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Journe du Mercredi 24/12/2020

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-Lors de son passage ce jeudi devant les sénateurs dans une séance consacrée aux questions orales, la ministre de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a livré deux chiffres édifiants : uniquement 500 orphelins ont été placés dans des familles d’accueil en 2020, tandis que plus de 6 000 dossiers de kafala sont en instance au niveau des directions de l’action sociale (DAS). Ces statistiques relancent le débat sur une législation relativement obsolète. Le droit algérien, inspiré de la charia, ne reconnaît pas l’adoption dans sa forme générique. Il n’autorise que la kafala, soit “l’engagement de prendre bénévolement en charge l’entretien, l’éducation et la protection d’un enfant mineur, au même titre que le ferait un père pour son fils. Il est établi par acte légal”, selon l’énoncé de l’article 116 du Code de la famille. Ce n’est pas tant cet aspect de la loi qui pose problème aux couples désirant recueillir un enfant sans famille. Mais plutôt la lenteur des procédures, induite par une ambiguïté dans les droits accordés à la mère biologique -Douze cas d’enlèvement et de disparition d’enfants ont été enregistrés en Algérie durant les neuf premiers mois de l’année en cours (2020), a indiquémardi 22 décembre 2020, la présidente et fondatrice du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF), Nadia Ait Zai, soulignant que «les services de police ont fait état de 12 cas d'enlèvement d'enfants pour les neufs premiers mois de l'année 2020», estimant «impératif» d’attendre les résultats de l’enquête pour pouvoir qualifier l’incident de fugue ou de disparition»..