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Justice (et Droit)

Journée du Lundi 27/04/2021

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-Le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a déposé plainte, mardi, contre le militant activiste Karim Tabbou, selon des sources concordantes, qui précisent que la plainte a été enregistrée auprès des services de la Sûreté de la wilaya d’Alger. Bouzid Lazhari y a particulièrement consigné une déclaration faisant état «d’agissements répressifs et de violence verbale» de la part de Karim Tabbou, avec la complicité de «Baltagias» identifiés par le président du CNDH comme appartenant à des « extrémistes séparatistes» . Pour rappel, hier lundi, et à l’occasion de l’enterrement d’Ali Yahia Abdennour, Bouzid Lazhari à été violemment apostrophé par Karim Tabbou et une poignée d’individus, tel que filmé dans une vidéo devenue vite virale. C’est sous bonne escorte que l’homme de loi, qui donnait des signes ostensibles de frayeur devant le furie de ses agresseurs, a dû être exfiltré du cimetière. ……………………………………………………………………….. -Entre 03 à 05 ans de prison ferme ont été requis, mardi, par le procureur du tribunal de Chéraga l’encontre de l’activiste Amira Bouraoui. Cette dernière devrait répondre à maints chefs d’accusation, à savoir ‘’l’atteinte à la personne du président de la République’’ ‘’l’outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions’’ et la’’ diffusion de publications susceptibles de porter atteinte à l’ordre public’’, ainsi que ‘’l'atteinte aux préceptes de l’Islam et au Prophète (QSSSL)’’. Pour la première accusation, à trois volets, le procureur a requis la peine de trois ans de prison ferme et cinq ans de prison ferme plus une amende 50 000 DA, pour la seconde. Il est à noter que le jugement dans ces deux affaires sera prononcé le 4 mai prochain……………………………………………. - Tarek Kouninef est présenté mardi matin devant le juge d'instruction de la troisième chambre du pôle économique du tribunal de Sidi M'hamed pour être entendu dans le cadre de l'affaire dite "Mobilink" qui opposait le groupe Kou GC, à l'opérateur public Algérie Télécom, a t-on appris de sources judicaires. Cette affaire fait partie des multiples scandales de corruption révélés dans la foulée de la chute du régime de Bouteflika et dans laquelle sont impliqués outre, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, d'autres ministres dont Imane Houda Feraoun, acteur clé du dossier, en détention préventive à la prison d'El Harrach depuis le 08 décembre. Pour rappel, les trois frères Kouninef ont déja été condamnés le 2 janvier dernier dans un autre dossier, à des peines allant de 16 à 12 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d'amende pour "blanchiment d'argent", "trafic d'influence" et "Obtention de privilèges indus" ……………………………………………. - Le journaliste Rabah Karèche reste en prison. La chambre d’accusation près la Cour de Tamanrasset a confirmé ce mardi 27 avril 2021 sa mise en détention provisoire par le tribunal de la même ville le 19 avril dernier, a annoncé le comité national pour la libération des détenus (CNLD). Rabah Kareche est accusé de «et gestion d’un compte Facebook pour publication d’informations ayant pour but racisme et haine dans la société », de la « publication et diffusion au public de fausses informations pouvant porter atteinte à la sécurité et l’ordre public » et de « travailler avec n’importe quel moyen pour atteinte à l’unité nationale en dehors des articles 77 et 78 du code pénal »………………….. -La presse rapporte que , condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M'hamed, Saïd Djabelkhir a été menacé de mort après avoir été condamné pour «offense à l'islam» et va porter plainte, a indiqué un de ses avocats, cité par l'AFP. «Nous allons déposer une plainte auprès du procureur du tribunal de Sidi M'hamed pour menaces de mort, diffamation et incitation à la haine», a déclaré Me Moumen Chadi. «Saïd Djabelkhir a reçu plusieurs messages de menaces sur Facebook», a ajouté Me Chadi, en précisant que de nombreux comptes étaient anonymes mais que quatre étaient «identifiables». Interrogé par la presse, Saïd Djabelkhir a dit «ne plus se sentir en sécurité». «S'il m'arrive quelque chose, chacun assumera la responsabilité qui lui incombe», a-t-il affirmé. Accusé d'»offense aux préceptes de l'islam», le chercheur a été condamné le 22 avril à trois ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Il a été poursuivi par un collègue universitaire, soutenu par sept avocats. «J'ai reçu des messages me menaçant et me disant: «Nous attendons ton arrivée en prison pour te régler ton compte», a-t-il expliqué. «Depuis le dépôt de la plainte contre moi en janvier 2020, je reçois régulièrement sur ma messagerie privée, sur Facebook, des messages contenant des menaces directes de mort», a ajouté Saïd Djabelkhir. Ces messages, parfois accompagnés de sa photo et de son adresse, appellent à le décapiter, à l'égorger ou le lapider, toujours selon le chercheur. Djabelkhir a fait appel de sa condamnation et promis de poursuivre son «combat pour la liberté de conscience».