Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Justice (et Droit)

Journée du Mercredi 02/07/2020

<< mars 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
24 25 26 27 28 29 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31 1 2 3 4 5



-Le militant politique et président de l’UDS (Union démocratique et sociale, non agréé), Karim Tabbou, emprisonné depuis le 25 septembre 2019 à Koléa, et l’activiste Amira Bouraoui incarcérée depuis quelques jours dans le même pénitencier, viennent de bénéficier d’une liberté provisoire. De même que Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche qui étaient en détention à la prison d’El Harrach viennent de bénéficier de la même mesure à la demande leurs avocats. En effet et contrairement à certaines interprétations, ces deux détenus n’ont pas bénéficié d’une grâce présidentielle mais d’une liberté provisoire demandée par leurs avocats en attendant qu’ils soient jugés. En effet, le procès de Karim Tabbou tout comme celui d’Amira Bouraoui sont prévus le 14 septembre prochain alors que celui de Fodil Boumala est fixé pour le 26 septembre. Concrètement donc, Karim Tabbou et Amira Bouraoui viennent de bénéficier d’une liberté provisoire qu’il leur permet de pouvoir rentrer chez eux le temps que leurs procès soient ouverts. Pour autant, cette liberté provisoire ne signifie pas que ces deux activistes politiques sont libres, loin s’en faut. Il faut préciser que cette mesure est assortie d’un contrôle judiciaire en vertu duquel, ils n’ont quasiment aucun droit politique. Ainsi, ils ne peuvent ni s’exprimer dans les médias, ni participer aux marches, ni aux rassemblements, ni aux réunions politiques. Autrement dit, Karim Tabbou, Samir Benlarbi, Amira Bouraoui et Slimane Hamitouche et toutes les autres figures de proue du Hirak qui auront bénéficié de cette liberté provisoire, seront soumises à une espèce de «confinement» politique……………………………………………..Pour sa part, le journaliste et correspondant de l’organisation Reporter sans frontière (RSF), Khaled Drareni n’a finalement pas bénéficié d’une liberté provisoire ……………………………………………………….. -Par ailleurs, le procès du journaliste et militant Fodil Boumala au tribunal de Dar El Beida a été reporté à une date ultérieure, pas encore fixée. Il a été arrêté le 14 juin dernier avant d’être présenté devant le procureur près le tribunal de Dar El Beida et placé en détention provisoire par le juge d’instructions le 17 juin. Il a été remis en liberté provisoire et placé sous contrôle judiciaire le lendemain. Il est poursuivi pour « incitation à attroupement non armée », « publications portant atteinte à l’intérêt national » et « atteinte à corps constitué ». Fodil Boumala doit également comparaître en appel à la Cour d’Alger le 22 septembre prochain. L’affaire remonte à septembre 2019, dans laquelle il était poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale » et « diffusion de tracts portant atteinte à l’unité nationale » avant d’être relaxé par le tribunal de Dar el Beida Le parquet près le même tribunal a, qui a requis un an de priso ferme et 100.000 DA d’amende, a fait appel de cette décision.