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Energie (et Mines)

Journée du Lundi 21/04/2020

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Le cours du baril de pétrole américain, qui était devenu négatif lundi pour la première fois de son histoire en raison de la saturation des stocks et de l'effondrement de la demande liés à la crise du coronavirus, rebondit mardi matin en Asie et revient légèrement au-dessus de zéro. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai s'échange en matinée à 1,10 dollar, contre un prix de clôture de -37,63 dollars lundi soir à New York. Il n'était jamais tombé en dessous de 10 dollars depuis la création de ce contrat en 1983. Déstabilisées par la chute des cours du brut américain lundi, les Bourses asiatiques ont passé la journée de mardi dans le rouge. A Tokyo, le Nikkei a perdu 1,97 % à 19.280,78 points et le Topix, plus large, a cédé 1,15 % à 1.415,89 points. L'effondrement de lundi, expliquent les analystes, est dû en partie à la saturation du dépôt pétrolier de Cushing, dans l'Oklahoma , un des plus importants des Etats-Unis. « Le problème c'est qu'en ce moment dans le monde, personne ne conduit de voiture », a observé le président américain Donald Trump. « Les usines sont fermées et les commerces sont fermés. » Selon les premières estimations, la consommation de pétrole dans le monde a ainsi chuté de 20 millions de barils par jour (mb/j) et jusqu'à plus de 30 mb/j pour les plus pessimistes. Avant la pandémie, le marché tournait autour des 100 mb/j………………………………………………………………………………………………………………………. ;;;; -Les prix du pétrole poursuivent leur baisse enclenchée depuis des semaines, malgré la conclusion de l’accord de l’OPEP+ tablant sur une réduction de 9,7 millions de barils par jour. Les places de cotation répercutent ainsi une forte morosité des marchés englués dans une surabondance jamais égalée depuis des décennies, et la saturation des capacités de raffinage. Selon les analystes, rien n’indique que la spirale baissière des cours de l’or noir, enclenchée dans le sillage de la chute de la demande, provoquée par la pandémie de coronavirus, sera freinée à court terme. Hier, le baril de Brent coté à Londres a reculé sous les 27 dollars. Le Brent pour juin a perdu ainsi 3,8% à 26,99 dollars le baril, alors que le baril américain pour livraison en mai a chuté en dessous de 15 dollars, un nouveau creux en 21 ans, alors que les stocks montent en flèche en raison de l’inadéquation offre-demande créée par le coronavirus. Le contrat West Texas Intermediate a ainsi chuté de 22%, à 14,19 dollars le baril. Bien qu’une grande partie de la crise autour du baril américain soit due au fait que le contrat à terme de mai expirera aujourd’hui, l’effondrement reflète néanmoins, selon Bloomberg, une surabondance de pétrole à croissance rapide et une expansion rapide des stocks en Oklahoma, la plaque tournante américaine des prix. Les stocks de brut à Cushing, en Oklahoma – le principal centre de stockage américain – ont bondi de 48% pour atteindre près de 55 millions de barils depuis fin février, selon les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (Energy Information Administration ou EIA). L’effondrement des prix se répercute par ailleurs sur l’industrie pétrolière. Ainsi les explorateurs de pétrole brut ont fermé 13% du parc de forage américain la semaine dernière, selon Bloomberg, car la surabondance mondiale de pétrole brut a entraîné une réduction drastique des coûts et des annulations de projets chez les foreurs. En termes de prévisions, les données sont plutôt moroses, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) ont toutes mis à jour leurs prévisions de marché pétrolier au cours de la dernière semaine, et font une lecture plutôt sombre de la situation du marché. En février, toutes les trois avaient vu la demande mondiale de pétrole augmenter de près d’un million de barils par jour cette année. Aujourd’hui, elles prévoient une baisse de la demande annuelle moyenne entre 5 millions de barils par jour et plus de 9 millions de barils/jour. L’Opep a estimé, dans un rapport publié le 16 avril, que même la mise en œuvre intégrale des réductions n’empêcherait pas un excédent au deuxième trimestre de l’année en cours, lorsque la demande tombera au plus bas en trois décennies. - Après la chute vertigineuse du prix du baril américain qui a passé hier en dessous de zéro, le prix du baril du Brent, a connu ce mardi à son tour une baisse considérable. En effet, le prix du pétrole algérien (Le Sahara Blend) a connu ce mardi matin une considérable baisse de 5,41 dollars, en une journée, pour atteindre les 16,95 dollars le baril, selon le site « oilprice.com ». Il est à rappeler que le baril de pétrole américain (WTI) a connu hier une chute historique à -37,63 dollars pour la livraison du mois de mai. Avant de se stabilisé ce mardi aux alentours de 15 dollars.