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Infrastructures Transports et Tp 2022

Date de création: 02-08-2022 20:26
Dernière mise à jour: 02-08-2022 20:26
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AMENAGEMENT DU TERRITOIRE- ENQUÊTES ET REPORTAGES  -INFRASTRUCTURES TRANSPORTS ET TP 2022

Les secteurs des Transports et des Travaux publics ont bénéficié, depuis le recouvrement de l’indépendance, d’importants programmes de développement et de projets structurants, en raison de leur impact direct sur l’économie nationale et la vie quotidienne des citoyens. En effet, l’État a consenti des financements conséquents pour ces deux secteurs névralgiques et stratégiques, des efforts traduits sur le terrain par la réalisation et la réception de routes, d’autoroutes, de réseaux de chemins de fer, de tramways, de lignes de métro, d’aéroports et de ports.

Au lendemain de l’indépendance, le pays ne disposait que d’un réseau limité de routes, de chemins de fer, d’infrastructures de base, réalisées principalement dans les zones occupées par les colons, alors que la population algérienne vivait dans le dénuement et l’isolement totaux. Dans l’objectif de rattraper le retard accumulé, après 132 ans d’occupation française, et pour répondre aux besoins de mobilité des personnes et des biens, les pouvoirs publics ont accordé une attention particulière à ces deux secteurs, en les dotant de départements ministériels exclusifs. Il serait difficile de dresser un bilan exhaustif et d’énumérer tous les projets achevés ou en cours de concrétisation à travers le territoire national dans ces domaines, mais un survol des principales infrastructures permet de constater l’importance de ces réalisations.

Un réseau routier des plus importants en Afrique

Dans le domaine des Travaux publics plus particulièrement, le pays a vu la réalisation d’une autoroute reliant l’Est à l’Ouest sur une longueur de plus de 1.200 km, de nombreuses rocades, de routes nationales, de voies express, de pénétrantes et de bretelles. Ces infrastructures routières ont permis de disposer de l’un des plus importants réseaux en Afrique, avec une longueur totale estimée à plus de 110.000 km, alors qu’au lendemain de l’indépendance, il était constitué de 73.000 km de routes, dont seulement 18.000 km revêtus. L’effort consenti en matière d’investissement dans les infrastructures portuaires a permis aussi à l’Algérie de disposer de 10 grands ports commerciaux, de trois ports pétroliers, ainsi que de 45 ports de plaisance et de pêche.
Le pays possède, également, une flotte maritime composée de 14 gros navires de transport de marchandises (dont deux appartenant au privé national) et 3 navires de transport de voyageurs, ainsi qu’une société de maintenance et de réparation navales, sachant que le programme en cours devra aboutir à la constitution d’une flotte de 25 gros navires de transport de marchandises. S’agissant des infrastructures aéroportuaires, le pays a construit, durant les six décennies d’indépendance, 36 aéroports, dont 20 exploités pour le transport international et 16 pour le transport domestique.
Le nombre d’avions acquis avoisine, quant à lui, les 70 appareils répartis entre les deux compagnies nationales Air Algérie (55) et Tassili Airlines (15).

Des retombées socio-économiques considérables

Le chemin de fer n’est pas en reste de cette dynamique de développement, avec un réseau total de 4.498 km couvrant 30 wilayas et englobant le transport de personnes et de marchandises. Il constitue lui aussi le plus important et le plus moderne réseau du continent africain.
Le programme ferroviaire tracé par les hautes autorités du pays vise à atteindre, dans les prochaines années, un linéaire global de 9.000 km, et ce en vue de relier les régions nord du pays à celles du Grand Sud. Ceci sans oublier les projets engagés pour l’électrification du réseau de manière à améliorer les conditions de voyage, de réduire la pollution et le bruit généré par la circulation des trains. L’offre de transport par rail s’était renforcée, également, durant les dernières années, par la réalisation de lignes de tramways dans plusieurs villes du pays (Alger, Oran, Constantine, Sétif, Mostaganem, Sidi Bel- Abbès, Ouargla), de lignes du métro d’Alger, ainsi que d’autres modes de transport, tels que les téléphériques. L’ensemble de ces projets ont eu des retombées socio-économiques considérables sur le pays, contribuant notamment à l’amélioration des conditions de circulation, à la croissance de l’activité économique et à l’attractivité du pays sur le plan touristique. Il faut reconnaître, en outre, que ces projets ont permis le désenclavement des différentes régions isolées, une meilleure valorisation des richesses naturelles locales et nationales, mais aussi la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.
La stratégie adoptée par l’État dans ces domaines a porté ses fruits, à travers le nombre croissant de personnes qui utilisent quotidiennement les liaisons ferroviaires, routières, aériennes et maritimes.
Les pouvoirs publics et les sociétés d’exploitation de ces réseaux œuvrent actuellement à améliorer davantage la qualité de service, la numérisation de l’ensemble des services, à consacrer l’interconnexion des différents modes de transport, ainsi que la prise en charge des besoins logistiques des opérateurs économiques.