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Hydraulique (et Ressources en eau)

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  • 26-08-2020
    -Le ministre des ressources en eau Arezki Berraki a mis fin, mardi,aux fonctions du directeur général de Société des Eaux et de l’Assainissement (SEAAL),Brice Cabibel (Photo), a indiqué , mercredi, une source du ministère. Cette dernière a précisé que cette décision est intervenue après l’enquête, ordonnée il y a trois semaines par le Président de la République sur le dysfonctionnement, perturbations et coupures cycliques de l’eau potable, notamment dans les wilayas d’Alger et de Tipaza. Une enquête qui a conclu à la mauvaise gestion de l’entreprise dans sa mission première, la distribution de l’eau. Le Dg français n’est pas le seul e faire les frais et, selon la même source, plusieurs cadres de l’entreprise ont été également limogés, dont les directeurs de l’exploitation, de la production, de la distribution et de celui de la communication. La mesure a également touché les directeurs des centres de Chéraga, Ouled Fayet , Bordj el- bahri, Aïn Bénian et Draria. Pour rappel, Brice Cabibel a tété nommé à la tête de la SEAAL, le 5 septembre 2017.
  • 03-08-2020
    -Smail Amirouche, directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE) qui gère 44 wilayas avec 35 000 agents, a déclaré , lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère des Ressources en eau à Alger, que la consommation journalière pendant le premier jour de l’Aïd a atteint 10 millions de mètres cubes au niveau national, une quantité qui a été écoulée pendant 5 heures (de 9h à 14h). Il a précisé que ce phénomène n’est pas propre à l’Algérie mais que c’est une tendance dans l’ensemble des pays musulmans, accentuée par la hausse des températures. Pour lui, «il n’y a pas eu de coupures d’eau, mais la demande a été plus grande que l’offre», et il a exprimé une certaine satisfaction dans la gestion de ce service public comparativement aux cinq dernières années. Il reconnaît toutefois qu’il y a eu quelques dysfonctionnements dus à la baisse du niveau des barrages, des micro-coupures de l’alimentation électrique et des fuites. Concernant les fuites, l’interlocuteur a précisé qu’elles ont atteint 50% au niveau national : 30% sont de vraies fuites et 20% sont «des piquages illicites». La stratégie arrêtée par les pouvoirs publics pour régler les fuites consiste à rénover 2000 km par an et arriver, à l’horizon 2030, à atteindre 18% de pertes physiques. «Notre système de production, de stockage et de distribution n’est pas dimensionné pour une seule journée de l’année. Il faut une capacité de stockage de l’eau plus importante et refaire les colonnes montantes, ce qui aurait demandé un investissement deux fois plus important. Malgré les efforts consentis, le remplissage des réservoirs et une production doublée, il faut savoir qu’on ne peut pas répondre à 100% aux besoins en même temps, surtout pour les habitations qui se situent en hauteur ou pour les 3e,4e ou 5e étages des immeubles». Selon lui, «75% des Algériens bénéficient d’un approvisionnement en l’eau H24, 14% ont de l’eau 1 jour sur 2 et 11% ont de l’eau qui coule dans leurs robinets 1 jour sur 3 et même plus». Il rappelle que les créances de l’ADE sont énormes et s’élèvent à 55 milliards de dinars. Une situation qui s’est aggravée depuis que le gouvernement a décidé de suspendre les coupures d’eau pour non-paiement des factures et qui s’inscrit dans le cadre du dispositif de la continuité des activités stratégiques face à la pandémie de Covid-19. Mais notre interlocuteur exhorte certains, comme les détenteurs de commerce ou les gérants de superette, de s’acquitter de leur dette et éviter l’accumulation des créances, car c’est à partir de ces sommes que sont payés les travailleurs. Brice Cabibel, directeur général de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), affirme : «On a été plutôt efficaces. En une journée, 1,6 million de mètres cubes ont été produits, dont 1 344 000 m3/jour pour Alger. La production a été maximale. On a reçu 29% d’appels en moins que 2019. On a mobilisé 26 camions-citernes avec 72 rotations. Il y a toujours des difficultés pour les étages en hauteur. 45 conseillers ont été mobilisés, dont 8 pour analyser les réseaux sociaux et pouvoir répondre en temps réel. Autre chiffre : on a eu 724 agents de proximité.» Au niveau de l’Office national de l’assainissement, on note «une augmentation sensible du volume des eaux usées, notamment pendant la matinée du premier jour. Le bilan préliminaire, enregistré durant ces fêtes, fait ressortir 542 interventions au niveau des réseaux d’assainissement et de certaines stations de relevage, ce qui a permis d’éliminer les obstructions dans les réseaux et assurer l’évacuation normale des eaux usées». En plus de ces interventions, l’ONA a participé le premier jour, en coordination avec les différentes autorités locales, à des dizaines d’opérations de nettoyage et de désinfection des rues et des espaces publics après le processus d’abattage pour éviter la propagation du coronavirus.