COMMUNICATION - FORMATION CONTINUE- COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE /CHRONIQUE PRESSE BELKACEM AHCENE DJABALLAH
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INFORMATION GRAND PUBLIC : D’ABORD , UNE SOURCE
TRANSPARENTE (Samedi 25 février 2023)
(Le Quotidien d’Oran et Le Provincial (Annaba)
La corporation de la presse , « trait
d'union entre les établissements spécialisés et le citoyen », a
été appelée, samedi 28 janvier à Alger,
à l'occasion d'une conférence de presse animée par les organisateurs de
la 6e édition du
Salon d'information sur le cancer (SICAN)
à adhérer pleinement aux efforts visant à transmettre l'information
scientifique exacte aux cancéreux et à leurs familles.
"Sur le cancer, soyons tous informés", tel
était le slogan adopté à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer . "Transmettre et diffuser l'information
scientifique exacte en direction de toutes les personnes concernées par cette
grave maladie" avait ajouté certains responsables .
A
l’heure où de nouveaux textes
devant réguler le secteur de l’information et de la communication
sont en discussion au niveau du Parlement, il faut, encore fois pour toutes, « re-mettre
les points sur les i ».
Le
gros problème actuel de la communication nationale n’est pas tant l’incapacité
(ou même leur incompétence) des journalistes et des journaux à transmettre la bonne information à
leurs publics que la faiblesse sinon l’inexistence (ou
l’insuffisance) des sources de l’information:
inexistence et/ou insuffisance de « cellules » de
communication et de relations avec la
presse (et le public) au niveau de la plupart des institutions publiques ,
cellules ne devant plus se limiter à un
seul chargé des relations avec la presse
ou d’un rédacteur des
communiqués....mais étant élargies aux activités de veille, de contacts, de
documentation de presse, d’élaboration de stratégies en fonction des problèmes
(la démarche communicationnelle concernant le cancer étant différence avec celle concernant l’épidémie
de la Covid...celle du « Chef » étant
différente de celle de toute l’institution...) . Faiblesse en ce sens que
le contenu essentiel est d’abord élaboré par la source première, le journaliste
ne faisant que bien l’exploiter en le rendant visible, lisible et
crédible.....Parfois, sinon souvent , en le complétant par des enquêtes sur le
terrain ou grâce à la documentation disponible. En ce sens aussi
, et c’est là un point important,
la mise à disposition de la presse, rapidement ,de toutes les données, en tout cas les éléments
primordiaux pour une meilleure
compréhension..... par le public. Même les communiqués
ne sont pas « sacrés » et intouchables. Tout en évitant de vouloir « coacher », à tout prix, le
journaliste. En réunissant toutes ces conditions (pas facile tant de mauvaises
habitudes ont été prises, içi et là)
, on aura une bonne chance de surmonter , enfin, ces deux écueils que
sont la rétention (quasi-institutionnalisée) de l’information et le réflexe de
vouloir dicter au journaliste sa manière de travailler. Avec l’espoir que les
récentes rencontres de sensibilisation sur la communication institutionnelle
, organisées par le ministère de la Communication, trouveront des échos
favorables au niveau des Institutions et des entreprises .....publiques., tout
particulièrement. Les privées , aussi !