COMMUNICATION- TELEVISION- CHAINE PARLEMENTAIRE/EPTV
(26 MAI 2022)
Lancement, jeudi 26 mai 2022à Alger, de la chaîne
parlementaire relevant de l'Etablissement public de télévision (EPTV).
La cérémonie de lancement de la chaîne
s'est déroulée sous la supervision du président du Conseil de la nation, M.
Salah Goudjil, du président de l'APN, M. Brahim Boughali et du Premier ministre, M. Aïmene
Benabderrahmane, en présence du ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, de la ministre des Relations avec le Parlement,
Basma Azouar, du
porte-parole officiel de la Présidence de la République, Samir Aggoune, du président de l'Autorité de régulation de
l'audiovisuel (ARAV), Mohamed Louber, ainsi que des
membres des deux chambres du Parlement et des responsables des établissements
médiatiques publics.
Cet édifice médiatique se veut "un
nouveau jalon dans l'édification institutionnel de l'Algérie nouvelle",
a-t-on souligné.
Le président du Conseil de la nation a
affirmé que la création de cette chaîne parlementaire intervient dans le cadre
"du processus d'édification de l'Algérie nouvelle et des institutions
d'aujourd'hui et de demain pour asseoir une véritable démocratie et renforcer
la place de l'Algérie notamment à l'heure actuelle exigeant la consolidation du
front interne".
Les missions de la chaîne consistent à
"mettre en exergue le véritable exercice démocratique en mettant en
évidence les différentes activités parlementaires, renforcer l'action de
contrôle sur l'organe exécutif et faire connaître la diplomatie
parlementaire", a précisé M. Goudjil.
Il a ajouté que l'action de cette chaîne
"ne se limite pas uniquement aux deux chambres du Parlement mais s'étendra
aux Assemblées locales de wilayas et des communes en vue d'expliquer la méthode
de leur action dans le cadre de la concrétisation du concept de Démocratie
participative au niveau de la base".
De son côté, le président de l'APN, Boughali a affirmé que le lancement de la chaîne
parlementaire était "une preuve de bonne foie et dénotait la volonté de bâtir une Algérie
nouvelle, dont les contours se dessinent", rappelant que la chaîne
"figure parmi les engagements du Président Tebboune,
lesquels se concrétisent jour après jour dans tous les domaines".
Ce nouvel espace médiatique
"apportera inévitablement un plus à la scène médiatique spécialisée et
contribuera au renforcement de l'action parlementaire, de même qu'il donnera la
véritable image du Parlement et offrira davantage de perspectives en matière de
communication", a-t-il soutenu.Un espace qui,
selon le même responsable, "élargira le cercle de transparence et
impliquera encore plus la société civile dans l'acte législatif, de manière à
consolider les fondements de la démocratie via la reconstruction des
institutions constitutionnelles par la libre volonté du peuple".
Le lancement de cette chaîne coïncide
avec l'initiative de rassemblement, d'unification des rangs, de raffermissement
du front interne et de consolidation de la cohésion nationale pour faire face
aux défis dictés par les développements régionaux et internationaux, a soutenu
M. Boughali, réaffirmant, par la même, son engagement
à "soutenir cette initiative et à agir en son sein, car étant une source
de sagesse et de perspicacité".
Le Premier ministre, M. Benabderahmane a, quant à lui, assuré que "le
lancement d'une chaîne de télévision spécialisée consacrée à la vie
parlementaire est la concrétisation de l'un des 54 engagements du président de
la République, et se veut un apport de qualité sur une voie bien définie
consacrant la pratique démocratique et renforçant la participation à l'action
politique".
Il a souligné que l'expérience médiatique
est susceptible de "corriger les dysfonctionnements émaillant la
communication institutionnelle des deux chambres du Parlement, au regard de la
place constitutionnelle du pouvoir législatif", estimant que ce nouvel
édifice "se veut un acquis national qui contribuera certainement à
raffermir la confiance entre l'électeur et l'élu, à instaurer la culture du
dialogue, en acceptant la critique et la divergence d'opinion".
Le ministre de la Communication, Mohamed
Bouslimani a, pour sa part, estimé que le lancement
de la première chaîne publique parlementaire en Algérie revêt "une grande
importance", en ce sens qu'il s'agit d'une démarche s'inscrivant dans le
cadre de "la politique de développement de la scène médiatique et de
renforcement de l'édifice institutionnel y afférent, consacré dans l'article 54
de la Constitution de 2020".
La chaîne sera susceptible de
"renforcer le droit du citoyen à l'information juste et objective, et
concourir à la promotion du rôle de l'information institutionnelle, à la faveur
d'une performance professionnelle de nature à raffermir la relation de
confiance entre le citoyen et les différentes institutions et instances
nationales", a-t-il ajouté, arguant qu'elle "favorisera également la
création d'une relation de complémentarité et de coordination entre le
Parlement et les autres institutions pour soutenir les efforts d'édification de
l'Algérie nouvelle, face aux plans hostiles ciblant l'Algérie via les guerres
de 4ème génération".
Pour sa part, le Directeur général de
l'Etablissement public de télévision (EPTV), Chaabane
Lounakel a souligné qu'avec le lancement de la chaîne
parlementaire, le groupe de la télévision algérienne "est promu au rang
des importants groupes au niveau arabe et africain, concernant le nombre de
chaînes de télévision et le volume horaire de diffusion quotidienne estimé à
206 heures, soit l'équivalent de 75.000 heures/an".