HISTOIRE- PERSONNALITES- MOHAMED BOUDIAF (COMPLÉMENT)
23 OCTOBRE 2022 : Il y a 68 ans, jour pour
jour, des irréductibles avaient rendez-vous avec l’histoire. Mohamed Boudiaf, Larbi
Ben M’hidi, Mostefa Benboulaid,
Krim Belkacem, Didouche Mourad et Rabah Bitat, sont ces six chefs originaires de différentes
régions du pays, qui se sont réunis en toute discrétion le 23 octobre 1954, au
domicile du moudjahid Mourad Boukechoura, à Rais
Hamidou, ex Pointe Pescade, à Alger, pour jeter les
bases du combat libérateur.
Mohamed Boudiaf eut incontestablement une vie
révolutionnaire riche en rebondissements. Des épisodes ont Il y a 68 ans, jour
pour jours, des irréductibles avaient rendez-vous avec l’histoire. Mohamed
Boudiaf, Larbi Ben M’hidi, Mostefa Benboulaid, Krim Belkacem, Didouche
Mourad et Rabah Bitat, sont ces six chefs originaires
de différentes régions du pays, qui se sont réunis en toute discrétion le 23
octobre 1954, au domicile du moudjahid Mourad Boukechoura,
à Rais Hamidou, ex Pointe Pescade, à Alger, pour
jeter les bases du combat libérateur. C’est alors que le plan salvmarqué son riche parcours de Moudjahid et de dirigeant
politique et militaire, bien après avoir impulsé l’élan salvateur devant mener
à la libération du pays. Mohamed Boudiaf est surtout un incontournable du
groupe des Six. Il était aux côtés de Larbi Ben M’hidi,
Mustapha Ben Boulaïd, Krim Belkacem, Didouche Mourad et Rabah Bitat,
lors de la réunion du 23 octobre 1954, pour dessiner les contours de la guerre
de libération. L’on retient que Mohamed Boudiaf était chargé avec Didouche Mourad de la proclamation du FLN
. Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à M’sila, en Algérie. Après
avoir effectué ses études dans cette même ville, il travailla dans
l’administration. À l’instar d’autres glorieux noms de la Révolution
algérienne, il fut envoyé au front durant la Seconde Guerre mondiale. Après les
évènements sanglants du 8 Mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata,
il s’engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du
peuple algérien (PPA) puis au Mouvement pour le triomphe des libertés
démocratiques (Mtld). Il participe alors à la
création de l’Organisation spéciale (OS). Vers la fin de 1947, il en constitue
une cellule pour le département de Constantine. Lorsque l’OS fut démantelée en 1950, Boudiaf est jugé avec les autres membres
dirigeants de l’organisation. Il est condamné par contumace pour ses activités
militantes. En 1952, il dû militer au sein de la communauté immigrée algérienne
en France. Cet ancien de l’OS fera, une nouvelle fois partie, comme
coordonnateur général, du « Groupe des 22 », qui organise la préparation de la
lutte armée désormais certaine. À l’issue du Congrès de la Soummam, en août
1956 il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra). Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d’autres
chefs du FLN, par l’armée française à la suite du détournement de l’avion civil
marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la
Fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d’État du
Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra),
à sa création, puis vice-Président en 1961. Il est libéré le 18 mars 1962 après
les accords d’Évian.