FINANCES- FINANCES PUBLIQUES- EXERCICE
2020/BUDGET/CONCRETISATION (Février 2023)
Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a indiqué jeudi 23 février 2023, à Alger que le
budget de l'exercice 2020, concrétisé dans un contexte exceptionnel marqué par
la pandémie de Covid-19, avait été exécuté à 99,56% par rapport aux dépenses
prévues dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2020, avec un taux de
recouvrement des recettes de 96%.
Lors d'une séance plénière à l'Assemblée
populaire nationale consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement
budgétaire de l'exercice 2020, présidée par le président de l'institution
parlementaire, Brahim Boughali, en présence de la
ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, B. Kassali a précisé que
les dépenses budgétaires effectivement exécutées en 2020 s'élèvent à 7.340,15
milliards de dinars, dont 4.727,4 milliards de dinars au titre des dépenses de
fonctionnement et 2.612,7 milliards de dinars au titre des dépenses
d'équipement.
La loi de finances complémentaire de
2020 prévoyait un montant total des dépenses budgétaires de 7.372,71 milliards
de dinars, dont 4.752,44 milliards de dinars de dépenses de fonctionnement et
2.620,27 milliards de dinars de dépenses d'équipement.
Les recettes budgétaires recouvrées se
sont élevées à 5.183 milliards de dinars, dont 3.788 milliards de dinars au
titre des ressources ordinaires et 1.394 milliards de dinars au titre de la
taxe pétrolière, soit un taux d'exécution de 96% par rapport aux prévisions de
la loi de finances 2020.
Le taux d'inflation a reculé, en 2020, à
2,4% alors que les estimations de la LFC étaient de 3,1%.
Les réserves de change ont atteint, en
2020, 48,2 mds de dollars, contre 43,9 mds de dollars prévus par la LFC 2020.
A la fin de l'année 2020, la dette
publique avait atteint 9.604 mds de dinars dont 9.424 mds de dette intérieure
et 180 mds de dette extérieure. Ainsi, le taux de la dette intérieure du PIB
est passée de 44,8% en 2019 à 49,37% en 2020, un taux "très
raisonnable" par rapport à d'autres pays, selon le ministre.
B. Kassali a fait
savoir que l'élaboration du cadre macroéconomique de la LF 2020 s'était faite
dans un contexte marqué par une baisse de la demande mondiale notamment sur le
pétrole brut et le gaz naturel, ainsi que le recul des cours suite à la
propagation de la pandémie de Covid-19 et son impact sur l'économie mondiale.
Soucieux de préserver la dynamique de
développement socio-économique, l'Etat a procédé au parachèvement des infrastructures
et des programmes déjà entamés, eu égard à leur impact sur la croissance économique,
l'emploi et la Justice sociale, selon le ministre qui a affirmé que l'économie
nationale avait résisté aux incidences de la pandémie, grâce aux mesures urgentes
prises par les pouvoirs publics.