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Justice (et Droit)

Journée du Lundi 28/07/2020

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-Gisèle Halimi, avocate, militante politique et autrice de nombreux ouvrages s’est éteinte ce mardi, à l’âge de 93 ans, au lendemain de son 93ème anniversaire "Elle s'est éteinte dans la sérénité, à Paris", a déclaré un de ses trois fils, Emmanuel Faux, estimant que sa mère avait eu "une belle vie". Née à la Goulette en Tunisie, en 1927, Gislèle Halimi a fait de sa propre vie un combat pour défendre « les causes dures » notamment la révolution algérienne, en signant aux côtés du célèbre écrivain et philosophe français, Jean Paul Sarte, le Manifeste des 121 dans lequel les signataires, des intellectuels de gauche, soutenaient le droit à l’indépendance de l’Algérie. En 1960, Gisèle Halimi, dans un procès qui restera mémorable, a pris la défense de la Moudjahida Djamila Boupacha, arrêtée torturée et violée par les soldats français. Malgré une retentissante plaidoirie, Djamila Boupacha est condamnée à mort, pour avoir déposée une bombe, avant d’être amnistiée, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie. Gisèle Halimi est aussi une militante engagée qui a défendu le droit des femmes à l’avortement et fonde avec l’écrivaine Simone de Beauvoir le mouvement « Choisir » qui prendra part à toutes les luttes féministes en France et organiser la défense de nombreuse femmes maltraitées. A côté de ses activités d’avocate « au verbe charmant », de son engagement politique pour la cause féminine, Gièsèle Halimi est l’autrice de plusieurs ouvrages, comme « Djamila Boupacha », «Le Procès Burgos », « La cause des femmes », « Avortement, une loi, un procès », « Le lait de l’Oranger », « Une embellie perdue », « Avocate irrespectueuse ». ....................................... - -Le fils du défunt Larbi Belkhir, Mohamed Lamine a été placé, mardi, sous mandat de dépôt pour des faits de corruption à la suite de son audition au tribunal de Ghardaia dans l'affaire de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) de Laghouat. Il a été auditionné sur le dossier aux côtés du directeur de l'OIAC de Laghouat et son adjoint, tous deux poursuivis pour dilapidation de deniers publics et abus de fonctions. Ils ont été eux aussi placés en détention provisoire.