RELATIONS INTERNATIONALES- INFOS’
DIVERSES- INFOS’ DIVERSES RELATIONS INTERNATIONALES 2022
-Février 2022 : Depuis l'opérationnalisation de cette
structure importante sur les questions de paix et de sécurité (Conseil de paix
et de sécutrité de l’UA) l'Algérie a assuré 5 mandats avec 14
ans cumulés en tant que membre depuis 2004, et n'a été en dehors du CPS que pendant
3 ans seulement. Débuit
2022, faut
signaler que les pays "like minded" tels
que l'Ouganda, la Tanzanie, la Namibie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud qui se
retrouvent toujours sur les mêmes positions que l’Algérie seront à l'intérieur
du CPS, constituant ainsi un soutien de taille pour l'Algérie sur les questions
importantes que le CPS aura à examiner.
Selon
les Observateurs de la scène africaine, qui banalisent la désignation du Maroc
(candidat) au
sein du CPS, ce pays se retrouvera forcément isolé face à la neutralité de
certains membres et surtout face a l'engagement
militant de plusieurs autres membres, notamment sur la question du Sahara
occidental.
La
candidature du Maroc en vue de siéger au CPS pendant trois ans, en même temps
que celle de la Tunisie, pour une période de deux ans interviennent dans le
cadre du renouvellement ordinaire et régulier de la composition du Conseil de
Paix. Ces deux pays devront remplacer l'Egypte et l'Algérie pour la région
Afrique du Nord.
La plupart des 5
régions africaines ont présenté le même nombre de candidats que celui des
sièges à pourvoir, et c'est le cas justement de la région Nord ou la
désignation des deux membres en question s'est faite de manière mécanique,
encore que la Tunisie a obtenu 46 voix loin des 36
voix recueillies par le Maroc qui aura été ainsi pénalisé par le plus grand
nombre d'abstentions (12 voix).
-L’Algérie, qui
"ne comptait en 2000 que 7 entreprises turques", se place aujourd’hui
"au 7ème rang des pays dans lesquels la Turquie investit le plus dans le
monde, et la première en Afrique et "le nombre d’entreprises turques
présentes début 2022 en Algérie a atteint les 1.400".
Les
investissements directs turcs en Algérie ont atteint près de 5 milliards de
dollars et ont généré quelque 30.000 postes d’emploi
La
Turquie "est le pays étranger avec le plus grand nombre d’entreprises
présentes en Algérie » (ambassadrice).
-L’histoire
se répète. C’est depuis Alger que le défunt président palestinien Yasser Arafat
avait proclamé la création de l’État de Palestine, le 15 novembre 1988.
L’Algérie était le premier pays au monde à reconnaître cet État avec lequel
elle a officiellement établi des relations diplomatiques complètes le 18
décembre 1988.
-L a
moyenne des échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays arabes, depuis son
adhésion à la Grande zone arabe de libre échange (Gzale) en 2009 jusqu’à l’année dernière, a atteint 4,7
milliards de dollars/an. Ces échanges commerciaux ont enregistré leur valeur
minimale en 2009 avec près de 3 milliards de dollars et leur valeur maximale en
2013 avec 6,7 milliards de dollars. Quant à la balance commerciale de l’Algérie
avec les pays de la région, elle a oscillé entre excédent et déficit, en dépit
de la croissance positive des exportations algériennes vers les pays arabes,
depuis son adhésion à cet espace commercial. Entre 2009 et 2021, la valeur
moyenne de ces exportations a dépassé 3,3 milliards de dollars/an, soit 6% de
la valeur globale des exportations commerciales algériennes vers le monde au
cours de la même période. Quant aux importations algériennes en provenance des
pays de la région, elles ont atteint en moyenne 2,4 milliards de dollars/an
durant la période citée. Soucieuse d’honorer ses engagements relatifs notamment
à l’échange des produits sans droits de douanes au sein de la Gzale, et afin de renforcer la coopération arabe commune,
l’Algérie a annulé, début 2022, l’application de la liste négative des produits
exclus de la franchise de droits de douanes, une mesure en vigueur depuis 2010.
-Plus de
100 000 Palestiniens ont été tués par l'occupation israélienne depuis la Nakba
(catastrophe/1948), jusqu'à fin 2021, dont 11 000 ont été tués depuis le début
de la deuxième Intifada (2000-2005) jusqu'à aujourd’hui, selon des médias
palestiniens.
