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Justice (et Droit)

Journée du Dimanche 29/06/2020

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-L’Algérie a répondu, dans un document adressé au Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, aux critiques formulée par l’organisation concernant l’affaire Karim Tabbou. La réponse de l’Algérie a été formulée, dans un document émis par la délégation algérienne à l’ONU et la délégation permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève. Et ce, suite à la demande des rapporteurs spéciaux de l’ONU à l’Algérie de s’expliquer sur l’affaire de Karim Tabbou. L’Algérie a tenu à rassurer l’Organisation « que la justice a respecté toutes les procédures prévues par la loi dans le traitement du dossier judiciaire du détenu en question ». En ce qui concerne « allégations faisant état de son isolement en détention, nous attestons qu’il ne fait l’objet d’aucune mesure d’isolement, ses avocats qui lui rendent visite matin et soir en est une preuve. L’isolement étant une mesure disciplinaire à l’égard des détenus qui ne se conforment pas aux règles de détention, et qui est une mesure prévue par la loi », lit-on dans le document. Sur la question de l’arrestation de Tabbou, la délégation algérienne précise que « Contrairement à ce qui est rapporté, Karim Tabbou n’a jamais été arrêté pour ses engagements politiques, bien au contraire, ce dernier active depuis des années déjà dans le champ politique algérien en s’étant toujours inscrit dans une posture d’opposition au pouvoirs publics ». « Mr Tabou, à l’occasion des événements de 2019 qu’a connu l’Algérie, a sciemment enfreint le contrat social qui lui impose le respect des lois et des institutions de la république à l’occasion de ses activités politiques, tel qu’exigé dans toutes les sociétés démocratiques », ajoute la délégation………………………………………………………………………………………………………………….. -. Le tribunal de Koléa (Tipasa) a décidé, lundi, de renvoyer le procès de Karim Tabbou, président de l’Union démocratique et sociale (UDS) (parti non agréé), au 14 septembre prochain. La décision du renvoi du procès de Karim Tabbou, poursuivi, depuis septembre dernier, pour « atteinte au moral de l’Armée » a été prononcée, sur demande du collectif de défense de l’accusé. Il s’agit du 4e report consécutif de ce procès. Le collectif de la défense a refusé que l’accusé soit jugé à distance au moment où les autorités judiciaires ont décidé, au titre des mesures visant à freiner la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), la suspension de la sortie des détenus des prisons pour assister aux audiences. Le procès de Karim Tabbou avait déjà été reporté les 6 et 27 avril puis le 1 juin derniers. Pour rappel, le parquet de Koléa avait transféré l’affaire au juge d’instruction qui a ordonné, le 11 septembre dernier, sa mise en détention provisoire. Le 25 septembre, la chambre d’accusation de la Cour de Tipasa a ordonné sa mise en liberté et son placement sous contrôle judiciaire. Poursuivi dans une autre affaire, Karim Tabbou a été arrêté au lendemain de sa libération le 26 septembre et mis sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Ce dernier l’a condamné le 24 mars dernier à un an de prison dont six mois avec sursis.