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Recueil chroniques Jacqueline Brenot - "Oeuvres en partage...."

Date de création: 01-06-2022 19:28
Dernière mise à jour: 01-06-2022 19:28
Lu: 521 fois


CULTURE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-RECUEIL JACQUELINE BRENOT- « ŒUVRES EN PARTAGE..... »

Œuvres en partage.Chroniques culturelles du Chélif. Recueil de chroniques de Jacqueline Brenot. Les Presses du Chélif, Chlef 2018, 207 pages, ????dinars

 

Elle a commencé par rédiger, pour l’hebdomadaire chélifien « Le Chélif » , une chronique hebdomadaire consacrée à la littérature algérienne francophone, en présentant des titres et des auteurs,  mais aussi en s’intéressant à l’actualité culturelle et à des artistes d’origine algérienne vivant, pour certains, entre l’Algérie et la France. Quoi d’étonnant  de sa part, en raison de sa formation et aussi et surtout, à mon avis, d’une bonne dose d’ « Algérianité ».

Bien sûr, cela ne s’est pas fait de manière linéaire mais au hasard des parutions récentes et, aussi, en fonction des accès -parfois faciles, souvent difficiles - aux ouvrages récemment parus, hors du territoire national.

L’auteure, « graveuse d’histoires » (Djilali Bencheikh dixit )  a su, à travers ses chroniques, saisir la préoccupation identitaire et mémorielle qui traverse les ouvrages récents de la littérature algérienne et grâce à son style et à son analyse tirer, en allant au-delà des simples  lectures, les qualités des uns et des autres. Car, il est évident que chaque œuvre représente , quelque part dans la masse des pages noircies, une partie de la personnalité de l’auteur : le sens de l’énigme et du mot chez Yasmina Khadra, l’humour chez Azouz Begag, la concision du phrasé chez Kamel Daoud, la gravité chez Maissa Bey, la poésie chez Amina Mekahli, la pluralité chez Leila Sebbar....

Au total , 29 auteurs et 30 ouvrages sont présentés : Cela va de  Nourredine Saâdi avec « Boulevard de l’abîme », Samir Toumi avec « L’effacement » , Maïssa Bey avec « Hizya » à Djilali Bencheikh avec « Le treillis et la mini-jupe », Mohamed Boudia avec  ses «Œuvres, écrits politiques, théâtre, poésie et nouvelles », Nadjib Stambouli avec « Le fils à maman ou la voix du sang » , en passant par Akram Belkaid avec « Pleine lune sur Bagdad », Arezki Metref avec « Splendides exilées » et Yasmina Khadra avec « Ce que le mirage doit à l’oasis ».....Des œuvres pour la plupart connues , et à (re-) découvrir pour d’autres

 

 

L’Auteure : Née à Alger dans les années 50 (sa mère était du côté de Taher et son père, fonctionnaire  en Algérie (et communiste) a été partisan de l’indépendance du pays. Professeur de lettres, écrivaine, artiste plasticienne. Plusieurs ouvrages dont « Une enfance dans la guerre -Algérie 19654-1962 » et « A l’école en Algérie-des années 1930 à l’Indépendance ». Collaboratrice au journal (hebdomadaire) « Le Chélif » de Ali Laib.

Extrait : « La cuisine méditerranéenne est l’antre de l’enfer des animaux marins » (p 17)

Avis :Pour (tout ?) savoir sur la littérature algérienne présentée  par l’auteure. Très instructif. En attendant une suite.

Citations , « On ne plaisante pas avec les héros, alors on les terrasse par derrière, en traître, on les expédie dans l’autre monde avec des poisons de pacotille » (p22), « On ne raconte pas les combats de Géants, on les assume, puis la mythologie s’en charge » (p22)