SCIENCES - RECHERCHE SCIENTIFIQUE - PROGRAMMES
La mise en œuvre de la loi n°98-11 du 22 août 1998 portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique a permis d'assurer la mobilisation de 12 000 enseignants chercheurs et 1 500 chercheurs permanents qui ont contribué à l'élaboration et à la mise en œuvre de 27 programmes nationaux de recherche pour un montant de plus de 28 milliards de dinars. Pour aller encore plus loin, la loi doit être modifiée et complétée (Conseil des ministres du 15 mai 2007).
Ainsi, dans le cadre de la programmation pour la période 2007-2011, il est prévu de consacrer 1% du Pib à la recherche scientifique. L'enveloppe prévisionnelle pour le développement et la promotion de la recherche et le développement technologique pour cette période est estimée à 99,973 milliards de dinars répartis entre le financement de l'environnement de la recherche, les programmes nationaux de recherche et autres investissements de soutien à la recherche.
La réalisation de ce programme implique, à l'horizon 2011, la mobilisation de 30 500 chercheurs dont 4 500 chercheurs permanents et 26 000 enseignants chercheurs.
Il est prévu, en outre, la mise en place d'un système d'organisation de la recherche scientifique s'articulant autour de :
La redynamisation du Conseil national de la recherche scientifique et technique (Cnrst) ;
la mise en place, auprès du ministère, d'un organe national directeur permanent chargé essentiellement de veiller à l'élaboration, à la mise en œuvre et à la réalisation des programmes nationaux de recherche ;
la création d'un Conseil national de l'évaluation chargé de l'évaluation de la politique de recherche ;
l'institutionalisation de l'équipe de recherche, la mise en place des agences thématiques de recherche et la création de pôles d'activités de recherche ;
la faculté de créer, au sein des établissemnts d'enseignement et de formation supérieurs, des Chu et des agences thématiques, des services communs destinés à regrouper les moyens et les compétences.
Notes: - La loi de 1998 a été modifiée et complétée par la loi 8-05 du 23/2/2008 portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique (jORADP n°10 du 27/2/2008). Extraits:
Chercheurs à mobiliser 2008-2012:
2005 (15 220), 2008 (16 820), 2009 (21 563), 2010 (28 379), 2011 (30 749), 2012 (32 579)
Projets de recherche 2008-2012 (nouveaux):
2005 (2000), 2008 (2000), 2009 (3200), 2010 (3650), 2011 (1732), 2012 (3732)
- Selon le directeur de la Recherche scientifique au ministère , Hafidh Aourag (samedi 29 mai 2010), une enveloppe de 5 milliards de dinars a été consacrée à la réalisation de 3 000 projets inscrits au titre des 345 PNR préconisés dans le quinquennat 2008-2012, dont un financement moyen de 3 à 10 millions DA à chaque projet pour les deux années de fonctionnement à venir (2011 et 2012). L'Algérie compte 38 000 enseigants universitaires dont 16 280 font de la recherche, soit une moyenne de 520 chercheurs par million d'habitants.
Un taux jugé "insuffusant" en comparaison avec celui recommandé par les normes internationales (2 000 checheurs/million d'hbts). Autres données: Tunisie (2 200 ch /m.hbts), France (4 200 ch /m.hbts), Japon (5 300 ch /m.hbts...record mondial)
- A fin mai 2011, 34 programmes nationaux de recherche ont été validés et 2 577 projets (sur 4023 proposés) ont été retenus à travers l'ensemble des universités du pays. Un montant de 6 milliards de dinars lui a été réservé pour sa seule gestion en plus des dotations programmées pour le budget d'équipement pédagogique des équipes de recherche.
- Selon le directeur de la Recherche scientifique au ministère , Hafidh Aourag (mercredi 22 février 2012, conférence), le budget alloué à la recherche scientifique en Algérie représente à peine 0,63% du PIB du pays....tout ceci en rajoutant les budgets de fonctionnement et d'équipement à celui du FNRSDT (en 2011, le FNRSDT avoisine les 30 milliards de dinars) .. L'objectif sera d'atteindre 1% du PIB, "ce qui restera encore loin".. A noter que la moyenne de certains pays émergents tourn autour de 1,5%