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Histoire

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  • 31-08-2020
    - Mohand Ouamer Benhadj, secrétaire général de l’ONM par intérim, dénonçe des « parties intéressées », qu’il n’a pas citées, de chercher à « réduire la glorieuse révolution du 1er Novembe à une ou quelques personnalités », considérant qu’il s’agit-là « d’une grave erreur contre le peuple algérien » Dans une vidéo sur la chaîne You tube le l’ONM, il affirme en effet que « la guerre d’indépendance n’est pas l’apanage d’une personne ou d’un groupe de personnes ou de Zaims, mais bien la propriété de tout le peuple algérien qui a payé le prix le plus fort pour la libération du pays » Et de retourner sur les champs de bataille pour rappeler que « des milliers de chahids sont tombés au champ d’honneur les armes à la main avant leurs chefs, c’est pourquoi on ne doit pas les oublier aujourd’hui et parler uniquement de quelques personnes qui seraient les uniques libératrices du pays » Et Mohamed Ouamer Benhadj de pointer un doigt accusateurs contre certaines parties qui font de « certaines personnalités un fond de commerce, créant ainsi une division de fait entre tous les chahids alors que leur but était le même pour tous : la libération du pays » Sur un tout autre plan, le secrétaire général par intérim de l’ONM appelle les ministres des Moudjahidines et de la Culture, les exhortant à éviter l’érection des statues à l’effigie de certains chahids au détriment d’autres, préconisant des mémoriaux collectifs, vu l’impossibilité, poursuit-il, de dédier une statue pour chaque héros » Dans la foulée de sa sortie médiatique, Mohand Ouamer Benhadj répond à ceux qui appellent à la dissolution de l’ONM, qu’ils considèrent comme « faisant partie système ». « L’ONM n’est pas un parti politique, n’a pas d’élus dans les assemblées locales, elle représente une catégorie opprimée dont la seule et unique préoccupation est l’Algérie », défend t-il en rappelant que l’ONM reste aussi « la gardienne vigilante de la mémoire de la révolution contre les déformations, les manipulations et les instrumentalisations »
  • 20-08-2020
    -Dans une lettre de remerciements adressée au président Abdelmadjid Tebboune, le fils de Gisèle Halimi, a exprimé sa gratitude au chef de l’état. Fac-similé de la lettre de Serge Halimi au président Tebboune (Extraits) «Je tiens à vous remercier pour la lettre que vous nous avez adressée, à mes frères et à moi, à la suite du décès de ma mère, Gisèle Halimi», écrit Serge Halimi, fils de cette grande avocate et militante pour l'indépendance de l'Algérie, soulignant qu'il a été également «très sensible à la présence et à l'intervention de votre ambassadeur à Paris lors de ses obsèques, le 6 août dernier». Dans un vibrant message de condoléances adressé à la famille de l'avocate, décédée le 27 juillet dernier, à Paris, le président Tebboune avait salué son parcours militant et ses positions favorables à la lutte du peuple algérien pour l'indépendance nationale. Des mots qui ont touché la famille de la défunte dont le fils vient d'adresser ses remerciements au président Tebboune. Animée par une brûlante passion de convaincre, Gisèle Halimi a défendu avec ferveur les combats qui lui tenaient à coeur, l'anticolonialisme, les droits de l'homme et la cause des femmes. C'est cette ferveur que le fils de la défunte a rappelé dans sa lettre. La cause de l'indépendance de l'Algérie a été celle qui a le plus marqué son parcours professionnel en tant qu'avocate, «la seule cause, sans doute pour laquelle elle a délibérément risqué sa vie», d‘ailleurs, souligne Serge Halimi. «Elle fut en effet, internée par les parachutistes français et condamnée à mort par l'OAS, comme plusieurs de ses confrères défenseurs du FLN, qui, eux, furent assassinés». Le contexte de l'époque ne s'y prêtait pas, dans une époque marquée par les enfermements nationaux et identitaires, «il est bon de rappeler que quelques français démontrèrent leur courage et leur universalisme, en même temps qu'ils défendirent l'honneur de leur pays, lorsqu'ils prirent le parti du peuple algérien alors que leur armée s'embourbait dans la voie de la répression et des tortures», écrit Halimi dans sa missive au président, avant de formuler discrètement et habilement une demande: «Si ma mère n'est plus là, cette mémoire mérite, je crois, de rester vivante. Pourquoi pas une place, un édifice public, un boulevard, une cité qui portera le nom de cette grande Dame. Cette promesse a été faite par le président tunisien qui a, en effet, l'intention de donner à une place de Tunis ou de la Goulette, le nom de Gisèle Halimi.» «Je sais qu'elle aurait également aimé que l'Algérie signale, de cette manière, que des avocats français se sont rangés aux côtés de son peuple pour défendre la cause de la liberté», a conclu Serge Halimi, actuellement directeur du mensuel Le Monde diplomatique.
