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Industries (et Artisanat)

Journée du Mardi 09/09/2020

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-Le ministre de l’industrie,. . Ferhat Ait Ali a asséné aujourd’hui lors de son passage au forum d’ Echâab, que les revenus du mastodonte d’Annaba ne dépassent pas les 30 milliards de dinars ! «Les revenus du complexe El-Hadjar ne dépassent pas les 30 milliards de dinars et ses équipements n’apportent pas de valeur ajoutée», a asséné le ministre de l’industrie, suggérant ainsi que son éventuel privatisation ne serait pas une si mauvaise chose. Sa réplique en tout cas laisse entendre que le gouvernement en a assez d’intervenir à chaque fois pour remettre en marche un méga complexe qui avait été vendu au géant mondial, l’indien Arcelor-Métal au début des années 2000 pour une bouchée de pain avant de le laisser tomber comme de la vieille ferraille. L’Etat a été en effet contraint de reprendre le contrôle d’El Hadjar en juillet 2013 à hauteur de 49% suivant un accord dit «stratégique avec le groupe public Sider pour un plan d'investissement de 763 millions de dollars, dans le complexe sidérurgique d'Annaba et dans les mines de Ouenza et Boukhdera. Ce fameux accord visait à «doubler» la capacité de production de l'usine en la portant de 1 million de tonnes à 2,2 millions de tonnes par an en 2017. Cependant, la renationalisation du complexe El-Hadjar n’a pas impulsé, loin s’en faut, son développement surtout que l’Etat fait face depuis 2014 à une crise financière aigue. Précisément, Ferhat Ait Ali en visite lundi dernier à Annaba, a promis que son département allait "étudier" la possibilité de rééchelonner la dette du complexe laminé par la «situation difficile» dans laquelle il se trouve. Le ministre a par ailleurs évoqué des «solutions radicales» pour amorcer un nouveau départ du complexe au même titre que pour «plusieurs complexes industriels publics». Ferhat Ait Ali a enfin assuré que d’ici 2021, la production du complexe sidérurgique atteindra «un rythme tel qu’il ne sera pas une charge pour le Trésor public» selon un communiqué de son département. Un discours déjà entendu à maintes reprises dans le passé.