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Houari Boumediene (Complément deux)

Date de création: 01-01-2023 18:30
Dernière mise à jour: 01-01-2023 18:30
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VIE POLITIQUE- PERSONNALITÉS- HOUARI BOUMEDIENE (Complément deux)

Houari Boumediene,  chef d'État est décédé à Alger le 27 décembre 1978.
De son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba, celui qui prendra pour nom de guerre Houari Boumediene est né officiellement le 23 août 1932 à Aïn Hassaïnia (ex- Clauzel),
 (la demeure familiale se trouve exactement à la mechta de Béni Adi à 15 km de Guelma) commune située à environ 15 km à l'ouest de Guelma. Issu d'une famille de paysans pauvres, il évolue au sein d'une fratrie de six enfants (quatre soeurs et deux frères). Âgé d'à peine une douzaine d'années, il sera marqué par les événements du 8 Mai 1945 qui ont ensanglanté les villes de Sétif, Guelma et Kherrata. «Ce jour-là, j'ai vieilli prématurément. L'adolescent que j'étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu'il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là», confiera-t-il bien plus tard. Il adhère aux SMA (Scouts musulmans algériens) qui aiguiseront son nationalisme et son patriotisme, puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (Mtld). Âgé d'à peine 18 ans, il part pour Tunis où il fréquentera l’célèbre université Zitouna avant d'atterrir au Caire. Il rejoindra la prestigieuse université religieuse al-Azhar en auditeur libre et suivra les cours du soir de «l'école Khiddouia». Il s'aguerrit au sein du bureau du «Maghreb arabe» aux côtés de militants (dont font partie Ait Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider) déterminés à libérer le Maroc, la Tunisie et l'Algérie les armes à la main. Après le déclenchement de la guerre de Libération nationale , il prend la tête de la Wilaya V historique, puis il est désigné chef d'état-major de l'ALN avec le grade de colonel. Une fois l'indépendance acquise, il sera nommé ministre de la Défense dans le gouvernement du premier président de la République algérienne Ahmed Ben Bella qu'il destituera à la faveur du «redressement révolutionnaire» du 19 juin 1965.