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Justice (et Droit)

Journée du Mardi 21/04/2021

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-Les avocats de la défense de Nacer Meghnine, président de l’association de SOS Bab El Oued, ont apporté des précisions et démentis après la diffusion, par la Direction Générale de la Sûreté nationale (DGSN) un communiqué qui évoque l’arrestation de 8 membres d’une « organisation criminelle », accusés de « financement étranger » et « d’activités d’incitation ». Dans un communiqué diffusé par plusieurs avocats, la défense explique aussitôt que les personnes mises en cause ne sont pas au nombre de huit. Ils évoquent un premier dossier au tribunal de Sidi M’Hamed dans lequel 04 personne sont poursuivies et qui ont été relâchées après leur interpellation et un second dossier au tribunal de Bainem, dans lequel 02 autre personnes sont poursuivies ». Les avocats, dont Me. Zoubida Assoul et Abderahmane Salah, poursuivent que « la défense rejette, tout en respectant le caractère privé de l’affaire en cours, toute accusation de financement étranger ». Contrairement au communiqué de la DGSN, la défense a démenti « l’existence, dans le dossier, de toute accusation de « bande criminelle » ou « d’association de malfaiteurs ». Ils dénoncent, dans le même communiqué, que « l’association de deux dossiers dissociés comme étant une seule affaire ». Une pratique qui « n’est permise ni en constitution ni dans la loi », rajoutent-ils. Huit personnes annoncées comme membre de SOS Bab El Oued Mardi matin, la DGSN annonce l’arrestation par la police judiciaire de huit personnes, âgées de 26 à 60 ans, qui active au sein « d’une association culturelle non agréée » à Bab El Oued. La DGSN qualifie dans son communiqué cette association de « criminelle », l’accusant d’avoir obtenu un financement « d’une représentation diplomatique d’un grand pays à Alger », sans citer ce « grand pays ». Un financement qui permettrait à SOS Bab El Oued « d’acquérir des équipements et des appareils technologiques modernes, utilisés pour produire des films et des documents provocateurs ainsi que des publications et des pancartes incitatives durant les marches populaires » du hirak. Quelques heures plus tard, la DGSN publie des images identiques à celles diffusées lors des saisies de drogues, d’armes blanches ou d’autres objets interdits. Des imprimantes, des scanners, des appareils photos ainsi qu’une liasse de pancartes sont déposées sur une table, derrière laquelle cinq et non huit, personnes, menottées, sont debout, de dos. Le CNLD annonçait au même moment que le président de l’association SOS Bab El Oued, Nacer Meghnine, a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Bainem.......................................................................................................................................................................................... -.-Amnesty International s’est félicitée ce mercredi de la baisse du nombre de condamnations à mort prononcées en Algérie. L’ONG de défense des droits humains a ainsi relevé une « nette baisse » des condamnations à mort en Algérie depuis 2015. Celles-ci sont passées de 62 en 2015 à 50 en 2016, avant de passer à 27 condamnations en 2017 puis de descendre à une seule condamnation en 2018 avant de remonter légèrement à 4 condamnations en 2019 puis une seule en 2020…… Toutefois, elle regrette qu’en 2020, « encore une fois, l’occasion de la dernière révision de la Constitution n’a pas été saisie pour abolir ce châtiment cruel, injuste, inefficace et discriminatoire » (Mme Oussedik). « L’Algérie n’a procédé à aucune exécution depuis 1993. Elle a également parrainé et voté en faveur de la dernière résolution appelant à un moratoire en vue d’abolir définitivement la peine de mort, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations unies le 16 décembre 2020. Toutefois, la loi algérienne prévoit toujours la peine de mort », dénonce également l’ONG dans son communiqué, appelant dans ce cadre l’Algérie à « franchir le dernier pas vers l’abolition définitive de la peine capitale afin d’être le premier pays abolitionniste de la région ».