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Justice (et Droit)

Journe du Mardi 23/09/2020

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-Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger)a rendu mercredi en fin de matinée son verdict dans l'affaire des frères Kouninef , condamnant Redha Kouninef à 16 ans de prison ferme, Tarek Kouninef, 15 ans de prison ferme, Karim Kouninef, 12 ans de prison ferme et Souad Kouninef ( en fuite à l'étranger), 20 ans de prison ferme, avec mandat d'arrêt international . Ben Tahar keddour écope de 8 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d'amende, Hassiba Mokraoui, Hamouche Hassan et Ferrah Abdélaziz sont condamnés à trois ans de prison ferme chacun et 500.000 dinars d'amende. Mehailia Adel et Bennai Leila sont condamnés , quant à eux , à 18 mois de prison dont six mois ferme. Lors de son réquisitoire le 12 septembre le procureur de la République avait requis 18 ans de prison ferme contre Redha Kouninef, 15 ans de prison ferme contre Karim Kouninef et Tarak et la saisie de tous leurs biens en Algérie et à l'étrangers. Pour rappel, les trois frères Kouninef , en détention depuis avril 2019, son poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, entre autres, « trafic d’influence », « blanchiment d’argent », « obtention d’indus avantages », « détournement de fonciers et de concessions », et « non-respect les engagements contractuels dans le réalisation de projets publics ». ……………………………………………………………………………… -Le journaliste Belkacem Djir condamné le 28 juin dernier à trois ans de prison ferme par le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) a été acquitté aujourd’hui mercredi par le juge de la Cour d’Alger au terme de son procès en appel. Le tribunal a également tranché que le journaliste qui croupit à la prison d’El Harrach depuis le 16 juillet 2019, aura droit à des dommages et intérêts. Pour rappel, notre confrère qui travaille à Echorouknews est poursuivi pour «usurpation d’identité et chantage sur personnes», c’est à dire dans une affaire qui relève de la correctionnelle En effet, la chambre d’accusation de la Cour d’Alger (Ruisseau) avait prononcé le 22 avril un non lieu pour l’accusation «atteinte au moral des troupes de l’armée» qui avait été collé initialement à Belkacem Djir. Notre confrère retrouvera donc aujourd’hui même sa liberté après plus d’une année de prison. ………………………………………………. -Le procureur du tribunal de Sidi M'hamed a requis mercredi, en première instance une peine de trois de prison ferme et 500.000 dinars d'amende contre Mohamed Djemai, ex-secrétaire général du FLN. Mohamed Djemai est poursuivi pour « abus de fonction », conformément à l’article 33 de code de lutte contre la corruption et également pour avoir « insulté » un journaliste dans l’exercice de ses fonctions Cette deuxième accusation n’est pas retenue par le tribunal après qu’il a été constaté que le message texte ne contenait aucune insulte et que le plaignant ait retiré sa plainte.................................................................................... -Jugé ce mercredi en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed, l’ancien secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, risque jusqu’à trois ans de prison et une amende de 500 000 DA. C’est ce qui ressort du réquisitoire du procureur de la République, en attendant le prononcé du verdict dans les prochains jours. Mohamed Djemaï est poursuivi pour “menaces” et “abus d’autorité” suite à des textos envoyés au journaliste et chroniqueur Saâd Bouakba. Il est en détention provisoire depuis août 2019. Pourtant, le journaliste a demandé au procureur de la République de retirer la plainte. Mais rien n’a été fait. La justice a continué les poursuites contre celui qui incarnait, avec Baha Eddine Tliba (lui aussi en détention) l’immixtion de l’argent en politique. Mais , bizarrement, ce n’est pas pour des faits politiques, ni ceux liés à ses activités d’homme d’affaires (il est notamment propriétaire d’une entreprise d’assemblage d’appareils électroménagers) qu’il est poursuivi. Ce qui a poussé ses avocats à réclamer, naturellement, la relaxe. Ancien député, Mohamed Djemaï avait lui-même demandé la levée de son immunité parlementaire suite à sa convocation par la justice. Il ne s’attendait sans doute pas à être mis tout de suite en détention surtout que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas liés à ceux qui ont conduit les autres symboles de l’ère Bouteflika en prison. Mais le juge a décidé de le mettre sous mandat de dépôt. Après avoir été élu député de Tébessa sans interruption depuis 2002, Mohamed Djemaï a été élu vice-président de l’APN. En 2019, après le soulèvement populaire, il a été “élu” secrétaire général du FLN, en remplacement de Mouadh Bouchareb, démissionnaire. Il ne restera pas longtemps à ce poste puisqu’il a été arrêté. Depuis août 2019, le FLN est resté sans secrétaire général jusqu’à la désignation de Baâdji Abou-El-Fadhl en mai dernier.