Date de création: 04-03-2022 12:38 Dernière mise à jour: 04-03-2022 12:38 Lu: 635 fois
ENERGIE- MINES- PRODUCTION OR A 2021
La production aurifère en Algérie a atteint 6,8 tonnes jusqu’en 2021, et
ce, depuis le lancement de l’exploitation minière de ce métal précieux en 2001,
a fait savoir, jeudi 3/3/2022, à Alger, le ministre de
l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
S’exprimant lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN)
consacrée aux questions orales, le ministre a rappelé que l’Algérie avait
débuté l’exploitation minière de l’or en 2001, par l’Entreprise d’exploitation
des mines d’or (ENOR), précisant que la production aurifère a atteint 6,8
tonnes jusqu’en 2021, soit un montant de 15 milliards DA.
Mohamed Arkab répondait à une question orale
adressée par un député sur « la production aurifère annuelle, le montant
des profits réalisés par les entreprises publiques et privées, de 2005 à 2021,
sur l’état des mines exploitées par la société australienne, ainsi que sur la
situation de l’exploitation aurifère ».
Dans ce cadre, Mohamed Arkab a fait savoir que
l’entreprise ENOR a poursuivi l’opération d’exploitation des deux mines de Tirek et d’Amesmessa dans la
wilaya de Tamanrasset, après le départ de la société australienne, et ce à
travers l’extraction superficielle du brut d’or.
Le Groupe industriel minierManadjim El-Djazair (MANAL)
est en passe d’étudier le mode d’exploitation des mines d’or, en ce sens qu’une
exploration a révélé l’existence d’un minerai d’or à plus de 500 mètres de
profondeur, a-t-il soutenu.
Et d’expliquer que les mines d’or relevant de l’ENOR comptent une réserve
géologique de l’ordre de 51 tonnes d’or exploitables, nécessitant « un
investissement financier important et des techniques d’exploitation
spéciales », faisant savoir que la réserve géologique nationale aurifère
est estimée à 124 tonnes.
Par ailleurs, Mohamed Arkab a indiqué que le
ministère avait tracé une stratégie pour l’exploitation et la valorisation des
richesses en or, dans l’objectif de mettre un terme au phénomène de
l’exploitation illégale des minerais d’or dans plusieurs régions dans le Sud.
Il rappelé, à ce propos, l’arrêté ministériel de septembre 2020, fixant le
modèle du cahier des charges relatif aux conditions et aux modalités
d’exploitation minière artisanale de l’or, indiquant qu’il s’agit d’un
mécanisme créateur de richesse et d’emplois.
Cette opération a permis la définition de 222 périmètres d’exploitation
minière artisanale d’or et la création de plus de 1500 postes d’emploi au
niveau des micro-entreprises.
Ces micro-entreprises ont également pu extraire d’importantes quantités
d’or brut dépassant 10.000 tonnes contenant plus de 110 kg d’or qui ont été
vendus à l’ENOR pour traitement, a ajouté Mohamed Arkab.
En réponse à la question d’un député d’In Guezzam
sur les difficultés que rencontrent certaines entreprises artisanales dans
l’exploitation des mines aurifères, Mohamed Arkab a
fait savoir que son département « a récemment mené une étude approfondie
de ce projet pour identifier les lacunes et trouver des solutions à même d’impulser
qualitativement cette activité minière ».
Mohamed Arkab a fait état de l’élaboration d’une
nouvelle version du contrat liant l’ENOR et les micro-entreprises, tenant
compte des micro-entreprises aux périmètres à faible concentration d’or.
Concernant les fréquentes pannes des machines de l’ENOR, le ministre a fait
état de la mis en place d’un comité d’experts pour
faire en sorte qu’elle puisse suivre l’opération actuelle et élargir l’activité
artisanale qui entrera en service dans les prochains jours.
L’ENOR a entamé la procédure d’acquisition de petites usines mobiles afin
de réduire les distances entre les périmètres des micro-entreprises et les
comptoirs de l’or, ce qui permettra, selon M. Arkab,
de dynamiser cette activité.