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Finances

Journée du Mercredi 25/03/2021

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-Le marché des assurances en Algérie a enregistré, en 2020, un chiffre d’affaires de 125 milliards de dinars, soit une baisse de près de 5% par rapport à 2019, causée notamment par le recul de l'activité économique nationale, du fait des incidences de la Covid-19, a indiqué, ce jeudi à Alger, un cadre dirigeant à la Société nationale d'Assurance (SAA). "Le chiffre d’affaires enregistré par les compagnies d’assurance en 2020 est de 125 milliards de dinars, soit une régression de moins 5% par rapport aux réalisations de 2019", a précisé. Arbane Hamza à la Chaîne III de la Radio algérienne. Détaillant la structure du chiffre d’affaires, il a précisé que la branche agricole a enregistré à elle seule une baisse de 17%, suivie de celle de l’automobile avec 9%, tout en soulignant que seules les assurances incendie et risques divers (IRD) ont échappé à cette régression en enregistrant une croissance de 1,8 %, "ce qui reste marginal", souligne-t-il. Selon le représentant de la SAA, le chiffre d’affaires de la branche automobile, qui représente pratiquement 50% du chiffre d’affaires des assurances dommage, a été de 62 milliards de dinars. Cette baisse affichée au niveau de cette branche, explique-t-il, est causée par plusieurs facteurs. Il cite en premier lieu, l’impact de la nouvelle taxe anti-pollution sur les véhicules de tourisme et engins roulants, instaurée par la loi de finance de 2019. "Pratiquement tous nos clients ont préféré ne pas revoir le montant de la prime à la hausse en choisissant de payer la même prime, et ce, en diminuant le montant de la garantie", déclare-t-il. Il cite, dans ce cadre, à titre d’exemple, le cas de la SAA en affirmant "qu’au niveau de la SAA, la régression de 2,6 milliards de dinars du chiffre d’affaire en automobile a été carrément due à cette nouvelle taxe". En second lieu, le représentant de la SAA souligne les incidences du confinement imposé par les pouvoirs publics dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, rappelant que cette situation a entraîné la baisse d’activité de plusieurs secteurs. Il a, à ce propos, ajouté qu’au début du confinement, les clients de la Compagnie nationale ne renouvelaient pas leurs contrats d’assurance automatiquement. "Les véhicules professionnels, notamment le transport de marchandises et de voyageurs, étaient pratiquement à l’arrêt. Certains ont préféré suspendre leur police d’assurance jusqu'à la fin de la période de confinement et d’autre n’ont même pas renouvelé leurs contrats, vu la réalité économique", a-t-il ajouté……………………………………. - La monnaie nationale poursuit sa dégringolade en perdant, encore, du terrain face au dollar cette semaine. Le dinar chute à 134,23 pour un dollar sur le marché interbancaire des changes d’Alger. L’euro s’échangeait à 158,5 DA contre 159,12 DA, le 8 mars dernier. La dépréciation du dinar, notamment par rapport au dollar, reflète dans une très large mesure les évolutions des taux de change des principales monnaies sur les marchés internationaux. Depuis le mois de novembre dernier, le billet vert a pris des couleurs face à la majorité des devises. Dans une note publiée en août 2018, la Banque centrale a pris soin de rappeler les principes guidant la politique de change qu’elle poursuit. Le régime de change adopté par la Banque d’Algérie, au début des années quatre-vingt-dix, est un régime de flottement dirigé. Il s’écarte, ainsi, de la fixation purement administrative du taux de change, sans pour autant abandonner totalement la détermination du taux de change aux seules forces des marchés internationaux.