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  • 30-12-2020
    -Près de 2200 migrants ont péri en tentant de gagner l’Espagne par la voie maritime en 2020, la plupart via les îles Canaries, dans l’Atlantique, selon une ONG. Les arrivées de migrants dans cet archipel ont augmenté cette année à cause des contrôles renforcés en Méditerranée, autre itinéraire permettant d’atteindre l’Espagne. Au total, 2170 migrants sont morts en tentant la traversée vers l’Espagne contre seulement 893 en 2019, selon une étude de l’ONG « Caminando Fronteras », qui surveille les flux migratoires. De ce total, 85% des décès, soit 1851, se sont produits au cours de 45 naufrages en route vers les Canaries, indique l’étude. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur espagnol, du 1er janvier au 30 novembre 2020, 19.566 migrants ont atteint l’archipel, contre 1993 en 2019. A fin octobre 2500 Algériens étaient arrivés en Espagne par barques de fortune. En 2019, ce nombre n’était que de 1900 migrants.
  • 24-12-2020
    -Lors de son passage ce jeudi devant les sénateurs dans une séance consacrée aux questions orales, la ministre de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a livré deux chiffres édifiants : uniquement 500 orphelins ont été placés dans des familles d’accueil en 2020, tandis que plus de 6 000 dossiers de kafala sont en instance au niveau des directions de l’action sociale (DAS). Ces statistiques relancent le débat sur une législation relativement obsolète. Le droit algérien, inspiré de la charia, ne reconnaît pas l’adoption dans sa forme générique. Il n’autorise que la kafala, soit “l’engagement de prendre bénévolement en charge l’entretien, l’éducation et la protection d’un enfant mineur, au même titre que le ferait un père pour son fils. Il est établi par acte légal”, selon l’énoncé de l’article 116 du Code de la famille. Ce n’est pas tant cet aspect de la loi qui pose problème aux couples désirant recueillir un enfant sans famille. Mais plutôt la lenteur des procédures, induite par une ambiguïté dans les droits accordés à la mère biologique -Douze cas d’enlèvement et de disparition d’enfants ont été enregistrés en Algérie durant les neuf premiers mois de l’année en cours (2020), a indiquémardi 22 décembre 2020, la présidente et fondatrice du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF), Nadia Ait Zai, soulignant que «les services de police ont fait état de 12 cas d'enlèvement d'enfants pour les neufs premiers mois de l'année 2020», estimant «impératif» d’attendre les résultats de l’enquête pour pouvoir qualifier l’incident de fugue ou de disparition»..
  • 19-12-2020
    -Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales Kamel Beldjoud a révélé samedi que quelque 25.000 Algériens sont bloqués à l'étranger en raison de la fermeture des frontières dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Le ministre, qui s'exprimait devant les membres de la commission des finances à l'assemblée populaire nationale (APN), a indiqué que le nombre d'Algériens bloqués à l'étranger qui souhaitent regagner le pays ne cesse d'augmenter de jour en jour pour atteindre 25.000 ressortissants. Beldjoud a souligné que la compagnie nationale Air Algérie continue de fournir de grands efforts dans le cadre de l'opération de rapatriement en dépit de toutes les difficultés qu'elle rencontre dont la fermeture du ciel dans de nombreux pays nécessitant l'obtention d'autorisations exceptionnelles.
  • 08-12-2020
    - Le taux de mortalité maternel (TMM) enregistré en Algérie suite à une enquête de consolidation de 2019 réalisée au cours de l'année en cours par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est de 48,5/100.000 naissances vivantes, a annoncé ce mardi le directeur de la Population au ministère, Ouali Amar. Précisant que cette enquête est la deuxième du genre après celle de 2015, M. Ouali a déclaré à la presse en marge d'une journée d'étude sur la "Surveillance et l'audit des décès maternels", que ce travail a permis de corriger les données qui ont été collectées auparavant à savoir 35,9 /100.000 naissances vivantes. "L'enquête de consolidation réalisée en 2020 a permis à la tutelle de corriger le taux de mortalité maternel qu'elle avait enregistré auparavant à savoir 35,9/100.000 naissances vivantes à 48,5/100.000", a-t-il indiqué. Il a relevé que le ministère est en train de préparer un autre plan d'action accéléré pour 2021-2024 et qui va tenir compte des recommandations du comité d'audit des décès maternels avec d'autres stratégies. "Nous allons intégré l'expérience internationale dans la démarche", a-t-il précisé.