  • 17-08-2020
    - Le Directeur général des Archives nationales et Conseiller du président de la République chargé des Archives nationales et du dossier de la mémoire, Abdelmadjid Chikhi a annoncé ce lundi à Alger le lancement du programme de la Mémoire nationale qui se veut "un élément essentiel dans la formation du bon citoyen et un pas vers l'instauration de la nouvelle République". Supervisant les travaux d'un séminaire à distance tenu au siège du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, en présence des directeurs des secteurs de wilayas, des représentants des collectivités locales et des associations de la société civile, A. Chikhi a souligné que le programme de la mémoire nationale est "un processus de longue haleine qui n'est pas lié à un anniversaire spécifique ou un évènement national", précisant que "la mémoire nationale est un élément essentiel dans la formation d'un citoyen responsable".
  • 11-08-2020
    - La chaine de télévision régionale "Canal Santa Fé" en Argentine a diffusé, le 11 août 2020, en avant-première, un documentaire qui s’intitule "Muniz, l’Argentin, dans la révolution algérienne" qui retrace le parcours du moudjahid Roberto Mahmoud Muniz, un Argentin ayant rallié la révolution algérienne en 1959. Réalisé sous forme de moyen métrage, le documentaire a été déclaré d’"intérêt municipal" en Argentine, à travers le décret 53/367, adopté le 12 mars 2020 par le Conseil municipal de Rosario. Dans ce documentaire, le réalisateur Nestor Antonio Suleiman, d’origine syro-palestinienne, reprend le témoignage du militant Roberto Mahmoud Muniz qui a fait connaître la cause algérienne et sa guerre d’indépendance en Argentine. C’est en qualité de Secrétaire général du "parti ouvrier" argentin que Roberto Muniz a eu ses premiers contacts avec les émissaires du FLN à Buenos Aires en 1956. S’imprégnant durant des mois de la Révolution algérienne, Roberto, qu’on appellera par la suite Mahmoud, finit par rejoindre les rangs de l’ALN où il s’occupa de l’aspect technique de la fabrication d’armes, avant de s’installer à Alger au lendemain de l’indépendance
  • 06-08-2020
    -Le directeur général des Archives nationales et conseiller auprès de la Présidence de la République, chargé des Archives nationales et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, a affirmé jeudi que l'hommage rendu à la regrettée avocate et militante Gisèle Halimi se voulait une halte en reconnaissance à tous ceux qui ont aimé l'Algérie et défendu leurs militants et moudjahidine pendant la glorieuse révolution. Lors de l'hommage rendu à Gisèle Halimi ainsi qu'aux membres du collectif d'avocats du FLN, M. Chikhi a indiqué que cette halte visait à "rendre hommage à une moudjahida dans les rangs de la révolution de libération nationale à travers son militantisme et sa lutte dans les tribunaux coloniaux français, pour faire face à l'impitoyable machine coloniale". A cette occasion, le responsable a mis en avant "l'effort colossal consenti par la défunte Halimi et le collectif d'avocats algériens et français mobilisé par le FLN pour la défense des militants et moudjahidine ayant revendiqué le droit de l'Algérie à la liberté et à l'indépendance et affiché leur opposition au colonialisme, lors de procès iniques dont la majorité était militaire".............................................................................................................. - L’Ambassadeur d’Algérie en France, M. Salah Labdioui a représenté l’Algérie aux obsèques de Mme Gisèle Halimi qui ont eu lieu jeudi au cimetière du Père Lachaise à Paris, indique, samedi,le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Une foule nombreuse dont des personnalités politiques, des membres de la société civile, des avocats et des journalistes, a assisté à ces obsèques. "A cette occasion, M. Salah Labdioui a renouvelé aux membres de la famille de Mme Gisèle Halimi les condoléances du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et rendu, en son nom, un vibrant hommage à la défunte", a précisé la même source. Avocate de renom, engagée dans la lutte pour l’indépendance de l'Algérie en défendant des membres du FLN, notamment la moudjahida Djamila Boupacha, Gisèle Halimi est décédée le 28 juillet 2020 à l’âge de 93 ans.