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Télévision en Afrique 2022/ Consommation

Date de création: 01-03-2023 13:51
Dernière mise à jour: 01-03-2023 13:51
Lu: 356 fois


COMMUNICATION- ETRANGER- TELEVISION EN AFRIQUE 2022/CONSOMMATION

Chaque année, le britannique Kantar publie l’Africascope qui étudie les habitudes des populations de 8 pays d’Afrique d’utilisation des médias audiovisuels et internet. D’après l’étude, en 2022 l’échantillon étudié a passé 12 minutes de plus devant la télévision qu’en 2021.

En 2022, le cabinet Kantar estime que les populations de 8 pays africains ont passé 12mn de plus devant la télévision qu’en 2021. C’est l’une des conclusions de la dernière édition de l’Africascopel’étude annuelle dans laquelle le cabinet britannique analyse la consommation média au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Mali, en République Démocratique du Congo, en République du Congo et au Sénégal.

« En 2022, 89,9% des Africains ont regardé la télévision quotidiennement, soit 18,6 millions de téléspectateurs avec une durée moyenne de 4h22 », conclut le rapport basé sur le sondage de 20,7 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Dans l’édition de l’étude dédiée à 2021, le temps passé devant la télévision était de 4h10 mn en moyenne. Cette information pourrait être intéressante pour les annonceurs dans le choix des médias sur lesquels ils souhaitent faire de la publicité.

Dans le même temps, l’étude fournit une information assez surprenante sur l’audience du streaming et du contenu à la demande. « Une consommation des contenus à la demande (vidéos et musique) commence à émerger mais reste encore mineure par rapport à l’usage des autres médias : 7% de la population âgée de 15 ans et plus les utilisent désormais », informe Kantar.

Le cabinet Digital Tv Research considère, comme de nombreux observateurs, que ce marché a un fort potentiel et comptera 13,72 millions d’abonnés africains à l’horizon 2027.

Cette étude laisse penser que les pays d’Afrique francophone subsaharienne, nombreux dans l’échantillon de l’étude, ne semblent pas encore très attirés par la tendance du contenu à la demande. Une étude plus détaillée pourrait confirmer ou infirmer cette hypothèse.