SPORTS- JEUX- ATHLETISME- JM BILAN MEDAILLES D’OR (1-14èmes
JM)
A travers les 14 participations de l'Algérie aux Jeux
méditerranéens, l'Athlétisme s'est distinguée comme étant la discipline la plus
pourvoyeuse en médailles d'or avec 28 breloques, loin devant la Boxe (17) et le
judo et la natation (6).
La belle histoire de l'athlétisme
algérien avec le rendez-vous méditerranéen avait commencé lors de l'édition
1975 disputée à Alger. Boualem Rahoui avait offert au
pays sa première médaille en vermeil dans l'épreuve du 3000 m steeple,
terminant sa course avec un chrono de 8:20.02.
Quatre ans plus tard, Abdelmadjid Mada
avait permis à l'Algérie de monter sur la plus haute marche du podium dans
l'épreuve du 10.000 m (28:33.01), lors de l'édition
1979 à Split (ex-Yougoslavie).
Il a fallu attendre douze années, soit
en 1991, pour assister à une grande moisson de l'athlétisme algérien aux JM,
avec pas moins de cinq médailles d'or remportées à Athènes (Grèce).
Réda Abdenouz
(800 m/ 1.47.62), Azzedine Brahmi (3000 m steeple/ 8.21.58), Othmane Belfaâ (saut en hauteur/ 2,28 m), et un doublé de Hassiba Boulmerka sur le 800 m (2.01.27) et le 1500 m (4.08.17),
ont permis à la discipline de faire le grand saut.
En 1993 (Languedoc-Roussillon),
l'athlétisme algérien est retombé dans ses travers en se contentant de deux
médailles d'or, remportées par les deux stars mondiales de l'époque :
Noureddine Morceli sur le 1500 m (3.29.20) et Hassiba
Boulmerka sur le 800 m (2.03.86).
Lors de l'édition 1997 disputée à Bari
(Italie), l'Algérie a retrouvé des couleurs en athlétisme, avec trois médailles
en vermeil décrochées grâce au relais 4x400 (messieurs), Azzedine Sakhri au marathon (2h 20.40), et Nouria
Benida Merrah au 1500 m
(4.11.27).
A Tunis (2001), les athlètes algériens
ont égalé le record de médailles d'or remportées à Athènes (5), avec la
consécration de Malik Louahla (400 m/ 45.56), Adem Hecini (800 m/ 1.49.21), Mohamed Khaldi (5000 m/ 14:06.30), Abderrahmane Hammad
(saut en hauteur/ 2,25 m), et Baya Rahouli (triple
saut/ 14,30 m).
Lors de la précédente édition tenue en
2018 à Tarragone (Espagne), l'Algérie a enregistré sa pire participation en
athlétisme, puisque les athlètes engagés n'ont réussi à remporter aucune
médaille d'or.
La deuxième discipline ayant procuré le
plus de joie dans l'histoire des JM est le boxe, avec
un total de 17 médailles d'or. Les pugilistes algériens se sont distingués lors
de l'édition 1975 d'Alger. Hocine Nini (57 kg) et Mohamed Missouri (75 kg) ont
offert à l'Algérie les deux premières médailles d'or dans le noble art.
En 2013 (Mersin/ Turquie), la boxe
algérienne a cassé la baraque raflant pas moins de cinq médailles d'or :
Mohamed Flici (49 kg), Réda Benbaâziz
(56 kg), Abdelkader Chadi (64 kg), Lyes Abadi (69
kg), Abdelhafid Benchabla
(81 kg).
Le judo et la natation suivent derrière
avec six médailles d'or chacun. Le nageur Salim Iles avait remporté à lui seul
5 breloques en vermeil, en trois éditions (1997, 2001, et 2005).
L'haltérophile Abdelmonem
Yahiaoui a réussi pratiquement à lui seul à porter l'haltérophilie algérienne
au haut du sommet aux JM, en remportant trois médailles d'or en deux éditions
(1991, 1993), sur un total de 4 médailles en vermeil remportées par l'Algérie à
travers ses différentes participations.
Enfin, le karaté (2 médailles d'or),
ainsi que le handball, le football, et la gymnastique, avec un
seule médaille, ferment la marche des disciplines ayant permis à
l'Algérie de monter sur la plus haute marche du podium aux JM.