EDUCATION – ECOLE- TRANSPORT SCOLAIRE 2022
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales
et de l'Aménagement du Territoire, Brahim Merad a
affirmé, mardi 18 octobre 2022, à Alger, que 9237 zones d'ombre avaient
bénéficié du transport scolaire, rappelant que le dossier des zones d'ombre
constituait une priorité pour le gouvernement.
Présentant un exposé sur le transport
scolaire dans les zones d'ombre et la numérisation du secteur devant la
Commission des transports et des télécommunications à l'Assemblée populaire
nationale (APN), B. Merad a précisé que "635.726
élèves dans 9237 zones d'ombre ont bénéficié du transport scolaire à la faveur
des mesures prises par le secteur pour renforcer les lignes de transport au
niveau de ces zones, notamment à travers l'acquisition ou la location de bus au
profit des communes concernées".
Le nombre global de bus de transport
scolaire mobilisés au niveau des zones d'ombre s'élève à "10.050 dont 6056
sont la propriété des communes (dont 1040 acquis dans le cadre du programme
destiné exclusivement aux zones d'ombre) et 3994 bus loués", a détaillé le
ministre qui a ajouté que ces moyens "desservent 8.809 lignes ouvertes au
profit des élèves des zones d'ombre, soit 73 % de l'ensemble des lignes
ouvertes au niveau national".
Le secteur accorde "une grande
importance" à la garantie du transport scolaire et "veille à
renforcer le parc automobile des communes suivant le programme national lancé
en 2018 portant acquisition de 3.500 bus pour les communes et financé par la
Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales avec une
enveloppe financière de 23 milliards de DA", a rassuré M. Merad.
Le nombre de bus a permis de couvrir plus de
"12085 lignes, tandis qu'un manque pour la couverture de 2859 lignes est
toujours enregistré", a-t-il fait remarquer. Pour combler ce manque, la
Caisse a alloué en 2022 un montant de 6 milliards de DA consacrée à la prise en
charge des dépenses de maintenance et de location de bus", a-t-il dit.
Concernant les obstacles entravant la couverture
globale du transport scolaire au niveau national, B. Merad
a relevé "le nombre croissant des élèves chaque année, dont les collégiens
et les lycéens qui bénéficient du transport scolaire dans les régions
enclavées, sans oublier le nombre important d'agglomérations, en sus des
difficultés liées aux ressources financières nécessaires à l'entretien
périodique des bus et au gel du recrutement ayant entrainé un manque de
chauffeurs dans cette catégorie".