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Infos' diverses Relations internationales 2022

Date de création: 08-01-2023 18:20
Dernière mise à jour: 08-01-2023 18:20
Lu: 374 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES RELATIONS INTERNATIONALES 2022

 

-Février 2022 : Depuis l'opérationnalisation de cette structure importante sur les questions de paix et de sécurité (Conseil de paix et de sécutrité de l’UA)  l'Algérie a assuré 5 mandats avec 14 ans cumulés en tant que membre depuis 2004, et n'a été en dehors du CPS que pendant 3 ans seulement. Débuit 2022,  faut signaler que les pays "like minded" tels que l'Ouganda, la Tanzanie, la Namibie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud qui se retrouvent toujours sur les mêmes positions que l’Algérie seront à l'intérieur du CPS, constituant ainsi un soutien de taille pour l'Algérie sur les questions importantes que le CPS aura à examiner.

Selon les Observateurs de la scène africaine, qui banalisent la désignation du Maroc (candidat)  au sein du CPS, ce pays se retrouvera forcément isolé face à la neutralité de certains membres et surtout face a l'engagement militant de plusieurs autres membres, notamment sur la question du Sahara occidental.

La candidature du Maroc en vue de siéger au CPS pendant trois ans, en même temps que celle de la Tunisie, pour une période de deux ans interviennent dans le cadre du renouvellement ordinaire et régulier de la composition du Conseil de Paix. Ces deux pays devront remplacer l'Egypte et l'Algérie pour la région Afrique du Nord.

La plupart des 5 régions africaines ont présenté le même nombre de candidats que celui des sièges à pourvoir, et c'est le cas justement de la région Nord ou la désignation des deux membres en question s'est faite de manière mécanique, encore que la Tunisie a obtenu 46 voix loin des 36 voix recueillies par le Maroc qui aura été ainsi pénalisé par le plus grand nombre d'abstentions (12 voix).

-L’Algérie, qui "ne comptait en 2000 que 7 entreprises turques", se place aujourd’hui "au 7ème rang des pays dans lesquels la Turquie investit le plus dans le monde, et la première en Afrique et "le nombre d’entreprises turques présentes début 2022 en Algérie a atteint les 1.400".

Les investissements directs turcs en Algérie ont atteint près de 5 milliards de dollars et ont généré quelque 30.000 postes d’emploi

La Turquie "est le pays étranger avec le plus grand nombre d’entreprises présentes en Algérie » (ambassadrice).

-L’histoire se répète. C’est depuis Alger que le défunt président palestinien Yasser Arafat avait proclamé la création de l’État de Palestine, le 15 novembre 1988. L’Algérie était le premier pays au monde à reconnaître cet État avec lequel elle a officiellement établi des relations diplomatiques complètes le 18 décembre 1988.

-L a moyenne des échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays arabes, depuis son adhésion à la Grande zone arabe de libre échange (Gzale) en 2009 jusqu’à l’année dernière, a atteint 4,7 milliards de dollars/an. Ces échanges commerciaux ont enregistré leur valeur minimale en 2009 avec près de 3 milliards de dollars et leur valeur maximale en 2013 avec 6,7 milliards de dollars. Quant à la balance commerciale de l’Algérie avec les pays de la région, elle a oscillé entre excédent et déficit, en dépit de la croissance positive des exportations algériennes vers les pays arabes, depuis son adhésion à cet espace commercial. Entre 2009 et 2021, la valeur moyenne de ces exportations a dépassé 3,3 milliards de dollars/an, soit 6% de la valeur globale des exportations commerciales algériennes vers le monde au cours de la même période. Quant aux importations algériennes en provenance des pays de la région, elles ont atteint en moyenne 2,4 milliards de dollars/an durant la période citée. Soucieuse d’honorer ses engagements relatifs notamment à l’échange des produits sans droits de douanes au sein de la Gzale, et afin de renforcer la coopération arabe commune, l’Algérie a annulé, début 2022, l’application de la liste négative des produits exclus de la franchise de droits de douanes, une mesure en vigueur depuis 2010.

-Plus de 100 000 Palestiniens ont été tués par l'occupation israélienne depuis la Nakba (catastrophe/1948), jusqu'à fin 2021, dont 11 000 ont été tués depuis le début de la deuxième Intifada (2000-2005) jusqu'à aujourd’hui, selon des médias palestiniens.

