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Justice (et Droit)

Journée du Mardi 09/09/2020

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-Djamel Ould Abbes qui comparaissait aujourd'hui devant le tribunal Sidi M’hamed dans le cadre du procès de corruption de détournement des fonds au profit d'associations inexistantes avec son ex collègue, Said Barkat, tous deux, anciens ministres de la Solidarité nationale, était dans une posture pitoyable. Face au juge qui accablait de questions, "Si Djamel" qui jadis, haussait le ton, avec arrogance, a craqué jusqu'à fondre en larmes, devant l'assistance partagée entre compassion et sidération face à un homme, âgé de 83 ans, visiblement affecté par des mois de détention. « j'en ai gros sur le cœur, laissez-moi parler, je vais exploser, Je suis moi même victime... je n’avais même pas bénéficié d’un appartement, j’habitais dans mon domicile personnel. Ma conscience est tranquille, et Dieu rendra justice... » égrenait-il les yeux en larmes. Mais les larmes d'Ould Abbés ne semblaient pas émouvoir le juge, imperturbable qui lui a demandé de s’expliquer sur les 64 milliards de centimes dépensés entre 2009 et 2014. Ould Abbés répond alors que le conseiller instructeur l’avait informé en 2019 qu’il y’avait des faux chèques. « Il y’avait des chèques signés en ton nom ? », lui lance encore le juge. " J'étais moi même surpris de découvrir 13 chèques signés en mon nom », se défend e, Ould Abbés, dans sa tentative de jouer le naïf avec le juge Ce dernier l'interpellera également sur les fonds provenant de son association pour le financement de la campagne électorale de Bouteflika. Là aussi, l'ex ministre, a nié le fait et a prétendu que cet argent « était destinés exclusivement aux associations". Quid du financement de la campagne électorale ?Comme tous ses ex -collègues impliqués dans les affaires de corruption, Ould Abbes a essuyé son couteau sur le dos de l'ex- Premier ministre. "Cétait Sellal qui s’en occupait ! », a-t-il soufflé. Cela étant dit, et en attendant le verdict dans cette affaire, c'est surtout l'attitude pathétique de Djamel Ould Abbés qui choque, car après avoir longtemps affiché une certitude sans limite qu'il resterait au pouvoir "jusqu'à 2030", et qu'il était indéboulonnable avec son ami de président Abdelaziz Bouteflika, le voilà, à son âge, suppliant le juge de lui éviter l'enfer de finir ses jours en prison. Said Barkat s'est montré plus digne devant le juge et plaidant non coupable en affirmant: " j'ai géré le secteur de la Solidarité nationale en toute intégrité, avec un coeur blanc, je n'a jamais s pensé à gaspiller l'argent de l'Etat" Au sujet des contrats pour l'achat des bus, il explique au juge qu'il avait juste poursuivi la politique qui était déjà en oeuvre avant lui avec un travail entre le ministère et les association" "J'ai trouvé que le travail avec ces associations est un moyen de créer du lien et de renforcer la solidarité nationale", s'est-il défendu.......................................................................................... --L’ex-député Baha Eddine Tliba a été condamné ce mercredi 09 septembre 2020 par le tribunal de Sidi M’Hamed à une peine de 8 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8 millions de Da et la saisie de tous ses biens Le fils de l’ex-SG du FLN, ex-ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès, Iskander, a écopé de la même peine de prison tandis que son frère, Ouafi, en fuite, a été condamné à 20 ans de prison et 8 millions d’amende. Le même tribunal a retenu les accusations de « dilapidation de fonds publics », « conclusion de marchés en violation de la législation », « abus de fonctions » et « faux en écritures publiques ». Quant à Bouchenak Kheladi, ex-SG du ministère de la Solidarité, le juge a prononcé une peine de 2 ans de prison ferme, assortie de 200.000 Da d’amende........................................................ --Les frères Abdelkader Karim, Reda et Tarek Noah Kouninef ont essayé d’écarter tout rapport entre les avantages qu’ils ont eu en Algérie depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, à partir de 1999, pour faire des affaires, et l’entourage de l’ancien chef d’Etat. « Nous avions une relation d’amitié avec Saïd Bouteflika, pas d’intérêt. Nous n’avons pas profité de son amitié pour avoir des marchés », a déclaré, ce mercredi 9 septembre, Reda Kouninef, au tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, à l’ouverture du procès en première instance. Les trois frères Kouninef sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont « blanchiment d’argent », « détournement de fonciers et concessions », « non respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics » et « trafic d’influence ». Ils sont sous mandat de dépôt depuis le 24 avril 2019. A l’étranger, Souad Kouninef, leur soeur, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Kaddour Ben