  • 07-12-2020
    -Le nombre de visas accordés par les consulats de France aux Algériens a baissé de près de 8% en 2019 par rapport à l’année 2018. Durant une audition au Sénat, le ministre français de l’Intérieur a fait savoir que c’était Emmanuel Macron, lui-même, qui l’avait décidé, rapporte le site en ligne Sputnik. «Le président de la République a pris une décision très forte, l’année dernière, sur la réduction du nombre de visas, notamment envers l’Algérie», a déclaré M. Darmanin. Et d’expliquer que «bien entendu, si nous ne souhaitons pas limiter la coopération économique ni la venue des étudiants, nous devons coupler notre politique des visas avec la politique des laissez-passer consulaires (concernant les expulsions d’Algériens en situation irrégulière, ndlr)». Dans le même sens, Gérald Darmanin a affirmé qu’il avait expliqué aux dirigeants des pays du Maghreb, lors de sa dernière tournée en novembre, que la France allait mettre en place une politique migratoire ferme, soulignant que «le président de la République avait très clairement exposé notre position aux dirigeants (maghrébins, ndlr) avant ma visite». Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie font partie du top six des pays qui ont reçu le plus de visas pour la France en 2019. Le document fait savoir que les consulats français à l’étranger ont délivré 3 534 996 visas en 2019, dont 2 910 897 pour les 15 premiers pays. Avec 346 032 visas, le Maroc arrive à la troisième place, derrière la Chine et la Russie, soit une augmentation de 3,6% par rapport à 2018, indique le ministère français de l’Intérieur dans un rapport publié sur son site officiel. L’Algérie est quatrième avec 274 421 visas, pour une diminution de 7,64% par rapport à l’année précédente. Enfin, la France a accordé 145 846 visas aux Tunisiens, chiffre en recul de 5,3% par rapport à celui de 2018. La Tunisie occupe ainsi la sixième place, derrière l’Inde.
  • 05-12-2020
    -Ils sont 2 453 Algériens incarcérés actuellement dans les établissements pénitentiaires français sur un total de 14 684 étrangers et 7 942 Africains. Ils sont plus nombreux que les Marocains (1 916) et les Tunisiens (992). Selon des statistiques trimestrielles (d’août à octobre) sur les détentions en milieu fermé qui viennent d’être rendues publiques par le ministère français de la Justice, le nombre des nationaux en détention est en progression. Ils étaient 2 039 entre avril et juillet. Les motifs des incarcérations n’ont pas été dévoilés. Mais d’après Marc Duranton, délégué aux prisons à l’ONG d’aide aux sans-papiers Cimade, la plupart des Algériens sont en prison pour des délits de droit commun. Notre interlocuteur précise, par ailleurs, que beaucoup parmi les incarcérés sont en situation irrégulière. “Comme ils ne sont pas documentés, la justice préfère les enfermer, parfois abusivement”, souligne-t-il. Légalement, la justice française doit attendre la fin de la peine des sans-papiers algériens pour les expulser du territoire français. Encore faut-il que les autorités consulaires algériennes acceptent de fournir des laissez-passer pour autoriser leur transfert en Algérie. Depuis le début de la pandémie de coronavirus et la fermeture des frontières entre l’Algérie et la France, plus aucun laissez-passer n’a été délivré. Au cours de son voyage en Algérie, à la fin du mois d’octobre, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux autorités algériennes de reprendre assez rapidement les personnes incarcérées ou dans les centres de rétention, fichées S et soupçonnées de radicalisation. De sources officielles françaises, 20 à 40 personnes sont concernées. Outre les prisons, il faut savoir que les Algériens sont en surnombre dans les centres de rétention administrative. 4 100 compatriotes ont été recensés en 2019 sur un total de 54 000 étrangers en situation irrégulière. Au début de la crise sanitaire, les autorités avaient décidé de réduire les effectifs pour freiner les contaminations, mais la Cimade, comme d’autres associations, note un regain du taux de remplissage, qui avoisine 90% dans certains centres.
  • 03-12-2020
    -Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé, jeudi à Alger, que le dernier amendement constitutionnel "confirme la forte volonté politique d'oeuvrer efficacement à l’insertion sociale et économique des personnes à besoins spécifiques de façon effective". Dans une allocution prononcée au Centre international des conférences (CIC) à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées, A. Djerad a déclaré que "le dernier amendement constitutionnel confirme la forte volonté politique d'oeuvrer efficacement à l’insertion sociale et économique des personnes handicapées et à leur implication dans la construction de l’édifice institutionnel", mettant en avant leurs performances dans divers domaines de la vie, aussi bien culturelle, qu'économique et sportive, et leurs impressionnants résultats dans les examens officiels.
  • 01-12-2020
    -Mardi, dans la soirée, un bateau de voyageurs espagnol a accosté au port de Ghazaouet, à son bord des Algériens sans papiers dont on ignore le nombre. Un rapatriement effectué dans un black-out total. En ce sens, que cette opération (qui sera suivie par deux autres, selon les informations) était entourée de mesures sécuritaires drastiques, empêchant toute personne d’approcher de l’infrastructure portuaire. Avec ces premières expulsions, l’Algérie devient ainsi le «troisième pays d’Afrique du Nord, après le Maroc et la Mauritanie, à reprendre cette ligne de collaboration avec l’Espagne après les dernières démarches entreprises par le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska devant les autorités algériennes» Depuis le début de l’année 2020, l’immigration irrégulière algérienne en Espagne a augmenté de 606%. Au 6 septembre dernier, 5343 Algériens ont été appréhendés sur les côtes du sud de la péninsule ibérique. Sans compter ceux qui ont réussi à se faufiler entre les mailles du filet et qui ne figurent donc pas dans le décompte officiel d’immigré irréguliers.