SPORTS – INFOS’ DIVERSES- SPORTS/ INFOS’ DIVERSES 2022

-Qui est le meilleur buteur de l’histoire de la CAN sur une seule édition ? Son nom est cité par les annales du football africain mais son histoire incroyable reste beaucoup moins connue.

Dans l’édition de 1974 en Égypte le congolais Pierre Ndaye Mulamba marque 9 buts. Un record toujours inégalé. Après 48 ans de CAN. Avec l’évolution du football et la sophistication des systèmes défensifs, il est devenu particulièrement difficile de scorer.

Seul un autre joueur, mythique lui aussi, l’ivoirien Laurent Pokou, talonne ce record avec 8 réalisations. Dans son livre, Claire Raynaud qui lui consacrera une belle biographie, « la mort m’attendra », pour avoir plusieurs fois échappé à la mort, raconte le parcours incroyable de celui qu’on nommait Mulumbula.

Un beau récit poignant d’un destin exceptionnel. Pour s’être opposé à la volonté de Mobutu, Mulumbula, l’attaquant vedette des Léopards du Zaïre, perd tout. Gloire nationale et faire-valoir du régime, après avoir remporté la CAN et qualifié son pays pour la Coupe du monde 1974, sa réticence n’est pas bien vue.

Il est vite devenu l’homme à abattre de l’autocrate zaïrois. L’attaquant reçoit en 1994 une médaille de la CAF pour récompenser l’ensemble de sa carrière. Mobutu exige que Mulamba lui remette cette médaille à son retour à Kinshasa. Face au refus de l’ex-international, le satrape à la toque de Léopard envoie ses porte-flingues à son domicile.

Sauvagement agressé par les hommes de mains du pouvoir au Zaïre qui le laissent pour mort après avoir assassiné son fils sous ses yeux. Il est contraint d’abandonner sa famille et de s’exiler. Réfugié en Afrique du Sud, où il est quasiment réduit à la mendicité. Avant de s’éteindre en 2019.

Cette histoire tragique, celle d’un footballeur de génie devenu SDF, symbolise les liens complexes qui opposent parfois le sport, la politique et le pouvoir. Et à chaque CAN l’ombre de Mulumbula vient planer sur toute la compétition. Pour rappeler aux passionnés son incroyable record. Et défier, encore et toujours, les buteurs africains

-Quinze des vingt-quatre sélectionneurs des équipes en lice dans la CAN camerounaise sont nationaux. Une tendance qui semble vouloir prendre de l’ampleur.

A la veille de la CAN, les trois entraîneurs étrangers du Nigeria, du Soudan et de la Guinée sont limogés. Ils sont vite remplacés par des locaux qui auront le privilège de mener leurs sélections dans cette prestigieuse compétition.

La victoire de l’Algérie en 2019 avait permis à Djamel Belmadi d’être le premier sélectionneur local à mener son équipe au sommet, depuis le Nigeria de Stephen Keshi en 2013. C’est dire l’importance du sélectionneur étranger dans les staffs techniques des sélections du continent.

-La Fédération algérienne de football prévoit (janvier 2022) une formation accélérée pour l’obtention de la licence d’entraîneur CAF C et B, et ce, au profit d’anciens joueurs internationaux ou professionnels. Pour pourvoir y prendre part, les postulants doivent néanmoins remplir des conditions très rigoureuses exigées par la Direction technique nationale. En effet, cette formation n’est ouverte qu’aux anciens joueurs internationaux ayant participé, au moins, à 20 matchs en sélection nationale A, et avoir eu à participer, en plus, à au moins une compétition majeure (Coupe du monde, Coupe d’Afrique, Chan ou Jeux olympiques). Ce qui est de nature à réduire de manière significative le nombre de postulants.

-Pour acquérir les droits Tv pour  10 rencontres dont les matches des Verts lors de la Can 2022 (au Cameroun) et les rencontres du mondial 2022, l’Etat a déboursé 335 milliards  (cts Da) : 294 milliards cts + 40,5 milliards cts

-Près de trois millions de tickets ont été vendus, a annoncé la Fifa dimanche 20 novembre 2022, révélant également que le tournoi devrait lui rapporter une somme record de 7,2 milliards d'euros (7,5 milliards de dollars) d'ici la fin de l'année. Ces 7,2 milliards d'euros représentent les revenus générés depuis quatre ans par l'instance dirigeante du football mondial, et dépassent d'un milliard l'estimation initiale. Un porteparole de la Fifa a indiqué que 2,95 millions de billets avaient été vendus avant la journée d'hier. Les supporters du Qatar, de l'Arabie saoudite, des États-Unis, du Mexique, de la Grande-Bretagne, des Émirats arabes unis, de l'Argentine, de la France, de l'Inde et du Brésil sont ceux ayant acheté le plus de précieux sésames