HISTOIRE- BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH-
RÉCIT KHALED BELARBI- « PARCOURS INFERNAL D’UN MIRACULÉ»
Parcours infernal d’un miraculé. Récit de Khaled Belarbi. Enadar
Editions, Oran 2017 , 180 pages ,
?????dinars.
Un ouvrage qui, en fait, annonce le second (voir
plus haut), certes de
façon un peu moins détaillé mais toujours chargé de colère. Il raconte sa vie –
mille métiers dont marchand de fruits et légumes, de vaisselle, lusteur, caissier de banque ,
apprenti boulanger....aide infirmier, bref ,
mille misères- et ses actions , dès l’âge de 17 ans, durant la lutte de
libération nationale à Oran et sa région (dont responsable
politico-administratif, chef fidaï avec 28 attentats).Il
évoque les frères et amis décédés ou encore vivants qui ont participé à la
lutte. Il n’a oublié, dit-il ni les lâches, ni les braves,
ceux qui ont aidé et s ecouru, ni les
attentistes dont les « gens du 19 mars ». Et, surtout, il revient sur
la période post-indépendance durant laquelle il dit
avoir été mal-traité et ce sans raisons. « On
m’a volé six mois de liberté , sans motif , sans
raison, on m’a embastillé.J’ai souffert et j’ai fait
pleurer mes parents.Je n’ai rien oublié, ni le
cachot , ni la matraque, ni les coups de fouet, ni la torture, ni le rire
sadique de mes sales bourreaux » (p 13). De plus, il dit avoir été
« dépouillé » de certains de ses biens.....Pas
de quoi annoncer un ouvrage tranquille et dépourvu de colère.
L’Auteur :Voir plus haut
Sommaire : Dédicace/ Remerciements /Préface (de Mustapha Mohammedi)/Exergue/Préambule/
17 chapitres/ Photos et documents
Extrait : « La
« Hagra » n’ a vu le jour que
parce qu’il y avait des « Hagars » et il ne peut y avoir de hogra s’il n’y avait
pas de hagars.Elle est comme la « Rachwa » (corruption), il ne peut y avoir de
« Rachi » s’il n’y avait pas de « Morchis »(p16)
Avis :Un ouvrage très émouvant de sincérité et ......de
colère .Peut-être un peu trop « egocentré »
mais cela peut se comprendre.Et, ne pas
trop s’attarder sur la qualité de la mise en page
Citation : « Dans
notre imaginaire, un héros repose toujours sous terre, à l’
ombre d’une pierre tombale qui le rappelle aux vivants » (Préfacier
, p 10)