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Revenus hydrocarbures Algérie/Sonatrach/Etude revue Mees, juillet 2022

Date de création: 31-07-2022 11:10
Dernière mise à jour: 31-07-2022 11:10
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ENERGIE- OPINIONS ET POINTS DE VUE- REVENUS HYDROCARBURES ALGERIE/SONATRACH/ETUDE REVUE MEES JUILLET 2022

© Mohamed OUANEZAR/L’Expression, Lundi 25/7/2022

Dans le sillage des bouleversements planétaires engendrés par les répercussions de la pandémie mondiale et de la crise militaire en Ukraine, l'Algérie affiche, non sans fierté, ses atouts stratégiques. Sur un plan communicationnel, la bataille, qui est d'envergure, est à même de garantir au pays, un repositionnement sur l'échiquier de la géostratégie, en tant que puissance émergente, disposant de sérieux atouts. Les dirigeants algériens auront compris cette équation du smart power, un savant melting-pot entre le soft et le hard power. L'exemple des rentrées subsidiaires dues à l'embellie des prix des hydrocarbures, gaz et pétrole, sur les marchés mondiaux, générant également une importante fiscalité pétrolière, reste l'affaire la plus en vogue dans les milieux financiers et pétroliers mondiaux. Cela, sans compter, les performances dues aux challenges de la production nationale des dérivés pétroliers, comme les carburants, épargnant aux caisses de l'Etat des milliards à l'import. Et pour cause, l'Algérie vient de réaliser les meilleures performances depuis plus de huit années, avec des revenus pétroliers d'une valeur de 17.1 milliards de dollars sur les six premiers mois de l'année en cours. Selon les prévisions de la revue américaine Mees, les rentrées des exportations pétrolières de l'Algérie pourraient avoisiner les 36 milliards de dollars à la fin de l'année en cours. Contrairement à l'année 2021 où ces revenus n'ont pas dépassé la barre des 23,3 milliards de dollars. Avec une revue à la hausse de la production nationale équivalant à 9000 barils par jour en juin, le volume des exportations a augmenté de près de 4%. Selon cette revue américaine, la hausse des prix pétroliers sur les marchés mondiaux, du fait des répercussions de la guerre en Ukraine, a contribué à renflouer les caisses du Trésor public à hauteur de 75%. Les revenus gaziers ont également un effet considérable sur le rafraîchissement des causses du Trésor public. Selon la revue américaine, l'Algérie a réussi à relever un triple défi, à savoir réussir à relever son quota de production de pétrole brut, conformément à ses engagements au sein de l'Opep+, répondre aux besoins du marché domestique et procéder aux exportations. Cela, malgré une baisse sensible de l'ordre de 10%, comparativement à ses niveaux antérieurs d'il y a dix années où la production était de 1,65 million de barils par jour. Malgré une baisse du volume des exportations, évaluée à 24% comparativement aux taux d'il y a dix années, affirment les spécialistes de cette revue, l'Algérie a réussi à renflouer ses caisses. Le Trésor public ayant atteint ses meilleurs niveaux depuis 2014. Il convient de rappeler, dans ce contexte précis, que toutes ces performances sont à mettre au registre des performances et contributions du géant pétrolier national Sonatrach. La magie du plan de développement et d'action de la compagnie pétrolière nationale semble avoir opéré. N'en déplaise aux sorciers de l'ombre et aux cabinets d'experts en mal de sensations. Faut-il rappeler à ces derniers que toutes les données statistiques et macroéconomiques élaborées par les institutions internationales, telles que le FMI ou la Banque mondiale, et plus particulièrement, ceux ayant trait aux hydrocarbures et à l'énergie, de manière générale, sont scrutés à la loupe par les grands cabinets mondiaux. Ils sont nombreux ces experts, sites spécialisés et autres journalistes de renommée internationale à s'intéresser de près aux développements et aux évolutions de l'économie du pays, et plus particulièrement, au marché énergétique algérien. Autant le Programme national des énergies renouvelables, que celui des énergies fossiles, ou encore le domaine des investissements directs étrangers IDE, intéressent les plus grands cabinets internationaux de Trading qui braquent, depuis peu, leurs projecteurs sur l'Algérie et son marché porteur.