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Histoire

Journée du Mercredi 10/12/2020

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- Le secrétaire général intérimaire de l’Organisation nationale des moudjahidine estime que l’Algérie a «tous les matériaux pour écrire sa propre histoire », lui qui dit «ne pas s’attendre à des initiatives ou des résolutions à même de travailler notre intérêt national dans le rapport attendu de la France concernant le dossier de la mémoire». Mohand-Ouamer Benelhadj s’explique dans une vidéo lancée sur le site de l’Organisation, en affirmant que le Président français porte la même pensée colonialiste de ses aïeux. Ceci non sans dénoncer les propos d’Emmanuel Macron qui, selon lui, invite les Algériens à «oublier le passé colonial et à se libérer de la relation étroite avec les ancêtres et le combat des moudjahidine». «Pas d’oubli, ils nous pressent d’oublier nos ancêtres et nos martyrs alors qu’eux cultivent leur idéologie expansionniste et néocolonialiste. Eux, ils n’ont rien oublié», soutient-il, regrettant, dans la foulée, que des intellectuels algériens, dont Mohamed Harbi qu’il cite nommément, «se rallient» à cette thèse» de Macron en nous exhortant à nous «libérer du poids des ancêtres et des martyrs». «C’est vraiment regrettable. Comment oublier nos aïeux, nos racines au moment où eux cultivent l’idéologie impérialiste et de glorification de la colonisation, instaurant même une loi adoptée en février 2005», dit-il. Et d’ajouter que «nos ancêtres et nos martyrs doivent nous servir de guides pour avancer et nous ne devons en aucun cas oublier». Pour le secrétaire général par intérim de l’ONM, qui s’exprimait à l’occasion des événements du 11 Décembre 1960, l’ancienne puissance coloniale ne fait, à travers ses pratiques, que «voiler ses crimes et cacher son passé sanguinaire». Car, expliquera-t-il, «elle a peur de livrer les archives liées à la longue nuit coloniale pour contenir des crimes abominables, entre autres, assassinats, tortures, exactions, exécutions sommaires, et massacres collectifs». Et d’inviter à l’écriture de notre histoire par «nous-mêmes», exhortant à ce sujet à «serrer les rangs entre institutions, étudiants pour dénicher la vérité qui finit toujours par triompher». «Nous avons les matériaux nécessaires et suffisants pour écrire notre histoire», estimant que nous n’avons pas besoin de leurs archives qu’ils utilisent comme appât», dit-il. Et d’ajouter sur un ton ironique : «Qu’ils nous livrent les plans des égouts d’Alger et ceux des richesses inestimables de notre sous-sol.»