De la Nakba
jusqu'à fin 2021, les forces de l'occupation israéliennes ont tué plus de
100,000 Palestiniens à travers différentes parties des territoires palestiniens
occupés, dont 357 durant l'année 2021. L'année 2014 a été la plus sanglante où
2 240 Palestiniens ont trouvé la mort, dont 2181 dans la bande de Ghaza, lors de l'agression contre l'enclave, rapporte
l'agence de presse (WAFA) à l'occasion de la Journée du chahid palestinien commémorée le 7 janvier de chaque
année.
En 2019, le
nombre de Palestiniens tués a atteint 151, et 48 en 2020, et la première
semaine de 2021 a été témoin du meurtre d'un jeune
homme à El Khalil.
Le nombre de corps des martyrs
détenus par l’occupation israélienne depuis 1968 est de 335.
La Journée
du chahid palestinien est une occasion pour
commémorer les martyrs de la Palestine, proclamée quatre ans après le meurtre
Ahmed Musa Salama, le premier martyr de la cause palestinienne, tué le 1er
janvier 1965.
- Une
ONG norvégienne d’aide aux réfugiés a averti (septembre 2022)que l’Afrique
comptait les dix crises de déplacement de population les plus négligées au
monde en raison du manque de volonté politique internationale, d’aide
humanitaire et d’intérêt des médias. Selon la Norwegian Refugee Council (NRC) qui identifie chaque année les
dix crises les plus négligées au monde, pour la première fois, elles ont toutes
été situées en Afrique en 2021, citant dans l’ordre, la République démocratique
du Congo (RDC), le Burkina Faso, le Cameroun, le Soudan du Sud, le Tchad, le
Mali, le Soudan, le Nigeria, le Burundi et l’Ethiopie. A
elle seule, la RDC compte 5,5 millions de personnes déplacées et 1
million de réfugiés en 2021. Un cas d’école en matière de négligence
internationale, malgré le déploiement coûteux de la Monusco depuis
1999. Alors que 27% de sa population a souffert de la faim en 2021, aucune
réunion de haut niveau de pays donateurs ne s’est tenue sur la RDC, et
seulement 44% des 2 milliards de dollars demandés par les Nations unies pour
l’aide humanitaire ont été accordés, relève la même source. Le Sahel central,
plongé dans la spirale de la violence, de la pauvreté et du changement
climatique, a vu le nombre de personnes déplacées multiplié par dix en moins de
dix ans. Il est passé de 213.000 en 2013 à 2,6 millions fin 2021. Le bassin du
lac Tchad s’avère particulièrement vulnérable. La protection des déplacés y
reste des plus sommaires, selon l’ONG, malgré la présence des agences
onusiennes. «L’oubli relatif du Sahel
central tient au fait que les donateurs se soucient surtout de la situation
sécuritaire et migratoire, en dégageant des ressources pour ces questions, au
lieu de l’aide humanitaire», a expliqué pour sa part Richard Danziger, ancien directeur régional de l’Organisation
internationale des migrations (IOM) en Afrique de l’Ouest et Centrale. «Quand on pense au Sahel, le terrorisme et la migration
vers l’Europe via la Libye sont les premières choses qui viennent à l’esprit,
et non les milliers de personnes déplacées qui n’ont pas les moyens de vivre
sans aide. En outre, ce ne sont pas ces personnes déplacées qui disposent des
ressources pour voyager vers la Méditerranée»,
a-t-il ajouté.
-L’ambassade , les
consulats et les autres services de traitement des visas de France
ont rejeté 31 955 demandes de visa Shengen pour
la France déposées en 2021 (soit 32% du nombre total :
140 212 ).La France reste le pays qui a délivré le plus de visas Shengen aux Algériens en 2021, un total de 44 032
suivi de l’Espgne 34 139, de l’Italie 2898
et la Suisse 641
milliards USD en
2019
- Dans son rapport économique unifié pour l’exercice
2021, le Fonds monétaire arabe (FMa) fait état d’un
produit intérieur brut (PiB) des pays arabes de
l’ordre de 2.744 milliards USD en 2019, en hausse de 1,5% par rapport à 2018.
Les exportations de pétrole et de gaz devraient générer des recettes record en
2022 pour les pays arabes, du fait du rebond des cours des produits
énergétiques sur le marché mondial en raison des répercussions de la crise
ukrainienne et de la demande croissante sur ces produits après la levée des
mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus (covid-19). Les réserves de
pétrole, autre atout de taille des pays arabes, représentent 55,7% des réserves
mondiales. Leur production de pétrole brut a atteint, elle, 21,9 millions de
barils/jour en 2019 (avant la pandémie), soit 27% de la production mondiale.
Quant aux réserves de gaz, elles représentent 26,5% des réserves mondiales,
pour une production de gaz naturel commercialisé de 15,1%