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Energie (et Mines)

Journée du Mercredi 14/01/2021

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-Les prix du pétrole évoluaient proches de l'équilibre jeudi, au lendemain de nouveaux records en dix mois et demi et de la publication par l'EIA de données sur les stocks de brut aux Etats-Unis en demi-teinte. Jeudi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s'appréciait de 0,16% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 56,15 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de février gagnait de son côté 0,17% à 53,00 dollars. Les cours du brut "sont en phase de consolidation après leurs récents gains, qui les ont fait grimper à leur plus haut niveau depuis que l'épidémie de coronavirus a détruit la demande", a constaté Carlo Alberto De Casa, analyste. La veille, les cours des deux contrats de référence sont respectivement montés à 57,42 dollars et 53,93 dollars le baril, une première depuis les prémices de la pandémie de Covid-19 à la fin du mois de février dernier, avant de reculer en milieu de séance. Ils restaient jeudi près de 10% supérieurs à leur niveau du début d'année 2021. Les investisseurs digéraient par ailleurs les données sur les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis, qui ont baissé de 3,2 millions de barils la semaine passée, selon un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) diffusé mercredi………………………………………………………………. -La production mondiale de gaz naturel a reculé de 3,6% en 2020 pour atteindre 3918 milliards de mètres cubes, résultant de la faiblesse des investissements dans l’amont et de la baisse des cours du pétrole, a rapporté jeudi l'agence d'information économique africaine "Ecofin". S'appuyant sur le rapport du cabinet norvégien d’analyses de données pétro-gazières Rystad "Gas Year 2020 Review" publié récemment, l'agence a précisé que les Etats-Unis et le Canada ont enregistré la plus grande récession, avec une chute de 47 milliards de mètres cubes de leur production par rapport à 2019. Ecofin a indiqué que le gaz est resté, néanmoins, "compétitif" et "protégé" par des prix déjà "relativement bas" et une demande qui n'a reculé que - 2,5 % pour atteindre 3840 milliards de mètres cubes. A ce titre, l’Europe a baissé sa demande de près de 7%, comparativement à 2019, ce qui correspond, selon la même source, à environ 40 milliards de mètres cubes. L’Afrique a commandé 26 milliards de mètres cubes en moins qu'en 2019, a ajouté l'agence. La demande des pays de l'Asie est restée "relativement élevée" sur l’ensemble de l’année, soit +4 %, a mentionné Ecofin, justifiant cela par une reprise plus rapide des économies de ces contrées, menée par la Chine, alors que d'autres territoires de la région ont constitué des stocks et remplacé le charbon, profitant de la faiblesse des prix du gaz. L'agence a signalé que les transactions mondiales de GNL ont augmentées de 3% pour atteindre 363 millions de tonnes. La capacité mondiale de liquéfaction a grimpé, pour sa part, de 5% pour afficher 464 millions de tonnes par an, à la faveur du lancement de plusieurs projets aux Etats-Unis (Cameron, Corpus Christi, île d’Elbe et Freeport). La capacité de production américaine de GNL a, ainsi, connu un croissance de +42 % en 2020, atteignant 71 millions de tonnes par an, dépassant de loin celle de la Russie étant de 29 millions de tonnes par an, a relaté Ecofin. Le rapport de Rystad prévoit une augmentation de 24% de la production mondiale de gaz naturel pour atteindre 4857 milliards de m3 en 2040, précisant que les Etats-Unis, la Russie et le Moyen-Orient porteront cette hausse. La capacité mondiale de liquéfaction devrait, selon la même source, grimper de 91% en 2040 par rapport à l'année écoulée, totalisant 886 millions de tonnes par