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Récit Khaled Belarbi- "Il était une fois...."

Date de création: 10-05-2023 21:05
Dernière mise à jour: 10-05-2023 21:05
Lu: 319 fois


HISTOIRE- BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH- RÉCIT KHALED BELARBI- « IL ETAIT UNE FOIS.... »

Il était une fois....un homme, une destinée. Récit de Khaled Belarbi. Enadar Editions, Oran 2018 , 281 pages , ?????dinars.

Un Oranais « tout à fait représentatif de touter une génération » qui a fait une partie de la vie d’Oran, El Bahia, tout particulièrement durant la guerre de libération nationale et juste après. Une génération qui ,

enfin, s’est décidée , depuis près d’une décennie, à s’exprimer librement sur son passé, avec ses hauts et ses bas.

« Si Abdelkhalek » a connu bien des épreuves, certes comme beaucoup d’Algériens, içi et là.....et en terre étrangère, mobilisés dans le dur combat pour l’indépendance politique du pays : Actions de résistance,  clandestinité, arrestations, emprisonnements, tortures,  vie dans le maquis des villes, l’exil, la faim..... mais aussi des amitiés, la passion du  sport,le judo en particulier, du journalisme sportif aussi ....mais aussi  des inimitiés , des « coups fourrés » et des trahisons,même après l’indépendance du pays.  Un véritable « Parcours infernal d’un miraculé » (Voir plus bas) ! Un gros lot d’épreuves qui ont forgé la personnalité de l’auteur. Ce qui  en fait un personnage emblématique de la Cité.

La première partie de l’ouvrage est consacrée au temps de la jeunesse et de la lutte.... « afin que nul n’oublie » , parsemée d’actions, de lieux et  noms de chefs et de responsables qui ont marqué de leur empreinte la révolution à Oran et dans sa région.Un travail de recension absolument nécessaire car , on sait bien que si « les héros (et des héroïnes) ne meurent pas,  c’est l’oublie qui les tue »

La seconde partie est consacrée à l’évocation de noms illustres de la Révolution algérienne  « parmi les millions qui se sont sacrifiés paour elle »....De Abd-el-Kader, Zabana, Zeddour Brahim à Hadj Barigou, le colonel Lotfi, Mohamed Seghir Nekkache , Hadj Ben Alla,Ma Khadra, Fari Mimia, Kheira Bent Bendaoud, Caida Setti,  en passant par Hammou Boutlelis, le Capitaine Zoubir, le colonel Othmane. Sans oulblier bien sûr Messali Hadj, Ben Bella , Medeghri et  Bouteflika.

L’Auteur : le 21 avril 1937 à Tiaret et ayant grandi à Oran. Famille originaire de Gertoufa (à 5 km de Tiaret). Fidaï durant la guerre de libération nationale, et , aussi , sportif (dont judo), manager, homme actif et bon père de famille

Sommaire :Préface (D.B.Tahri, Avocat)/ Préambule/ 24 chapitres/Documents et Photos/ Epilogue/Conclusion

Extraits « Ne pouvant éliminer les cinq millions d’Algériens d’un seul coup, les planificateurs de l’Oas optèrent pour la solution du masscre à grande échelle au vue et au jugé » (p 63)

Avis :Tout, ou presque tout sur ses activités durant la guerre de libération nationale ...et juste après. Un style direct.On y note  un défoulement et on y sent une révolte longtemps contenue. Un genre absolument nécessaire concernant toutes les périodes car il permet de se « libérer ». Ne  pas trop s’attarder sur la qualité de la mise en page .Beaucoup de coquilles et une présentation qui ne facilite pas la lecture !

Citations : « Avons-nous perdu toute notre tête pour oublier aujourd’hui juasqu ’aux noms de certains chahids » (p 101), « L’Afrique du nord , dit-on, commence avec le burnous et finit avec le couscous.On reconnaît une région généralement à ses coutumes, à sa tradition,, à sa culture et, bien sûr, à sa cuisine » (p 122), « Je te recommande encore une fois de t’améliorer, de te perfectionner, d’approfondir tes con naissances et d’être toujours à l’avant-garde des jeunes femmes algériennes et un exemple sans reproche aucun » (Colonel Lotfi, « dernière lettre à son épouse, 16 mars 1960. Cité p 155) ,

« On dit que les héros ne meurent pas, c’est vrai, mais c’est l’oublie qui les tue » (p132)

« Le Français ont toujours innové en matière de torture et de cruauté. Pour rappel, ils ont inventé la guillotine, décapité leur roi, Louis XVI, et écartelé publiquement un opposant au pouvoir d’un autre roi, à savoir Ravaillac » (p180)