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Justice (et Droit)

Journée du Samedi 21/06/2020

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-Laifa Ouyahia, jeune frère et avocat d'Ahmed Ouyahia, succombe à un malaise cardiaque à son domicile à Dergana, à l'est d'Alger, alors qu'il était présent le matin au tribunal de Sidi Mhamed pour assister son frère, dans le procès d'Ali Haddad. Ayant senti un malaise en pleine audience, Laifa Ouyahia est évacué à son domicile à Dergana pour succomber quelques heures après, ajoutent les mêmes sources concordantes. A la suite de ce drame, le président du tribunal a décidé de procéder séance tenante à la suspension de l'audience. Pour rappel, Laifa Ouyahia s'est constitué pour assurer la défense de son frère, après que ce dernier eut récusé tous les membres du collectif qui devait initialement le défendre devant le juge........................................................................................................ --Le verdict est tombé hier en fin d’après-midi. L’activiste politique et médecin Amira Bouraoui a été condamnée à une année de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience. C’est ce qu’a annoncé l’avocate Zoubida Assoul. Arrêtée mercredi dernier par des gendarmes et maintenue en garde à vue pendant quatre jours, elle a été présentée, dans la matinée d’hier, devant le tribunal de Chéraga qui a décidé de la poursuivre pour six chefs d’inculpation. Elle est accusée d’«incitation à attroupement non armé», «offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam», «offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire» et «publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale». Le juge d’instruction près le même tribunal a retenu également contre elle «la diffusion d’informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre publics» et «incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger». L’activiste est poursuivie en vertu des l’articles 100, 144 bis, 144 bis 2, 41 et 96, 196 bis et 290 bis du code pénal. L’activiste a été ensuite jugée en comparution immédiate au tribunal de Chéraga. Lors de son procès, le procureur de la République a requis 18 mois de prison ferme. Un collectif de plusieurs avocats, dont Mostafa Bouchachi, Abdelghani Badi et Zoubida Assoul, s’est constitué pour assurer sa défense dans cette affaire, qui intervient dans la foulée de la vague d’arrestations ayant ciblé des dizaines de militants politiques et activistes du hirak........................................................................................................................................................................................ -Suspendu suite au décès de l’avocat et frère de l’ex premier ministre, Ahmed Ouyahia, le procès de l’homme d’affaire Ali Haddad se poursuivra mardi prochain, a annoncé dimanche le juge près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger). Présentant ses condoléances à la famille Ouyahia et la corporation des avocats, en son nom personnel et au nom des magistrats, du Procureur de la République et du président du Tribunal, le juge a annoncé la levée de l’audience, ouverte la matinée, et sa reprise mardi prochain, en autorisant à Ahmed Ouyahia d’assister aux Funérailles de son frère. Dans cette affaire, sont poursuivis Ali Haddad et des membres de sa famille, les deux ex Premier ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia,les anciens ministre Amar Ghoul, Boudjemaa Talai, Abdelkader Kadi,Abdelghani Zaalane, Abdesslem Bouchourab, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi,Amara Benyounes et d’autres cadres supérieurs. Lors de l’audience du matin, le juge a entendu Ali Haddad qui a rejeté en bloc toutes les accusations retenues contre lui reconnaissant néanmoins avoir bénéficié de plusieurs fonciers dans différentes wilayas, dont Bejaia, Bouira et El-Bayad pour réaliser ses projets d’investissements. Il a affirmé, dans ce sens, que son groupe s’acquittait "régulièrement"des impôts et taxes de Douane. Admettant que son groupe avait obtenu plusieurs crédits pour la réalisation des projets, il a fait état de difficultés à recouvrer les créances auprès de nombreux départements ministériels. Par ailleurs, Ali Haddad a avoué au Tribunal qu’il avait mis à la disposition de la direction de la dernière campagne électorale de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika quatre (04) fourgons de diffusion directe "à la demande de son frère Saïd Bouteflika". De son côté, l’ex premier ministre, Abdelmalek Sellal a déclaré au Tribunal que l’ancien Président Bouteflika "s’est porté candidat à un 5e mandat en tant que candidat libre et non d’un quelconque parti politique",ajoutant que "c’est le frère de l’ancien président, Saïd Bouteflika, qui gérait la Communication au sein de la direction de campagne".