Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Hauts fonctionnaires/Chronique presse Belkacem Ahcene Djaballah

Date de création: 26-02-2023 20:01
Dernière mise à jour: 26-02-2023 20:01
Lu: 450 fois


ADMINISTRATION-OPINIONS ET POINTS DE VUE- HAUTS FONCTIONNAIRES/CHRONIQUE PRESSE BELKACEM AHCENE DJABALLAH

© « JORADP.DZ ! Samedi 11 février2023 » (Le Quotidien d’Oran et Le Provincial (Annaba)

Il y a plusieurs et différentes approches méthodologiques pour analyser- autant que faire se peut - l’évolution de nos institutions publiques. La plus simple et la plus rapide est, peut-être, la lecture des documents officiels rendus publics. Entre autres le Journal officiel de la Radp (que l’on peut consulter librement et facilement sur le site électronique du Sgg : www.joradp.dz)  ainsi , d’ailleurs que les Bulletins officiels lorsque ceux-ci existent .

Lois, décrets présidentiels, ordonnances, décrets exécutifs, arrêtés ministériels et interministériels, instructions...organigrammes des Administrations centrales, créations ou dissolutions d’entreprises publiques....nominations de haut- fonctionnaires , fins de fonctions, mises à la retraite........Le pays dans tous ses « états » officiels.

Parmi les documents les plus intéressants, démonstratifs de la stabilité et de la continuité des institutions publiques (administrations et entreprises), il y a , certes, les organigrammes des ministères et institutions assimilées, mais aussi et surtout les nominations et les fins de fonctions des personnels, en l’occurrence les ministres, les ambassadeurs, les walis, les chefs de daïra, les directeurs, sous-directeurs, conseillers, chargés de mission, etc ..... soit par décret présidentiel (c’est-à- dire par le Président de la république lui-même) , soit par décret exécutif (c’est-à-dire par le Chef de gouvernement). Une catégorisation devenue plus claire depuis quelques années car, auparavant, tout « passait » par le décret présidentiel ; une centralisation  qui avait créé un embouteillage monstre tant au niveau des départs que des arrivées.....aggravée par une banalisation de la fonction de « haut »-fonctionnaire. Une certaine idée , personnelle et  personnalisée, de la gouvernance du pays qui avait abouti , durant les années 2000 et 2010, à une valse ininterrompue de nominations et de fin de fonctions générant un taux de gaspillage très élevé .......et, peut-être même, une des causes de la  « fuite des cerveaux » à l’étranger  chez les moins atteints par la limite d’âge......et chez ceux considérant avoir été « évacués » sans raison valable liée à leur supposée ou réelle (in-) capacité à gérer ; la compétence ne devant  pas être discutée lorsque qu’on sait ( sic !) que, normalement (re-sic !), un minimum de niveau  universitaire est exigé pour accéder à la haute fonction. Est-ce encore le cas ? A voir la valse accompagnant les changements et arrivées de ministres , entre autres, la question mérite d’être posée.   Toute la question de la gestion rationnelle, visant un « usus » efficace  avant tout, loin de tout abus d’autorité ( « abusus ») et  de toute sentimentalité,  des « cadres de la nation »......le vrai gage de la stabilité et de la continuité de l’Etat et d’une défense sans faille de l’intérêt général.  Il est connu qu’avant toute désignation  à des fonctions dites supérieures des enquêtes minutieuses sont menées.....Il paraît désormais judicieux qu’il y en ait aussi avant toute décision de fin de fonctions.