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Finances

Journée du Dimanche 04/01/2021

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-..Aymen Benabderrahmane, le ministre des Finances, a reconnu que l’État ordonnait des dépenses sans suivi des projets bénéficiant des financements. « On dépensait sans vérifier la qualité et les conditions de réalisation des projets. Dorénavant, on va accorder une attention particulière aux modalités de la dépense publique et à la qualité de cette dépense », a-t-il déclaré, lundi 4 janvier 2021, au Forum de la Chaîne Une de la radio nationale. Il a parlé d’un grand programme de réforme des finances publiques, des banques et des assurances avec la promulgation d’une douzaine de textes l’application des lois organiques de finances. « Il s’agit de maîtriser les dépenses, l’utilisation des recettes et les plans d’investissements publics. Cela ne veut pas dire austérité budgétaire. Il s’agit d’une rationalisation des dépenses. Il y a aura un contrôle strict sur les dépenses publiques. La dépense publique doit avoir un impact positif sur la société », a-t-il plaidé. Les affectations budgétaires des ministères annoncées jeudi 7 janvier 2021 Il a évoqué les efforts fournis pour présenter au Parlement la loi sur le règlement budgétaire (qui contrôle les dépenses autorisées par la loi de finance) dans des délais plus courts. Il a annoncé que les affectations budgétaires pour chaque département ministériel ne se feront plus en mars mais la première semaine du mois de janvier de chaque année. En ce sens, Jeudi 7 janvier 2021tous les départements ministériels et institutions auront leurs budgets. « C’est une prouesse considérable que nous avons fait », a-t-il dit. Évaluation des banques publiques sur l’octroi des crédits Aymen Benabderrahmane a également déclaré que des nouvelles mesures relatives à la réforme du système bancaire et à la gestion des banques seront annoncées la semaine prochaine. Une évaluation se fera, selon lui, dans toutes les banques publiques sur les conditions d’octroi de crédits à partir de ce mardi 5 janvier 2020. Le but est de dévoiler tous les dysfonctionnements constatés dans les procédures d’octroi de crédits surtout au niveau des comités chargés d’étudier les demandes de prêts. « In fine, c’est le Trésor public qui subit toute la charge de la mauvaise gestion au niveau des banques », a-t-il dit en parlant d’un « assainissement » du portefeuille des crédits au niveau du Trésor public. « Vous avez remarqué que nous n’avons introduit aucun nouvel impôt dans la loi de Finances 2021. Il y a même eu un abattement fiscal pour les salaires entre 40 et 42.000 dinars. La taxe sur le carburant de 1500 dinars a été supprimée », a précisé le ministre. Il a évoqué le lancement de la réforme du système fiscal depuis juillet 2020. Les nouvelles mesures relatives à la transparence, à l’équité fiscale et aux facilités fiscales ont été introduites dans la loi de Finances 2021 Expertise coréenne pour « numériser » les douanes Le ministre a annoncé que « la numérisation » des services des douanes sera achevée dans quelques semaines. Des experts coréens ont été sollicités pour assurer cette opération. « Ce projet remonte à quelques années. Nous avons déjà franchi plusieurs étapes. Reste quelques procédures à achever. L’équipe spécialisée coréenne n’a pas pu se déplacer en raison de la crise de Covid-19 (suspension des vols internationaux) », a-t-il indiqué. Les services des douanes ont, selon lui, pris plusieurs mesures ces derniers mois pour réduire la surfacturation dans les opérations d’import-export à travers notamment l’échange d’informations avec les services fiscaux et les secteurs ministériels ayant un rapport avec le commerce extérieur. « Nous estimons que la surfacturation constitue de 30 à 35 % de la facture globale d’importation ces dernières années. En 2014, la facture d’importation était de 64 milliards de dollars en raison notamment de la surfacturation », a-t-il rappelé. « Actuellement, nous sommes à 27 milliards de dollars, cela répond aux besoins du marché national. A la fin décembre 2020, nous avons réduit la facture d’importation de 8 milliards de dollars. Cette réduction sera plus importante en 2021 sans que cela ait un impact sur l’approvisionnement du marché national », a encore détaillé Aymen Benabderrahmane. Il a parlé de mesures fiscales, douanières et commerciales contenues dans la loi de Finances 2021 pour rendre la production nationale plus concurrentielle par rapport aux produits importés et booster les exportations................................................................................................................................................................................................... - Des équipes d’inspection se sont redues ce lundi au niveau de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et des banques publiques, a-t-on appris auprès des ministères des Finances et de l’Agriculture. Le déplacement de ces équipes fait suite au mécontentement exprimé, hier dimanche, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle le bilan annuel de plusieurs secteurs a été présenté. L’instruction d’enquêter au niveau de l’OAIC intervient suite à l’affaire relative à l’importation de 30 000 tonnes de blé tendre avarié de Lituanie fin novembre dernier. C’est le Premier ministre, Abdelaziz Djerad qui avait limogé le directeur général de l’OAIC, Abderrahmane Bouchahda.