COMMUNICATION – IMPRIMERIE- IMPRIMERIES/DÉTAILS
2022
Extraits de la presse suite de la
visite du ministre de la Communication à la a Sia
(Alger) mardi 13 septembre 2022
-Problématique des créances auprès
des imprimeries publiques, accumulées depuis plusieurs années, les éditeurs
payant encore les frais d’impression selon la convention de 1997. «À l’époque, le papier coûtait 45 DA le kilo, alors
qu’aujourd’hui, on l’achète à 213 DA. Il est inconcevable aujourd’hui pour les
imprimeries publiques de continuer à tirer les journaux avec l’ancien prix de
5,60 centimes, en supportant le coût effectif de l’impression, en l’occurrence
22 à 25 DA l’exemplaire
-90% de ces journaux tirent à
2.000 exemplaires/jour, alors que la rotative commence à partir de 5.000
exemplaires. Ce qui a causé un préjudice et une perte financiers de 100%. Plus
de 180 journaux sont concernés.
-La Société d’impression d’Alger
(SIA) a décidé de revoir sa politique, ses dettes s’évaluant à plus de 2 , 200.000 milliards de DA,
Tous les journaux ne paient pas
les frais, à l’exception des éditeurs publics, dont El Moudjahid et Echaâb, et d’autres qui respectent le paiement des
échéanciers. La SIA a décidé de se
rapprocher des éditeurs. «Certains ont répondu à notre
invitation et nous nous sommes entendus sur le remboursement basé sur un
échéancier», mais d’autres n’ont pas répondu, et, dans ce cas, des mesures
seront prises à leur encontre. S’agissant des délais octroyés aux éditeurs, il
a précisé qu’il n’a pas donné de délai fixe. Y aura-t-il suspension de
l’impression ? «Ce n’est pas à l’ordre du jour, mais
ils vont s’arrêter d’eux-mêmes, car, faute de payement, la SIA ne peut pas
acheter le papier, donc ne peut pas continuer à imprimer si l’on ne rembourse
pas la société, l’Algérienne du Papier (ALPAP)», souligne M. Hamladji. Il a précisé que la SIA a fort heureusement
encore la possibilité de payer ALPAP, qui est une entreprise étatique
spécialisée dans l’importation du papier et de ses dérivés,
«grâce aux activités d’emballage et de production de livres scolaires et
de livres pour enfants, pour faire face au déficit et à la situation financière
précaire». En chiffres, la production globale de livres scolaires est estimée à
2,8 millions par mois, dont 60.000 livres scolaires en collage et 70.000 autres
par piquage/jour
- La SIA est une entreprise
spécialisée dans l’impression des journaux et compte trois filiales, la SIA
d’Alger et deux unités de production à Ouargla et Béchar, pour assurer le
tirage au Sud, a indiqué Hafida Laiche, chef de département marketing. «On imprime 83 titres, soit 5 millions d’exemplaires par
mois», dit-elle.La SIA a opté pour la diversification
de ses activités», souligne la responsable.Elle a commencé l’impression des livres scolaires
suite à un contrat avec l’Office national des publications scolaires (ONPS) en
2004 et l’on fait aussi l’impression des brochures et magazines pour les
entreprises publiques et privées. L’entreprise s’est également lancée dans
l’activité d’emballage depuis 2020 pour le secteur pharmaceutique, et,
aujourd’hui, elle passe à l’agroalimentaire ; elle compte 280 employés.