De la Nakba jusqu'à fin 2021, les forces de l'occupation israéliennes ont tué plus de 100,000 Palestiniens à travers différentes parties des territoires palestiniens occupés, dont 357 durant l'année 2021. L'année 2014 a été la plus sanglante où 2 240 Palestiniens ont trouvé la mort, dont 2181 dans la bande de Ghaza, lors de l'agression contre l'enclave, rapporte l'agence de presse (WAFA) à l'occasion de la Journée du chahid palestinien commémorée le 7 janvier de chaque année.

En 2019, le nombre de Palestiniens tués a atteint 151, et 48 en 2020, et la première semaine de 2021 a été témoin du meurtre  d'un jeune homme à El Khalil.

Le nombre de corps des martyrs détenus par l’occupation israélienne depuis 1968 est de 335.

La Journée du chahid palestinien est une occasion pour commémorer les martyrs de la Palestine, proclamée quatre ans après le meurtre Ahmed Musa Salama, le premier martyr de la cause palestinienne, tué le 1er janvier 1965.

-  Une ONG norvégienne d’aide aux réfugiés a averti (septembre 2022)que l’Afrique comptait les dix crises de déplacement de population les plus négligées au monde en raison du manque de volonté politique internationale, d’aide humanitaire et d’intérêt des médias. Selon la Norwegian Refugee Council (NRC) qui identifie chaque année les dix crises les plus négligées au monde, pour la première fois, elles ont toutes été situées en Afrique en 2021, citant dans l’ordre, la République démocratique du Congo (RDC), le Burkina Faso, le Cameroun, le Soudan du Sud, le Tchad, le Mali, le Soudan, le Nigeria, le Burundi et l’Ethiopie. A elle seule, la RDC compte 5,5 millions de personnes déplacées et 1 million de réfugiés en 2021. Un cas d’école en matière de négligence internationale, malgré le déploiement coûteux de la Monusco depuis 1999. Alors que 27% de sa population a souffert de la faim en 2021, aucune réunion de haut niveau de pays donateurs ne s’est tenue sur la RDC, et seulement 44% des 2 milliards de dollars demandés par les Nations unies pour l’aide humanitaire ont été accordés, relève la même source. Le Sahel central, plongé dans la spirale de la violence, de la pauvreté et du changement climatique, a vu le nombre de personnes déplacées multiplié par dix en moins de dix ans. Il est passé de 213.000 en 2013 à 2,6 millions fin 2021. Le bassin du lac Tchad s’avère particulièrement vulnérable. La protection des déplacés y reste des plus sommaires, selon l’ONG, malgré la présence des agences onusiennes. «L’oubli relatif du Sahel central tient au fait que les donateurs se soucient surtout de la situation sécuritaire et migratoire, en dégageant des ressources pour ces questions, au lieu de l’aide humanitaire», a expliqué pour sa part Richard Danziger, ancien directeur régional de l’Organisation internationale des migrations (IOM) en Afrique de l’Ouest et Centrale. «Quand on pense au Sahel, le terrorisme et la migration vers l’Europe via la Libye sont les premières choses qui viennent à l’esprit, et non les milliers de personnes déplacées qui n’ont pas les moyens de vivre sans aide. En outre, ce ne sont pas ces personnes déplacées qui disposent des ressources pour voyager vers la Méditerranée», a-t-il ajouté.

-L’ambassade , les consulats et  les autres services de traitement des visas de France ont rejeté 31 955 demandes de visa Shengen pour la France déposées en 2021 (soit 32%  du nombre total : 140 212 ).La France reste le pays qui a délivré le plus de visas Shengen aux Algériens en 2021, un total de 44 032 suivi de l’Espgne 34 139, de l’Italie 2898 et la Suisse 641  

 milliards USD en 2019

- Dans son rapport économique unifié pour l’exercice 2021, le Fonds monétaire arabe (FMa) fait état d’un produit intérieur brut (PiB) des pays arabes de l’ordre de 2.744 milliards USD en 2019, en hausse de 1,5% par rapport à 2018. Les exportations de pétrole et de gaz devraient générer des recettes record en 2022 pour les pays arabes, du fait du rebond des cours des produits énergétiques sur le marché mondial en raison des répercussions de la crise ukrainienne et de la demande croissante sur ces produits après la levée des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus (covid-19). Les réserves de pétrole, autre atout de taille des pays arabes, représentent 55,7% des réserves mondiales. Leur production de pétrole brut a atteint, elle, 21,9 millions de barils/jour en 2019 (avant la pandémie), soit 27% de la production mondiale. Quant aux réserves de gaz, elles représentent 26,5% des réserves mondiales, pour une production de gaz naturel commercialisé de 15,1%