Tahar, gérant du groupe Kou G.C, propriété des Kouninef, est poursuivi, autant que l’ancien chef du gouvernement et ancien ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Plusieurs cadres du ministère de l’Industrie sont cités dans le dossier aussi. Reda Kouninef, qui se limitait à de brèves réponses aux questions de la juge, a confirmé avoir eu des « relations d’amitié » avec de nombreux hauts cadres de l’Etat. Il a reconnu avoir financé à hauteur de 4 milliards de centimes la campagne électorale d’Abdelaziz Bouteflika (pour un quatrième mandat en 2014). « J’ai donné l’argent à une personne, pas à un parti politique. La loi ne l’interdit pas », a-t-il révélé, sans préciser l’identité de la personne. L’argent était « un prêt interne » au sein du groupe Kouninef, selon ses dires. Reda Kouninef, qui était proche de Saïd Bouteflika, a été interrogé sur les assiettes foncières et les concessions que leurs entreprises ont obtenu dans les ports d’Alger et d’Oran. Il n’a pas été en mesure de préciser les surfaces qui leur ont été octroyées. « Vous avez eu 64.000 m² de foncier au port d’Alger. Vous n’avez encore payé depuis 2008. Vos dettes ont été effacées », a précisé la juge. « Si, nous procédions au payement, selon un échéancier », a répondu Reda Kouninef. « Et vous avez obtenu 8800 m² au port d’Oran », a repris la juge. « Je ne me rappelle pas, je n’ai pas le chiffre en tête », a répliqué le prévenu. Il a confirmé avoir demandé 2000 m² supplémentaires au niveau du même port. « Votre demande a été traitée en six jours seulement, comment expliquez vous cela ? » , a interrogé la juge. Réponse : « je ne sais pas ». Même réponse à une question relative à une assiette foncière au port de Jijel octroyée aux Kouninef. A propos de marchés obtenus pour les parcs industriels d’Ain Abid, d’Ain Oussara et de Ksar El Boukhari, Reda Kouninef a soutenu que ces contrats ont été signés avant son arrivée à Kou.G.C. « Le gérant doit être plus au courant », a-t-il dit. Il a confirmé que la valeur globale des parcs industriels de Ksar El Boukhari et de Ain Oussara était 784 milliards de centimes. La non exploitation du parc d’Ain Abid était, selon lui, liée à la politique d’austérité (101 milliards de centimes). Plus de 14.000 milliards de centimes de contrats dans Reda Kouninef a également confirmé que le groupe familial a obtenu 14556 milliards de centimes de contrats dans le secteur des ressources en eau. Sur l’affaire des cabines de téléphonie fixe Oria, le prévenu a déclaré n’avoir pas le chiffre exact du dédommagement obtenu auprès d’Algérie Télécom après une procédure judiciaire pour « non respect d’engagements contractuels ». Il a parlé de « dossier épineux ». La juge a indiqué que le groupe Kouninef a reçu 281 milliards de centimes d’Algérie Télécom (en 2017). « Et, vous êtes toujours gagnants », a remarqué la juge en soulignant que le contrat a été octroyé à travers le ministère des Poste et Télécommunications. Le projet Oria n’a jamais vu le jour. Confirmant l’obtention d’autorisation pour l’exploitation de deux mines à In Guezzam et Tiaret, Reda Kouninef a affirmé ne pas se rappeler de la surface. « Moi, je vous le dis, vous avez eu 6750 m² », a précisé la juge. « Oui, en effet. Nous devions faire la prospection d’un métal précieux », a répondu le prévenu. Il s’agit probablement de l’or. Concernant de l’extension du métro d’Alger (Haï El Badr-Place des Martyrs), un marché de 115 millions de dollars avec le français Colas Rail, Reda Kouninef a confié avoir été contacté par l’ancien ministre des Transports, Abdelghani Zaalane pour l’obtenir………………………………………………………… - Le tribunal de Sidi M'Hamed a rendu son verdict mercredi dans l'affaire du sulfureux député d'Annaba, Baha Eddine Tliba, condamné "pour blanchiment d'argent" et "violation de la loi et de la réglementation", à huit (08) ans de prison ferme et la saisie de tous ses biens. El Ouafi Ould Abbès, fils de l'ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, est condamné à 20 ans de prison ferme et huit (08) millions d'amende, en plus de la confirmation du mandat d'arrêt international pour "blanchiment d'argent". Le deuxième fils de Djamel Ould Abbès, Skander, est condamné pour sa part à huit (08) de prison ferme, alors que Bouchnak Khalledi, coordinateur des listes électorales pour les législatives 2017 au FLN écope de deux (02) ans de prison ferme et 200.000 dinars d'amende. Habchi Ahmed, commissaire foncier, est quant à lui acquitté par le tribunal de Sidi Mhamed , qui vient ainsi de clore une des affaires qui a tenu en haleine l'opinion publique. Pour rappel, le tribunal avait requis, le 2 septembre dernier, une peine de dix ans (10) de prison ferme et 8 millions d'amende contre le député d'Annaba qui avait plaidé non coupable, expliquant devant le tribunal qu'il avait, au contraire, dénoncé la corruption dans une lettre remise au général Tartag, alors coordinateur des services de sécurité.