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Justice (et Droit)

Journée du Mardi 23/12/2020

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-Le Comité des disparitions forcées des Nations unies a appelé, hier, les autorités algériennes à ratifier la Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées. «L’Algérie avait donné son accord pour une visite du groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées. Mais la date n’a jamais été fixée. J’espère que l’Algérie ratifiera la Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées», a souligné Olivier de Frouville, vice-président du Comité des disparus des Nations unies, lors d’une conférence-débat sur la ratification universelle de la Convention internationale contre les disparitions forcées, organisée par SOS disparus et le Collectif des familles de disparus d’Algérie. Olivier de Frouville a ajouté que la ratification de la Convention permettra aux pays signataires d’entrer dans une «nouvelle étape» et de rompre avec «les pratiques du passé». Pour la vérification de la mise en œuvre des dispositions prévues par la Convention, celle-ci compte instituer un Comité des disparitions forcées. Les Etats parties s’engagent à remettre régulièrement à ce Comité un rapport concernant les mesures qu’ils ont adoptées pour donner effet aux dispositions de la Convention, a-t-il rappelé. Pour sa part, Houria Esskami, ancienne présidente du groupe de travail sur les disparitions forcées aux Nations unies, a estimé que seuls une trentaine de cas de disparitions forcées en Algérie ont été «clarifiés» sur plus de 8000 personnes disparues lors de la décennie noire. «C’est très insuffisant», a-t-elle déploré, appelant à la ratification universelle de la Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées. Des familles de disparus continuent à se mobiliser pour obtenir la vérité sur le sort de leurs proches. Entrée en vigueur fin 2010, la Convention internationale n’a été ratifiée que par 62 pays. Le groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées a recensé, depuis sa création, en 1980, plus de 57 000 cas dans 108 pays......................................................................... -L’ancienne ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit, a comparu dans la matinée de mercredi devant le juge d’instruction prés le pôle pénal financier et économique du tribunal de Sidi M’Hamed, a-t-on constaté sur place. Selon une source proche du dossier, l’ancienne ministre a comparu dans le cadre d’une citation directe après avoir été convoquée par le magistrat instructeur chargé du dossier. Mme Benghabrit a été auditionnée pendant plus de 2 heures. Vêtue d’une veste verte, elle est sortie du tribunal à 11 h 39 accompagnée de son avocat. Rien n’a filtré sur le contenu du dossier mais des sources concordantes ont affirmé qu’elle a été entendue dans une affaire liée à la corruption. Benghabrit a été ministre de l’Education du 5 mai 2014 au 31 mars 2019. L’Office central de lutte contre la corruption du ministère de la Justice avait lancé une enquête qui a porté notamment sur les marchés publics relatifs aux manuels scolaires. La cour des comptes a également relevé «dysfonctionnements, manquements et carences dans la gestion de nombreuses institutions publiques dont l’éducation nationale». Le rapport a relevé des insuffisances dans la conception et des défaillances dans la mise en œuvre des programmes d’équipements publics, à l’instar du programme de formation des enseignants des cycles primaire et moyen. De son côté, le président de l’Organisation nationale des parents d’élèves, Ali Benzina, avait annoncé qu’il détient des preuves sur l’implication de l’ancienne ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit dans 22 affaires pour lesquelles son organisation a porté plainte devant la justice. Elle est la quatrième femme ministre concernée par les enquêtes anti-corruption. Les ministres de la Culture, KhalidaToumi, de la Poste et des TIC, Houda Feraoun, et de l’Industrie Djamila Tamazirt, ont été mises en détention provisoire.