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Inflation mars 2023/Etude Ons

Date de création: 03-05-2023 19:44
Dernière mise à jour: 03-05-2023 19:44
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ECONOMIE- CONSOMMATION- INFLATION MARS 2023/ETUDE ONS

 

En une année, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 13,94% alors que de mars 2022 à mars 2023, la variation globale (pour l’ensemble des produits) était de 10,16%, alors que le taux d’inflation a atteint 9,79%.

Selon la dernière note de l’Office national des statistiques (ONS), l’indice général des prix à la consommation au niveau national a enregistré une hausse de 1,9% par rapport au mois de février, alors que les prix des biens alimentaires ont augmenté de 3,1% en un mois.

Ce que les ménages ont lourdement ressenti. Et ce, d’autant que la dernière semaine de mars a coïncidé avec le mois de Ramadhan. En une année, les prix des produits alimentaires se sont accrus de 13,94% alors que de mars 2022 à mars 2023, la variation globale (pour l’ensemble des produits) était de 10,16% alors que le taux d’inflation a atteint 9,79%.

Au niveau de la capitale, ce taux est de 9,76% pour une variation des prix de 10,09% selon la même source qui relève une hausse de 2,1% pour l’indice brut des prix à la consommation à Alger par rapport au mois précédent, soit une variation proche de celle observée au même mois de l’année écoulée (1,9% en mars 2022 par rapport à février 2022).

Cependant, cette augmentation est plus importante que celle inscrite en février par rapport à janvier 2023 (1,1%). Une croissance induite essentiellement par l’évolution des prix des biens alimentaires avec plus de 3, 6%.

Ce sont les produits agricoles frais qui on le plus été marqués par la variation des prix entre février et mars comme le souligne l’ONS dans sa note. «Les prix des produits agricoles frais se distinguent par une augmentation sensible de 6,1%», indique le document en question.

Ainsi, les prix des légumes ont augmenté de 31,2% et ceux de la pomme de terre de 3,1% pour la pomme de terre. Parallèlement, les prix des produits alimentaires industriels  ont été marqués par une augmentation de 0,8%, cette tendance concerne essentiellement les boissons non alcoolisées (+7,9%) et les autres produits alimentaires dont le taux est de moindre ampleur (+2,7%).

Dans la même tendance, les prix des biens alimentaires industriels ont affiché un taux de plus 0,8%, induit essentiellement par la croissance des prix des boissons non alcoolisées (de 7,9%) et celle des autres produits alimentaires (2,7%). Les prix des produits manufacturés  ont affiché une variation positive 1,1%. L’évolution a été beaucoup plus importante en une année.

En effet, au mois de mars 2023 et par rapport au même mois de l’année 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 10,1%. Le rythme d’inflation annuel (avril 2022 à mars 2023 / avril 2021 à mars 2022) a atteint, par ailleurs, 9,4%. Globalement, en mars 2023 et par rapport à mars 2022, la croissance des prix des biens alimentaires est de 14,9%.

Les produits agricoles frais  ont enregistré une évolution de 24,8% avec plus 46,4% pour la viande et abats de mouton et plus de 43,2% pour les fruits. Les produits alimentaires industriels ont observé un accroissement de 5,3% avec plus de 12,4% pour le lait et ses dérivés. Du côté des produits manufacturés non alimentaires et services, les prix ont affiché un taux de  plus 1,1%, contre une légère hausse   de 0,1% pour les services.

En mars 2023 et par rapport au même mois de l’année précédente, la croissance des prix des produits manufacturés était de 7,2% et celle des services de 3,1%.Toutefois, l’ONS, qui ne donne pas de détails sur les hausses enregistrées par catégories de produits au niveau  national, relève de légères baisses  pour certains produits entre février et mars 2023.

Et ce, avec des taux de 0,6% pour les fruits et de 0,3% pour la  viande et abats de bœuf. Ce qui reste insignifiant par rapport à toutes les hausses observées, lesquelles, faut-il le noter, sont loin de refléter le niveau réel des prix. Les ménages l’ont d’ailleurs chèrement payé pendant le mois de Ramadhan. Cela pour dire que les différents indices sous-estiment largement le niveau de l’inflation ressentie et subie par les citoyens.