HISTOIRE-
BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH- RÉCIT KHALED BELARBI- « IL ETAIT UNE FOIS.... »
Il
était une fois....un homme, une destinée. Récit de
Khaled Belarbi. Enadar Editions, Oran 2018 , 281 pages , ?????dinars.
Un Oranais
« tout à fait représentatif de touter une
génération » qui a fait une partie de la vie d’Oran, El Bahia, tout
particulièrement durant la guerre de libération nationale et juste après. Une
génération qui ,
enfin, s’est décidée , depuis près d’une décennie, à
s’exprimer librement sur son passé, avec ses hauts et ses bas.
« Si Abdelkhalek » a connu bien des épreuves, certes comme
beaucoup d’Algériens, içi et là.....et
en terre étrangère, mobilisés dans le dur combat pour l’indépendance politique
du pays : Actions de résistance,
clandestinité, arrestations, emprisonnements, tortures, vie dans le maquis des villes, l’exil, la
faim..... mais aussi des amitiés, la passion du sport,le judo en
particulier, du journalisme sportif aussi ....mais aussi des inimitiés , des « coups
fourrés » et des trahisons,même après
l’indépendance du pays. Un véritable
« Parcours infernal d’un miraculé » (Voir plus bas) ! Un
gros lot d’épreuves qui ont forgé la personnalité de l’auteur. Ce qui en fait un
personnage emblématique de la Cité.
La
première partie de l’ouvrage est consacrée au temps de la jeunesse et de la
lutte.... « afin que nul n’oublie » ,
parsemée d’actions, de lieux et noms de
chefs et de responsables qui ont marqué de leur empreinte la révolution à Oran
et dans sa région.Un travail de recension absolument
nécessaire car , on sait bien que si « les héros (et des héroïnes) ne
meurent pas, c’est l’oublie qui les
tue »
La seconde
partie est consacrée à l’évocation de noms illustres de la Révolution algérienne « parmi
les millions qui se sont sacrifiés paour elle »....De Abd-el-Kader,
Zabana, Zeddour Brahim à
Hadj Barigou, le colonel Lotfi, Mohamed Seghir Nekkache , Hadj Ben Alla,Ma Khadra, Fari Mimia, Kheira Bent Bendaoud, Caida Setti, en passant
par Hammou Boutlelis, le
Capitaine Zoubir, le colonel Othmane. Sans oulblier
bien sûr Messali Hadj, Ben Bella , Medeghri
et Bouteflika.
L’Auteur :Né le 21
avril 1937 à Tiaret et ayant grandi à Oran. Famille originaire de Gertoufa (à 5 km de Tiaret). Fidaï
durant la guerre de libération nationale, et , aussi ,
sportif (dont judo), manager, homme actif et bon père de famille
Sommaire :Préface (D.B.Tahri, Avocat)/ Préambule/ 24 chapitres/Documents et
Photos/ Epilogue/Conclusion
Extraits : « Ne
pouvant éliminer les cinq millions d’Algériens d’un seul coup, les
planificateurs de l’Oas optèrent pour la solution du masscre à grande échelle au vue et
au jugé » (p 63)
Avis :Tout, ou
presque tout sur ses activités durant la guerre de libération
nationale ...et juste après. Un style direct.On y note
un défoulement et on y sent une révolte longtemps contenue. Un genre
absolument nécessaire concernant toutes les périodes car il permet de se
« libérer ». Ne
pas trop s’attarder sur la qualité de la mise en page .Beaucoup
de coquilles et une présentation qui ne facilite pas la lecture !
Citations : « Avons-nous
perdu toute notre tête pour oublier aujourd’hui juasqu ’aux
noms de certains chahids » (p 101),
« L’Afrique du nord , dit-on, commence avec le burnous et finit avec le couscous.On reconnaît une région généralement à ses
coutumes, à sa tradition,, à sa culture et, bien sûr, à sa cuisine » (p
122), « Je te recommande encore une fois de t’améliorer, de te
perfectionner, d’approfondir tes con naissances et d’être toujours à
l’avant-garde des jeunes femmes algériennes et un exemple sans reproche
aucun » (Colonel Lotfi, « dernière lettre à son épouse, 16 mars 1960.
Cité p 155) ,
« On
dit que les héros ne meurent pas, c’est vrai, mais c’est l’oublie qui les
tue » (p132)
« Le
Français ont toujours innové en matière de torture et
de cruauté. Pour rappel, ils ont inventé la guillotine, décapité leur roi,
Louis XVI, et écartelé publiquement un opposant au pouvoir d’un autre roi, à
savoir Ravaillac » (p180)