses comportements provocateurs à l’égard de l’Algérie. Ces nouvelles provocations se sont manifestées récemment à travers le projet de confiscation des prémices de l’Ambassade de l’Etat algérien au Maroc", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. L'Algérie considère qu'"il y a là une violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l’égard des représentations diplomatiques d’Etats souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale", ajoute le communiqué, relevant dans ce sens, que "le projet marocain qui s’inscrit en contravention avec les pratiques internationales civilisées déroge gravement aux obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui lui imposent de respecter et de protéger les Ambassades sur son territoire quelles que soient les circonstances". "L’Algérie condamne cette opération de spoliation caractérisée dans les termes les plus énergiques", souligne le communiqué, affirmant qu'"elle en dénonce, également, avec force l’illégalité et l’incompatibilité avec les devoirs qu’assume tout Etat membre de la communauté internationale avec rigueur et responsabilité". "Le Gouvernement algérien répondra à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera appropriés. De même, il aura recours à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations Unies pour assurer le respect de ses intérêts", conclut le communiqué...................................................... - Le président sortant Vladimir Poutine remporte l’élection présidentielle avec 87,34% des voix après le traitement de 40% des protocoles de vote, indique la Commission électorale centrale de Russie. Il est suivi par Nikolaï Kharitonov (Parti communiste, 4,11%), Vladislav Davankov (Nouvelles personnes, 3,92%) et Leonid Sloutski (Parti libéral-démocrate de Russie, 3,06%)............................................... - Après les Français, les militaires américains pourraient à leur tour être chassés du Niger. Le régime des généraux au pouvoir à Niamey a dénoncé samedi «avec effet immédiat» l'accord de coopération militaire passé avec les Etats-Unis en 2012, affirmant que la présence américaine était «illégale». Rapidement après son arrivée au pouvoir lors d'un coup d'Etat le 26 juillet 2023, le régime de Niamey avait dénoncé des accords de coopération militaire avec la France et les derniers soldats français ont quitté le Niger fin décembre. Après le coup d'Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum Washington a suspendu sa coopération avec le Niger. Mais les Etats-Unis comptent quelque 1.100 soldats engagés dans la lutte antijihadiste dans le pays et disposent d'une importante base de drones à Agadez (nord). En décembre ils s'étaient dit prêts à reprendre cette coopération, sous conditions. Samedi soir, le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du régime a indiqué que le gouvernement nigérien «prenant en compte les aspirations et les intérêts de son peuple» avait décidé «en toute responsabilité de dénoncer avec effet immédiat l'accord relatif au statut du personnel militaire des Etats-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire du Niger». Dans un communiqué, lu à la télévision nationale, M. Abdramane précise que la présence militaire américaine est «illégale» et «viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques». Selon Niamey, cet accord «injuste» été «imposé unilatéralement» par les Etats-Unis, via une «simple note verbale», le 6 juillet 2012. Cette décision survient après une visite de trois jours d'une délégation américaine menée par la secrétaire d'Etat adjointe aux Affaires africaines, Molly Phee. Au cours de cette visite de trois jours, Mme Phee n'a pas pu rencontrer le chef du régime militaire Abdourahamane Tiani, selon une source gouvernementale nigérienne. «L'arrivée de la délégation américaine n'a pas respecté les usages diplomatiques», a expliqué samedi M. Abdramane, assurant que le gouvernement américain avait informé Niamey de «façon unilatérale» de sa date d'arrivée et de la composition de sa délégation.