Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Agriculture (et Pêche)

Journée du Mercredi 19/11/2020

<< mai 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
27 28 29 30 1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31



-Parmi les plus importants clients sur le marché mondial des céréales, l’Algérie s’est, de nouveau, manifestée à travers un appel d’offres pour une de ses plus appréciables commandes de blé de cette année. Un avis d’appel d’offres qui intervient en plein dans une conjoncture où de nombreux indices annoncent une crise alimentaire mondiale. Plusieurs bulletins spécialisés ont fait état, ces trois derniers jours, d’une importante commande passée par l’Algérie sur le marché mondial pour la fourniture de plus d’un demi-million de tonnes de blé sans être regardante sur l’origine de la marchandise. Ce sont 600 000 tonnes qui devraient, en fait, venir enrichir les silos de l’OAIC d’ici quelques semaines. Selon les agences spécialisées, l’Algérie, comme beaucoup d’autres acheteurs, est en train de procéder à l’augmentation de ses réserves «au cas où» puisque, selon des spéculations, les prix des produits de l’agriculture sont candidats à une hausse au regard des données Avec ses 12,4% d’apport dans la valeur ajoutée nationale globale, alors que cette contribution ne monte qu’à 16,2% si l’on exclut les hydrocarbures, l’Agriculture en Algérie se situe bien loin du compte qui devrait être le sien. En valeur, la production de tout le secteur a été de 3 496 milliards de dinars en 2019, et 3281 milliards de dinars, une année plus tôt, soit une croissance d’à peine plus de 4%. C’est dire donc si le secteur agricole a besoin d’être «secoué» pour au moins participer à l’effort de réduction de la facture d’importation agricole qui, en moyenne entre 2015 et l’année dernière, a atteint 7,4 milliards de dollars dont plus de la moitié (57,8%) affectés à l’importation des produits agro-industriels, tels que le blé dur, le blé tendre, le maïs, l’huile de soja, l’huile alimentaire, et les résidus d'huile de soja. Heureux qu’en 2019, une baisse de 8%, l’équivalent d’environ 800 millions de dollars, a été enregistrée par rapport à la moyenne (2015-2019) des importations agricoles. Une économie de devises que l’on doit notamment à la baisse des importations des blés (blé dur et tendre), destinés à la transformation. L’importation de blé dur a baissé de 30% en valeur et 19% en quantité, alors que celle du blé tendre a diminué de 5% en valeur et 10% en quantité. Alors, pour le programme prioritaire à court terme, devant conduire à l’amélioration de la production céréalière, les prévisions de production pour 2020 sont de 50 millions de quintaux alors que l’objectif de production en 2024 vise les 71 millions de quintaux. Un programme devant s’étaler de cette année à 2024 avec comme objectif, entre autres, la contribution de l’agriculture dans la préservation des réserves de change du pays. Ainsi, il est prôné la réduction progressive des importations des blés et de l’orge. Dans cette immédiate perspective, au ministère de l’Agriculture, il est question désormais de la nécessité de revoir les textes régissant l’encadrement de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et l’introduction d’un contrôle rigoureux dans la gestion des approvisionnements des unités de transformation, et ce, pour éviter les fraudes constatées dans certaines minoteries. Entre autres impacts attendus, l’Algérie devrait, selon les prévisions, parvenir à la réduction des quantités de blé tendre importées de 2 millions de tonnes, soit une économie sur les dépenses publiques en devises de 468 millions de dollars, une économie de la subvention du blé tendre de 36 milliards de DA……………………………………………………………………………………….. ………………………… -Le juge d’instruction près le tribunal de Cherchell (Tipasa) a ordonné la mise en détention provisoire de 20 accusés, et a mis 2 autres accusés sous contrôle judiciaire, et la délivrance prochaine de mandats d’arrêt contre six autres, en fuite, pour leur implication dans le déclenchement des incendies des forêts de Gouraya ayant causé la mort de deux personne, a annoncé ce jeudi le procureur de la République auprès du tribunal de Cherchell, Kamel Chenoufi. Lors de ses déclarations, le Procureur a indiqué que les services de la gendarmerie nationale et de la sûreté de wilaya de Tipasa ont mené, suite à l’ouverture d’une instruction judiciaire, des "enquêtes et de larges investigations pour déterminer les causes du déclenchement simultané des incendies à travers plusieurs régions de la wilaya, causant la mort de deux personnes, en plus de dégâts considérables occasionnés aux biens des citoyens, entre habitations, ressources animale, agricole et forestière". Ces investigations ont permis l’arrestation d’une "bande de malfaiteurs soupçonnés d’être impliqués dans ces incendies suspects", a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agit de "22 individus entendus par le juge d’instruction près du même tribunal qui a ordonné la mise en détention provisoire de 20, et a mis 2 autres accusés sous contrôle judiciaire, et la délivrance d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de quatre autres suspects se trouvant à l’étranger, en plus de deux autres sur le territoire national". Cette bande de malfaiteurs qui a été neutralisée se répartit en quatre groupes. Le premier compte trois éléments ayant "déclenché des feux de façon organisée et préméditée dans le but de déstabiliser le pays, créer l’anarchie et troubler la quiétude des citoyens, avec la complicité de parties adverses de l’intérieur et de l’extérieur du pays, en contrepartie de sommes en devises", est-il signalé. Selon le procureur de la République Kamel Chenoufi, les recherches réalisées sur les téléphones portables des mis en cause "ont confirmé le transfert de fonds via Western Union Bank", outre "la découverte de messages (sms) et photos prises pendant le déclenchement des incendies". Ce premier groupe de suspects a été poursuivi pour les chefs d’accusation d’"actes de sabotage, atteinte à la sécurité de l’Etat et déclenchement de feux ayant conduit à la mort de deux personnes", en plus d’"atteinte à des biens publics et privés" et "renseignement et complot contre la sécurité de l’Etat". Un mandat d’arrêt international a été, par ailleurs, délivré à l’encontre de quatre individus ayant traité avec le premier groupe à partir de l’étranger. Le 2ème groupe compte huit éléments qui, sur incitation du premier groupe, ont "déclenché volontairement des incendies ayant conduit à la mort de deux personnes, outre la destruction de biens publics et privés", accusations retenues contre eux par le parquet de Cherchell. Chenoufi a souligné, en outre, que la police judiciaire a pu confirmer, grâce aux enquêtes réalisées, "la complicité mutuelle de ces deux groupes". Quant au 3ème groupe mis en cause dans cette affaire, il est composé de cinq éléments impliqués dans le "déclenchement volontaire" de feux dans "leurs propres habitations", en vue de l’"obtention d’aides de la part de l’Etat", a relevé Me Kamel Chenoufi, signalant que le parquet les a inculpé pour "actes de sabotage et déclenchement volontaire d’incendies". Le 4eme groupe arrêté, composé de trois individus, était occupé à inciter les citoyens à observer des rassemblements, en diffusant de fausses informations sur les réseaux sociaux, dans le but de "troubler l’ordre public et la tranquillité des citoyens". Ils ont été inculpés pour "incitation à des regroupements et appel des citoyens à créer l’anarchie devant les administrations publiques"